vendredi 11 mars 2011

FAMà: Déclaration publique mars 2011



1. Rétrospective

11 Mars 2011. FAnambinana MAdagasikara se situe formellement dans l’opposition, en marge de toutes les plates-formes existantes. Et ce, depuis mars 2009. Nous nous abstenons volontairement de nous associer, d’aucune manière que ce soit, à la Transition. Notre unique but : triompher aux présidentielles avec nos ressources internes et nos propres moyens.

Août 2010. Publication de notre projet de société FAnambinana MAdagasikara, diminutif FAMà « ce qui libère ».

06 juillet 2009. Nous étions les premiers, parmi les opposants, à avoir reconnu publiquement la HAT comme étant l’Autorité de fait. Nous avions déjà revendiqué l’organisation, dans les meilleurs délais, des élections présidentielles et avons annoncé notre propre candidature. (1)

26 juin 2009. Notre message : « Atsangano ny saina fotsy ». Halte aux violences ! Nous avons hissé le drapeau blanc en lieu et place du drapeau national pour manifester contre l’arbitraire du coup d’Etat. Sans boycotter non plus la symbolique de l’Indépendance selon les desiderata de l’opposition constituée par les 3 mouvances. Manifestant pour le retour de la paix, nous nous sommes désolidarisés des 4 mouvances confondues. (1)

2. Feuille de route Révision n°2

Ravis de voir les négociations avancer enfin vers la sortie de crise, nous adressons nos félicitations à toutes les parties prenantes et notamment aux médiateurs, nationaux comme internationaux.

Nous exhortons ces derniers à finaliser, en intégrant les amendements « raisonnables »  souhaités par l’opposition, la Feuille de route définitive dans les meilleurs délais.

Concernant la Révision n°2, nous prenons particulièrement acte des points suivants.

-      Art. 12 : Loi sur les partis politiques et statut de l’opposition. Cet article répond convenablement à notre récente revendication, notamment concernant le statut de l’opposition et des opposants. (2)

-      Art. 19 : Statut honorifique accordé aux anciens Chefs d’Etat. Par réalisme politique et pour la continuité de l’Etat, nous avons déjà proposé dans notre projet de société de leur accorder le statut de « Hazomangampirenena ». (3)

-      Art. 40 : Observateurs internationaux pour les élections. Que les règles soient claires, et surtout appliquées avec fermeté.

Avant les élections : halte aux abus de prérogatives commis, en toute indécence, par les tenants du pouvoir actuel et leurs alliés.

Durant les élections : contrôle strict du déroulement des votes avec couverture maximale des bureaux de vote par les observateurs agréés comme autorités idoines.

Après les élections : application rigoureuse des résultats obtenus. Sous réserve d’être reconnus comme authentiques par toutes les parties en présence. Ou, à tout le moins, incontestablement prouvés comme tel par les autorités compétentes.

Vivement les présidentielles, notre prochain rendez-vous.

Antsirabe, 11 mars 2011.

Pour FAnambinana MAdagasikara,

Le fondateur,

RABEARISON Roland Dieu Donné Vahömbey.


(1)          Voir archives publication média sur Google : Vahömbey & FAnambinana MAdagasikara

(2)          Opposition : les 3 mouvances et plates-formes assimilées.
      Opposants : ceux qui, stratégiquement, se situent en marge de tout conglomérat politique existant. C’est notre positionnement actuel.

    (3)  Notre positionnement et nos avancées sont consultables en permanence sur les adresses suivantes :
fanambinanamadagasikara.blogspot.com
Facebook.com/fanambinana.madagasikara

mercredi 2 mars 2011

FAMà: mouvement d'Opposition formelle


FAMà - FAnambinana MAdagasikara - fera face aux prochaines présidentielles en tant que mouvement d'Opposition formelle.
D'où notre refus de participer, d'aucune manière que ce soit, à la Transition.
 
Que les règles à établir à ce sujet dans la Feuille de route définitive soient donc claires. 
Quel statut accorder à l'opposition et aux opposants ? Droits et devoirs ? Privilèges et balises ?

Un gentlemen agreement doit équilibrer, au moins artificiellement, les forces de toutes les parties en présence pour les présidentielles. C'est le moins qu'on puisse attendre de ceux qui exercent, même arbitrairement, un pouvoir de fait. La réussite des élections est à ce prix. De même, la stabilité, la paix et la sérénité qui s'ensuivront.

Nous ne rêvons d'aucune largesse de la part de ceux qui usent aujourd'hui à volonté, souvent démesurée, de la puissance publique. Tout ce qu'il nous faut, c'est des garanties formelles pour éviter de nous faire bâillonner inutilement. Ou pire encore, de voir nos sympathisants se faire maltraiter injustement. 

Nous mettons au défi les tenants du pouvoir actuel, ainsi que leurs alliés, d'établir et de respecter le statut de l'opposition et des opposants. Vu l'avance certaine qu'ils n'arrêtent pas de prendre au fil des jours pour accaparer les rênes de la République, que peuvent-ils craindre des outsiders de notre genre ? A leurs yeux, sûrement rien ! 

Alors, ce statut ?

Karibo @ banjan'ny FAnambinana ê :-)