dimanche 12 février 2012

VOUS AVEZ LE DROIT DE TOUT SAVOIR.

                                  TANIN-TARANAKA. "L'horizon est la lisière de nos rizières."



Vous avez le droit de savoir qui sont les présidentiables.
Vous avez le droit de savoir qui ils ou elles sont derrière les masques qu’ils ou elles affichent.

Vous avez le droit de revendiquer qu’ils ou elles se soumettent tous et toutes à une authentique enquête de moralité.

Comme votre confiance doit absolument se mériter, je décide en tant que candidat aux présidentielles de vous dévoiler volontairement tout ce que je porte sur le dos, donc côté verso. Si d’autres questions que je n’aurais su aborder convenablement vous gênent encore aux entournures, je vous saurai gré de me les soumettre directement à l’adresse fanambinanamadagasikara@gmail.com 

J’y répondrai personnellement et vous donne ma parole que je n’éluderai rien de rien. C’est une résolution que j’appliquerai aussi une fois à la Présidence. La transparence est et sera notre meilleur « velirano ».

Bref historique des coulisses

En 2009, après avoir facilité l’exfiltration de la dernière vague des proches de monsieur Marc Ravalomanana, j’ai subi les foudres des pro-HAT. Un mandat d’arrêt à mon nom était en voie d’exécution. Heureusement des bonnes volontés établies ici à Antsirabe se sont levées contre. Elles me connaissent ici en tant qu’artiste-musicien qui a toujours contribué à la formation et la promotion des artistes du crû depuis mon installation dans cette belle ville en 2003. Toute une pléiade d’artistes antsirabéens auront franchi avec succès la barrière de l’anonymat. 

De mes cours sur le coaching et la communication publicitaire à l’ESSVA (1), quelques promotions se souviennent encore de ce qui leur aura été transmis. Avec les membres de la ligue et les instructeurs de karaté-do, nous avons toujours lutté contre manques de ressources et carences financières pour assurer la qualité de notre éducation martiale. A preuve, la réussite de notre organisation du championnat de Madagasikara ici-même en 2007 en creusant au fond de nos poches respectives.

La levée de la menace du mandat d’arrêt ne m’a pas pour autant épargné les poursuites, intimidations et vexations plus officieuses. Ecoute téléphonique, espionnage par GPS, tentatives d’enlèvement et de séquestration déjouées à temps, etc. Acculé, j’ai préféré me fondre dans le maquis pour éviter tout affrontement direct. Cela, malgré les appels de mes pairs instructeurs d’arts martiaux et de sports de combat qui voulaient me voir faire bloc avec eux contre les violences accrues et scandaleuses portées sur la personne du Pasteur Lala Rasendrahasina, entre autres.

Tant pis pour la légende du coordonateur des barrages de Faravohitra en 2002 et le prestige du maître de cérémonie de la Première Nuit des arts martiaux fin 2002, j’ai catégoriquement refusé. Deux raisons : 1. Ne pas m’opposer par la violence à la violence. Les risques de dégâts collatéraux pour les vulnérables et les indigents sont toujours imprévisibles. Mon principe humaniste me l’interdit fermement. 2. Pourquoi me battre pour les débris d’honneur d’un lâcheur de la République, un fuyard politique bien au chaud de l’autre côté du Canal de Mozambique ?

N’empêche ! Les limiers des pro-HAT n’ont pas voulu desserrer leurs crocs pour autant, m’obligeant à faire cache-cache avec eux pendant un trop long bout de temps. On me soupçonnait à la fois de vouloir monter des commandos de résistance et de mettre de côté une partie de la fortune des Ravalomanana. QUELLE INEPTIE ! Je déclare sur l’honneur par la présente que jamais je n’ai reçu un ariary de monsieur Ravalomanana, sauf pour mes services en tant que coach et communicateur lors de sa campagne victorieuse pour la mairie d’Antananarivo en 1999 (98 ?).

Après l’annonce publique de ma candidature en juillet 2009, les pro-HAT et les pro-TIM ont su s’arranger pour me ruiner en brisant tous mes contrats de travail en tant que consultant senior dans le domaine du coaching et de la communication. Mes clients, même les plus fidèles, m’ont fermé leurs portes. J’étais devenu pestiféré et infréquentable. J’endure cette situation maintenant depuis trois ans et me débrouille pour gagner autrement ma pitance. Ce qui ne tue pas, rend plus fort. C’est vrai. J’ai réappris à apprécier la saveur du « tetikovy » et du potage maïs-haricots rouges, alimentation quotidienne des tireurs de pousse-pousse.

Le top du top, je me suis enfin décidé à devenir végétarien. Mes pairs, instructeurs seniors d’arts martiaux, me l’avaient toujours affirmé. La sérénité intérieure et le calme extérieur sont plus faciles à atteindre pour les végétariens. En effet, la qualité du zazen devient nettement plus délicieuse. Mon bannissement du milieu des affaires m’a tari mes anciennes sources de revenus mais m’a ouvert plus largement le seuil du DO, La Voie. J’ai abandonné Sun-Tzé aux fins stratèges de la guerre pour mieux intégrer la voie de la vertu prônée par Lao-Tseu. 

Autant donc vous dire franchement, je sais très bien ce que crise signifie de serrage de ceinture pour les chômeurs des zones franches qui n’ont d’autre choix que de faire les marchands de pacotille dans la rue à moins de voler ou de se suicider. Je comprends leur drame en l’ayant moi-même expérimenté, passez-moi l’expression, du creux de mes tripes.

Dévoilons encore un peu plus les coulisses

Artiste-musicien professionnel, il fût un temps, j’avais soigneusement verrouillé la porte qui donnait sur ma vie privée. Candidat aux présidentielles depuis juillet 2009, mon petit « moi » apprend à céder progressivement le pas devant la transparence exigée par l’immense « soi » qu’est La Nation représentée par ses quelques 21 millions de membres. 

Adieu, longue chevelure bouclée et boucles d’oreilles ! Adieu, fantaisie cabotine et rébellion rock n’roll au premier degré ! Adieu, liberté d’artiste et complaisance avec les fans ! J’avais fermé la dernière page d’un livre écrit au jour le jour pendant cinquante ans. C’est un nouveau livre que j’écris aujourd’hui avec vous. Merci, citoyens et akama FAMà, d’être là. Notre mieux-vivre à nous tous est désormais mon credo.

Fumeur de pipe ?

Autant vous prévenir d’emblée, je suis encore loin d’être irréprochable. Après avoir arrêté puis repris, arrêté puis repris, je refume encore la cigarette. Arriverai-je à m’en débarrasser de manière définitive un jour ? J’y compte bien. Pour l’instant, j’ai du mal à m’en défaire. N’en veuillez pas plus qu’il ne faudrait, s’il vous plaît, à mon tabagisme. Je déclare coupable avec intention de repentir. Si pour vous, c’est un grand péché pour un candidat aux présidentielles, je comprendrai et m’inclinerai. Je perdrais peut-être votre voix mais quoiqu’il en soit, je ne vous mentirai jamais. 

Inutile pour moi d’ailleurs de promettre qu’une fois à la Présidence, je jetterai dans les toilettes mon paquet de cigarettes. D’après ce qu’on me fait comprendre, exercer un mandat présidentiel pour relever le pays après la crise sera loin, très loin d’être de tout repos. Ainsi, si vous m’élisez, vous aurez à supporter un Président fumeur de pipe qui évitera comme il pourra d’en griller une en public. Ce sera la moindre des mesures préventives surtout à l'intention des jeunes et des enfants. Mea culpa.

Assassin ?

Jamais, au grand jamais, personne ne pourra me reprocher d’avoir même rien qu’une seule fois ôté une vie humaine. Il m’était déjà arrivé d’en blesser pour des raisons avouables ou quelques fois imbéciles, mais jamais je n’ai tué. J’ai toujours su m’arrêter à temps chaque fois que j’avais l’avantage dans une situation de combat. La règle d’or du self-control en karaté-do a valeur pour moi de prescription biblique. Je n’y dérogerai pas, même en tant que Président de la République. Reï.

Voleur ?

Même durant mes pires périodes de misère financière, je me suis toujours interdit de voler. L’unique fois où je l’ai fait, j’étais étudiant au CUR de Toliara. J’avais volé 10 chaises. Misérable mésaventure ! C’était à crever de peur et d’angoisse ! Sans parler de cette glauque sensation de s’être sali à vie. Le comble, c’était le gain. Même pas une journée de repas pour mes enfants en bas âge à l’époque et qui pleuraient de faim depuis une semaine. Ma douleur de surprendre le plus jeune en train d’avaler gloutonnement de la terre dès qu’on le laissait sans surveillance ! Donc, non et non !! Plus question de voler !!! 

A une époque plus tardive, mes patrons dans l’entreprise où je travaillais à Antananarivo s’étaient étonnés que je leur ai franchement dit, un jour, avoir reçu une très coquette somme à titre de bonus particulier de la part d’un sous-traitant. Après leur avoir demandé conseil, nous avons décidé de reverser sur le compte du client dont j’avais à charge le portefeuille, le bizness qu’on m’avait offert. Le bonheur que cela m’a procuré quand tout souriant, notre client a acquiescé sans mot dire. Je veux vivre et revivre ce genre de bonheur pour tout le temps qui me reste à vivre. Jouir de la limpidité de la conscience.

Alcools ?

L’alcool et moi, c’est une longue histoire. Fils d’alcoolique, j’ai toujours eu à guerroyer contre messire Bacchus. Je me suis toujours battu pour ne pas avoir à patauger dans les mares nauséabondes de l’alcoolisme. A chaque fois que je prenais conscience de commencer à trop boire, je m’étais imposé des plages de repos de plusieurs mois, voire années. Et ainsi de suite. 

Aujourd’hui, une bière de temps à autre surtout après avoir conduit sur une longue distance. Un pichet de rouge pour fêter une belle circonstance. Quelques doigts de bourbon quand on m’en sert sans que je n’ai à en stocker chez moi. Consommer avec modération de temps à autre pour jouir d’un plaisir épicurien à la manière d’un stoïcien. Donc, rarement. Et autant que possible, toujours en privé.

Foyers ?

J’ai accepté en toute simplicité de perdre mon divorce en janvier 2009. Depuis, je me rebâtis le quotidien avec une dame exquise, divorcée elle aussi. Nous sommes en train de lisser délicatement le feuillage d’une famille recomposée. De mes trois enfants, les deux grands sont autonomes tandis que le dernier a décidé d’aller étudier en Europe. Avec ma partenaire pour la vie, nous nous efforçons d’achever notre demeure commune avant les propagandes. Ainsi, aucune mauvaise langue ne médira que nous l’aurons bâtie après avoir déménagé à Iavoloha. 

J'évite à escient de m'étendre sur ce point qui touche mes proches. Ma liberté s'arrête au seuil de la leur. Vous saurez le comprendre, j'en suis persuadé.

Stupéfiants ?

Cela fait des années que je ne fume plus du tout du « rongony ». Je parle à cœur ouvert de mon expérience et de mes conclusions à ce sujet dans le livre dont j’achève le travail d’écriture. Une fois à la Présidence, je déploierai tous les efforts possibles et tous les moyens imaginables pour arracher Madagasikara de sa spirale actuelle vers la consommation et la commercialisation de stupéfiants. Le jamala, la cocaïne, l’héroïne, les concentrés chimiques comme l’ecstasy, pratiquement toutes les drogues ont désormais pignon sur rue. Elles atteignent toutes les couches sociales. Aux stupéfiants, je fais déjà et ferai impitoyablement la guerre. Qu’on se le tienne pour dit. 

Ma parole d’honneur à ce sujet sera inflexible et irrévocable. Dussé-je perdre la sympathie de mon électorat éventuellement consommateur. J’avais tâté du « rongony » à une époque de ma vie. Je sais donc de quoi je parle. Les stupéfiants sont destructeurs quoiqu’en diront leurs zélateurs. Les bénéficiaires du Tanin-taranaka n’en consommeront pas, tant que la décision m’appartiendra dans la limite de mes prérogatives.

Actualités ?

Je laisse à votre appréciation cet extrait d’article de presse qu’un ami m’a fait parvenir hier samedi:

Ci-après le contenu partiel de l'article sur le quotidien "l'Observateur" N°407 du Vendredi 10 février 2012 page3 :

Titre : Nakany Charly et ses drôles de drames
         "Je n'ai aucun compte à rendre au Premier ministre"
(…)
A Antsirabe, la mission portait sur des renseignements faisant état de trafic d'armes, de devises et de drogues. "Nous étions informés, selon encore le DST,que Tojo Ravalomanana pratiquait la fumette en compagnie de Vahombey et d'un certain Faly" ( NDLR, frère de Vahombey, artiste-chanteur et candidat déclaré à la prochaine présidentielle).
(…)
Signé : Randy D.

Est-ce le début d’une campagne de dénigrement ?

Est-ce un avertissement que la DST (2) compte taper bientôt à ma porte ?

Dieu seul le sait. Tant que les procédures suivent les règles et que toute enquête ou perquisition se fasse en présence de mon avocat, je m'y prêterai la conscience tranquille. Je n'ai rien à cacher. Ni arme à feu, ni devise et encore moins, de la drogue.

Quoiqu'on veuille me faire, la recommandation de mon staff, prise après délibération autour de l’article en question, est claire:

« C'est de la politique, n'espère pas que tu n'auras jamais à te salir les mains. C'est un milieu sale par définition depuis l'ère gréco-romaine. Le truc, c'est de savoir se les salir avec de la terre ou peut-être de la boue, peut-être aussi avec de l'encre. Mais surtout pas avec du sang. »

Je me le tiens donc pour dit.

merina, antandroy et hindou bânian, je fais vœu de préserver de tout malheur d’affrontement à connotation ethnique, raciale et politique tous mes compatriotes sans exception sur ce Tanin-taranaka qu’est Madagasikara.

Dussé-je, en contrepartie, souffrir dans ma chair comme lors du Comatose christmas 2011. Heureusement que la thérapie millénaire, durant mon séjour en Chine, a été des plus efficaces. Guérison miraculeuse ? Oui, Dieu est plus proche de nous que nos mains et nos pieds. 

“Matezà rohitina ny aina, tompokolahy sy tompokovavy.

Samia tratry ny maraina isika mianakavy.”


Antsirabe 12 février 2012


RABEARISON Roland Dieu Donné Vahömbey.







(1)          Ecole Supérieure Spécialisée du VAkinankaratra

(2)           Direction de la Surveillance du Territoire, organe policier directement rattaché à la Présidence de la Transition.

vendredi 10 février 2012

11 febroary 2012 – 11 febroary 1975 = Baraingo 37


Ny FOKONOLONA no fototra iorenan’ny FITONDRANA.
« Ny fiaraha-monina vaovao ». Kabary tao Manakara.


Aim-Pirenena ny FOKONOLONA.  Ny FOKONOLONA dia andry iankinan’ny Fanjakàna. Ny fampandrosoana ny Toekarena miaraka amin’ny FOKONOLONA no antoky ny fampandrosoana.
« Ny tanora sy ny toe-karena ». Kabary tao Ankaramena.


Ny FOKONOLONA no tompon’ny harena an-kibon’ny tany ao aminy.
« Ny fiaraha-monina vaovao ». Kabary tao Bealanana.


Hery tsy hay tohaina ny VAHOAKA miray.
« Ny tanora sy ny toe-karena ». Kabary tao Alakamisy-Ambohimaha.


Tandremo ny safidinareo tsy hamidy. Aza amidy ny fahafahana fa mampiditra amin’ny fanandevozana.
« Ilaina ny fiovan-drafitra ». Kabary tao Vangaindrano.


Mety misy amin’ireo Komitim-Pokotany ireo olona misoratra amin’ny ANTOKO Politika. Tsy misy hanomezan-tsiny anareo izany. (…)

Fa ny nifidiananareo azy teo, tsy nanao hoe : fidio aho noho izaho ANTOKO izao na ANTOKO izao, fa amin’ny fahalalànareo azy eo anivon’ny fiaraha-monina. Ka raha te hahabe voninahitra ny antoko misy azy any izy, dia tsy maintsy manaja ny zonareo aminn’ny asa ataony. (…)

Fa eo amin’ny Fokonolona Isika, dia ao ny fatoram-pihavanana isan-karazany : ao no mifanambady ny Atsimo sy Avaratra, ao ny fifandraisana isan-karazany mety hitranga. Ireny rehetra ireny, dia tsy ho azontsika ravàna amin’ny hoe fidirana amin’antoko izao na izao; Izay te hiditra antoko dia mahazo miditra. Fa eo amin’ny fiainantsika andavanandro, dia misy ny fifandraisantsika. Tsy maintsy hifanampy Isika na an-kasaovana na an-karatsiana amin’ny asa atao.
Koa noho izany, ao anatin’ny FOKONOLONA dia tsy tokony hidiran’ny ANTOKO POLITIKA mihitsy.
« Ny tanora sy ny toe-karena ». Kabary tao Ankadinondry.

Sompitra iombonana: Ny FOKONOLONA araka ireo kabary nataon’ny Kôlônely Richard Ratsimandrava eran’ny Nosy 1973-1975.



Tompokolahy sy tompokovavy,

Atsipy ny tady an-tandrokin’ny omby. Atsipy ny teny am-pon’ny mahalala. Koa aleo ny mpanakanto no hiangaly azy, hahamora harena antsika mianakavy. Injany any ho any ry Rakoto Frah:

“Mifohaza, ry be torimaso fa maraina izany andro
Efa miposaka re ny masoandro avy ao atsinanana â…”


mercredi 8 février 2012

Blog FAMà, 1er anniversaire



fanambinanamadagasikara.blogspot.com souffle sa première bougie. Pour inaugurer publiquement ses pages, nous avons écrit le jeudi 10 février 2011:

« Alakamisy faha-10 febroary 2011. 

Asa, iza sy iza no mbola hametraka fehim-boninkazo etsy Ambohijatovo ambony, toerana nalaza ratsy noho ilay 11 febroary nandatsahana teo ny ain'ny kolonely Ratsimandrava efa ho efapolo taona izao ? 

Bientôt 40 ans que le carrefour situé à Ambohijatovo ambony aura enseveli dans ses entrailles les crépitements des armes à feu qui avaient mis fin à la vie du Colonel Ratsimandrava.

Saura-t-on jamais la vérité à ce propos ?

Jamais les héritiers de ceux qui ont jeté aux fers et dans la cangue tout bel esprit de vérité ne se sont aussi bien portés qu'aujourd'hui ! Il leur suffit tout simplement de faire, de défaire et de contrefaire leurs alliances au gré de leurs intérêts oligarchiques.

Il est temps de secouer le joug de ce régime néo-patrimonial qui n'aura que trop duré depuis les décennies qu'il nous asservit ! »

DAHALO, NO !


Que reste-t-il aujourd’hui comme indices matériels de cette date fatidique du 11 février 1975 ?

Nous ouvrirons prochainement nos colonnes à un jeune artiste, un citoyen né des années après cette douloureuse épine de l’Histoire. A lui de nous en parler à la manière d'un catalyseur de mémoire.

Dans le sillage de cette date, comment comprendre cette interpellation biblique sans trébucher sur les travers d’une ingestion à la va-vite ?

« Rangez-vous en bataille contre Babylone, aux alentours, vous tous qui bandez l’arc ! Tirez contre elle, n’épargnez pas les flèches car elle a péché contre l’Eternel. » JEREMIE 50.14

Surtout quand on l’examine à côté de cette réflexion émise par un existentialiste:

« A partir du moment où un opprimé prend les armes au nom de la justice, il met un pied dans le camp de l’injustice. » Albert CAMUS

La violence aveugle des ultra- (qu’importe ce qui précède « istes ») sûrs de leur bon droit est la pire arme qui soit. Elle mène vers l’horreur surtout quand elle s’arme de canons, de fusils et de sagaies. Le lavage de cerveau à la Pol-Pot mâtinée SS, corrosif et démentiel, est donc à bannir aux enfers.

D’autres voies médianes et pacifiques, non-violentes mais ô combien efficientes, existent certainement. Les uns trouveront la leur dans le Nouveau Testament. Les autres, dans les enseignements et les recommandations de leurs religions. Sans oublier les agnostiques et les libres penseurs qui savent ériger leur sagesse personnelle en livre perpétuellement ouvert.

Citoyens éveillés, posons par terre toutes nos valises avant d’engager le prochain pas. Le tanin-taranaka nous attend. 

Là, juste devant.



"L'horizon est la lisière de nos rizières."


"Matezà rohitina ny aina, tompokolahy sy tompokovavy."


Antsirabe, 08 février 2012


RABEARISON Roland Dieu Donné Vahömbey













PS: 


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lundi 6 février 2012

DADAn’i Foza ou FOZAn’i Dada (*)


Cette semaine du lundi 06 au dimanche 12 février s’alourdit pour les citoyens d’un douloureux devoir de mémoire. 07 février 2009, affrontements sanglants et meurtriers à Antaninarenina entre mouvement contestataire orange et garde républicaine. 11 Février 1975, assassinat du Colonel Ratsimandrava à Ambohijatovo ambony.

07 février 2009

Les contestataires, malgré les barrières sécuritaires et les sommations d’usage, auront franchi la ligne fatidique de la zone rouge. Acculés, les gardes auront in extremis fait usage de leurs armes à feu puisque leur ramose de l’époque, sans avoir su anticiper, aura traité cette étincelle devenue grave affaire d’Etat avec légèreté, suffisance et arrogance.

Des tirs auront été aussi notés dans le dos des contestataires. La foule aura été prise entre deux feux après que ses harangueurs et meneurs l'aient dirigée en pleine zone rouge pour l' abandonner sur place comme martyr préprogrammé. Les mots ne seront jamais assez durs pour qualifier une manipulation aussi infâme. Paix  aux âmes des victimes, profonds respects pour les blessés. Mesdames et messieurs, tirez vos conclusions.

Celle de l’auteur est toute carrée : FOZAn’i Dada vs DADAn’i Foza.

11 février 1975

Assassinat du Colonel Ratsimandrava, non encore élucidé. Ce héros de la Nation avait eu la témérité de se dresser contre les privilèges exorbitants du lignage, à la fois multiethnique et multiracial, héritier du legs néo-patrimonial de notre pays. « On » le lui avait fait payer de son sang. Qui donc est ce « On » ? 

Les exécuteurs à la solde du 1% de la population mondiale, les vampires richissimes dont le lobby sert de patrie au-delà de toutes origines raciales. Tout en coulant l’Asie, l’Afrique, l’Europe et les Etats-Unis, ils mordent aussi de toute leur hargne sur Madagasikara aujourd’hui.

Opinions

L’opinion de la rue, friande de raccourci, place monsieur Andry Nirina Rajoelina du côté de la Françafrique et confond monsieur Marc Ravalomanana avec le WASP (1) des Etats-Unis. Pour elle, il s’agit de deux blocs historiques d’immense influence politico-économique logiquement concurrents. Pourquoi pas, en effet ?

Une opinion un peu plus éclairée, elle, commencera déjà par éviter soigneusement d’amalgamer les citoyens français et les citoyens américains avec les sombres agissements de leurs politiciens et requins d’affaires respectifs. Laissons donc ces simples citoyens tranquilles, ils sont aussi victimes des faits de leurs oligarques. Tout comme nous, des nôtres.

Une opinion encore plus scrupuleuse verra que même les poliFiciens ne sont eux non plus que des pantins. C’est toujours l’oligarchie mondiale, toutes races confondues, des élites des affaires, des médias et de la politique, qui tire les ficelles. Pourquoi sommes-nous à Madagasikara toujours en plein tourbillon – Sangodim-panina – de plus en plus lénifiant ?

Messieurs Ravalomanana et Rajoelina avec leurs alliés, leurs courtisans et leurs suiveurs composés d’opportunistes et de parasites, exception faite des "tso-po", seraient en fait complices comme père et fils.

« Vazaha mody miady » pour la galerie, ils sont tous deux en train de se ronger les ongles dans l’antichambre d’un seul et même palais doré, celui de l’oligarchie mondiale. Leur mobile commun caché qui leur fait prendre des décisions apparemment dénuées du plus simple bon sens ?

Gagner leurs tickets d’accès pour siéger enfin parmi les oligarques mondiaux. Le reste n’est qu’écran de fumée.

Cette dernière opinion n’engage que son auteur. Avant de le soupçonner d’affabuler, il vous prie instamment d’enquêter et de vérifier.

Quant à lui, il conclura : DADAn’i Foza & FOZAn’i Dada.

Pourquoi donc nous entredéchirer pour eux ? Quel intérêt ?

Affaire à suivre de plus près.

“Trafonkena ome-mahery, tompokolahy sy tompokovavy. Am-bava omana. Am-po mieritra.”


Antsirabe, 06 février 2012



RABEARISON Roland Dieu Donné Vahömbey

Katanà SAINA FOTSY



(*) Voir article de Ndimby, « Brève théorie sur la Fozacratie » sur www.fijerywordpress.com

(1) WASP: White Anglo-Saxon Protestant.




samedi 4 février 2012

« CUBA aujourd’hui », par Jean RAZAFINDAMBO

Préambule

Pour continuer à parfaire ma vision de politicien,  j’ai décidé d’aller étudier au campus universitaire des Nations Unies / OIT à Turin en octobre 2011. Là et dans d’autres villes, ma boussole interne s’est quelque peu affolée. Elle s’est troublée en ayant capté la profonde inquiétude qui envahit désormais la belle et vieille Europe dont les rouages étatiques sont phagocytés par l’oligarchie des élites des affaires, des médias et de la politique.

Du coup, l’envie m’a démangé de gratter sur les clichés stéréotypés habilement déversés par les aboyeurs des prédateurs sur les pays et les régimes qui leur résistent toujours. J’ai récemment été scruter du côté de la Chine Populaire pour vérifier sur place ce qui lui est reproché : la dictature communiste sur le plan politique et l’ultralibéralisme sauvage en matière d’économie. Une incursion en Thaïlande m’a aussi fourni des éléments de comparaison dans la foulée. Ma réflexion suit tranquillement son cours. Je regarde, écoute et me tais pour mieux digérer.

Dans le même ordre d’idées, je vous propose ci-après avec l’aimable autorisation de son auteur un autre récit de voyage. Jean Razafindambo nous revient de Cuba. Sa plume est colorée, enjouée, un brin malicieuse comme celle d’un gamin taquin qui jette un œil innocent par-dessus la clôture des interdits.

Début du récit.


« CUBA aujourd’hui »



Porte d'entrée de Guardalavaca

Every society needs educated people, but the primary responsibility of educated people is to bring wisdom back into the community and make it available to others so that the lives they are leading make sense (Added by myself - and not to screw them from all directions at any given opportunity). (Deloria Jr. in Red Earth, White Lies, 16-17)

Voyage à Cuba ou pèlerinage annuel vers le soleil pour le Canuck que je suis devenu par accident (c'est un bel accident de parcours en fait). Moi qui n'aime pas trop les USA (et non les Américains, pas nuance mais juste un peu) pour leur suffisance, je suis toujours bien servi à Cuba. Voici un pays sous embargo des USA depuis belle lurette qui étrenne ses centres de villégiature à la portée de la classe moyenne d'Occident et des privilégiés d'Orient.

Les Américains n'y sont pas les bienvenus et cela fait le bonheur de pas mal de gens. Même leur dollar y est dévalué par une décision politique monétaire et n'y vaut que la moitié de ce qu'il vaut ailleurs. Les gens des finances internationales viennent de réaliser avec la crise financière "mondiale" que les questions financières et monétaires sont avant tout politiques. À Cuba, les questions financières et monétaires ont toujours été politiques depuis 59.

Cela n'empêche pas 7,5 millions de touristes (en croissance) d'y séjourner chaque année. Ces touristes utilisent le peso convertible dans toutes leurs transactions. Les Cubains utilisent le peso local dans toutes leurs transactions mais peuvent toucher aussi des pesos convertibles en toute légalité. Un peso convertible valait 124 pesos locaux durant mon séjour. Taux fixé évidemment par l'État cubain. Un dollar USA valait 0,5 peso alors qu'un dollar canadien valait 0,97 peso. Le peso convertible est supérieur à toutes les devises étrangères, point final.

Cuba est en pleine restructuration. Le sucre n'est plus une commodité que ce pays exporte, juste produite pour la consommation locale. Trop cher à produire le sucre, dit-on. Les usines coûtent cher d'entretien pour le peu de bénéfice qu'on en tire. Cuba a donc fermé plus d'une centaine d'usines de production de sucre récemment. Par contre, la production de canne à sucre a monté pour la fabrication du rhum ( ron cubano ).

À la place d'usine à sucre, les Cubains construisent plus de centres de villégiature. Plus rentables, dit-on, et ils visent les 9 millions de touristes par année pour une population de 11 millions. Les plages sont toujours aussi belles et on peut faire du beau snorkelling car les coraux y sont splendides car bien protégés. Cuba est long de 1500 kms environ d'un bout à l'autre de l'ile. Là où j'étais avec ma douce moitié, c'est Holguin presque à la pointe sud de l'ile près de Santiago de Cuba et le fameux Guantanamo de Guantanamera.

Pour la petite histoire, les Cubains disent que l'intervention américaine à la "Baie des Cochons" sous JFK, c'était une question pour récupérer le plus de dollars sales de la mafia américaine avec laquelle s'était acoquiné Battista. Cela tient la route si on considère les nombreux casinos et bordels de la mafia à Cuba avant la Révolution de 59.

Une chose qui est vraiment frappante à Cuba, c'est la proximité entre les intellectuels (ou les instruits) et la population. L'intérêt commun prime sur n'importe quelle autre question : soins de santé gratuits, éducation gratuite à tous les niveaux, sécurité sociale. Madagascar est à des années lumière de Cuba pour la sécurité et le bien-être social. Nos intellectuels ont-ils/elles failli à leurs tâches?

Débat ouvert...



  Vue du centre de villégiature Club Amigo Atlantico de Guardalavaca (Province de Holguin)



Je n'ai pas observé Cuba à partir de mes convictions de Canuck originaire de Madagascar. Cette observation est basée sur leurs réalités urbaines et rurales dans le but d'apprendre de leurs forces/atouts et non dans le but de mettre l'emphase sur leurs faiblesses. Pour comprendre le Cuba d'aujourd'hui, on ne peut ignorer la période d'avant '59 date de prise de pouvoir de la Révolution sous la conduite de Castro et Guevara.

Cuba était devenu principalement l'arrière base de la mafia américaine après la période de vulgarisation des champs de canne à sucre et de tabac (synonyme de la présence de nombreux esclaves). On ne peut ignorer également la présence massive aux USA (Miami) de communautés cubaines très hostiles au régime de Fidel Castro par conviction ou opportunisme en raison de leurs liens avec le Cuba d'avant  '59.

Au sein de la population à Cuba, je ne peux pas dire qu'elle vit sous un régime de terreur. Personne n'a peur de souligner les erreurs de la Révolution mais personne n'est également prêt à s'aventurer vers un lendemain qui n'a pas été pensé et repensé avec soin et prudence. L'armée et la police cubaine n'ont aucun antécédent pour terroriser la population ayant des idées critiques et sont en fait très discrètes en termes de présence sur le terrain. Le parti communiste cubain est présent partout non pas pour matraquer idéologiquement les Cubains. Le parti communiste cubain, c'est surtout avant toute autre chose, l'organisation communautaire comme :

(1) les conservatoires d'art dramatique et d'interprétation dans chaque ville de Cuba qui forment les personnes qui animent les soirées dans les nombreux centres de villégiature du pays (danses, représentations musicales, etc.); c'est devenu une industrie florissante
(2) les centrales de distribution de nourriture aux plus démunis
(3) les centrales de paiement de la sécurité sociale
(4) la gestion des écoles/universités/centres de formation civils ou militaires
(5) la gestion des imprimeries/journaux
(6) la supervision des services de santé

L'uniforme est obligatoire pour les élèves au primaire et au secondaire. La proximité que les Cubains ont avec leurs dirigeants et vice versa n'est pas chose feinte. La discipline que les Cubains démontrent dans leur vie de tous les jours n'est pas simulée mais engagée avec conviction. Personne ne conduit comme des malades au volant d'une voiture comme on peut voir dans les îles des Caraïbes/Antilles. Même le plus petit hameau possède l'électricité non pas à partir d'une génératrice mais fournie par le réseau public. Les Cubains en général ne parlent pas de Fidel Castro comme le dirigeant craint mais comme le gars avec qui ils ont l'habitude de prendre un verre de rhum, les blagues en sus.

La drogue est quasi inexistante à Cuba. Le taux de criminalité est très bas, beaucoup plus bas que n'importe quelle ville en Occident. Les Cubains ne sont pas riches mais ne vivent surtout pas dans la misère en général. Ils admettent volontiers qu'ils ne sont pas encore prêts pour la mondialisation mais qui l'est au fond à ce stade-ci où chaque pays se protège autant qu'il peut ?

Autre chose que j'aimerai souligner, beaucoup de ces centres de villégiature sont actuellement sous gestion de l'État cubain car le bail des investisseurs étrangers est échu et que ces mêmes investisseurs mettent leur argent dans de nouvelles infrastructures hôtelières à Cuba même. Signe d'une confiance mutuelle. D'ailleurs, l'IFC est présent partout à Cuba.

En ce qui concerne la démocratie réelle, n'est-ce pas aux Cubains de décider de ce qui leur sied le mieux ? Certain, il y a un État fort à Cuba mais cet État n'est pas oppresseur. Plutôt bon pédagogue... Je n'ai pas à être d'accord ou non sur leur choix. Ce qui est sûr, c'est que les Cubains ne sont pas prêts à mettre en péril ce qu'ils ont réussi en plus d'un demi siècle (pas parfait dans tous les sens du terme) pour embrasser quelque chose qu'ils/elles ne maîtrisent pas. Bien ou mal ? L'avenir nous le dira.

En tout cas, les soulèvements populaires à répétition comme à Madagascar ne les aideront définitivement pas comme cela n'a pas aidé l'île de Madagascar... D'autant plus qu'il n'y a aucune recette miracle pour atteindre le mieux vivre ensemble. Je vois mal Cuba se faire dicter une voie par un ou des tiers pays comme c'est le cas actuellement de Madagascar qui n'arrive pas à se défaire de ses contradictions avec "l'apparemment souverain mais concrètement dépendant"...

Sur le plan purement personnel, le gourmand que je suis n'aime toujours pas la bouffe cubaine car c'est la cuisine la plus fade de tous les Caraïbes/Antilles. Sans épices. Mais le photographe que je suis vous dira avec courage que les femmes cubaines sont très belles (pour ne pas finir dans le " dog house ", j'ajouterai avec prudence que la mienne l'est encore plus) et dansent bien la salsa. Arriva arriva ! Les cigares et le rhum cubains sont imbattables. On peut mourir en paix après avoir dégusté un cigare format esplendido Cohiba en sirotant un rhum " barrel proof " à 45%.

Je peux continuer longtemps...
Allez, tchao.

Hasta la vista !

                                    Les missiles cubains qui ont fait la Une de pas mal de journaux.

Fin du récit.

Hasta pronto !

Merci d’avoir prêté à ce récit votre précieuse attention.

Moi-même, au bout de sa lecture, je me souviens de mes premiers pas dans la clandestinité MAP/KMM – jeunesse MFM – dès 1976. Nous dessinions à la main le portrait de CHE Guevara et confectionnions nous-mêmes le transfert sur du papier carbone pour machine à écrire avant de le repasser minutieusement sur nos tee-shirts blancs. Quelle fierté d'afficher du fait main CHE Guevara sur le torse, je ne vous dis pas ! Il doit me rester quelque part des vieilles photos de cette fin d'adolescence, mordillant le cigarillo pour mieux imiter le CHE.

M’apercevant actuellement combien ce visuel se répand partout sur n’importe quel support,  je souris d’aise secrètement amusé. Peut-être finalement que tous les risques et les coups pris en tant que militant de la vaillante époque MAFANA étaient quand même précurseurs de sens !?!
Cette soif inextinguible de justice sociale doit demeurer vivace dans le cœur de tous ceux qui auront été MAFANA, quadra-quinqua-sexagénaires aujourd’hui pour la plupart et occupant des postes de décision ou à responsabilité. Cela fait chaud au cœur de se l’imaginer. 


"Rouge et expert" qu'on nous assénait lors des cercles d'études obligatoires au CUR de Toliara pour figurer parmi les meilleurs de nos promotions. Ainsi de même dans les universités, voire même certains lycées, partout à Madagasikara. Actuellement, tandis que les uns se rangent du côté de la HAT, du TIM, des mouvances ou des plates-formes, les autres se mettent en retrait tout en continuant à transmettre la flamme de la manière qui leur plaît. Les MAFANA, au bout du compte, auront à peine tiédi. En public, s'entend. Il est certain que l'encodage clignote toujours au fond d'eux mêmes pour assurer une veille tactique.

Beaucoup d’entre nous auront souffert dans leur chair de l’implosion en pleine époque socialiste du glorieux parti qu’était le MFM. Notre rouge était devenu la couleur sang de l’hémorragie et notre noir s’était noyé dans le goudron du bitume des adieux. Depuis belle lurette, nous n’adhérons plus du tout au MFM. Mais où que nous soyons, nous demeurerons à vie MAFANA dans l’âme, le cœur et la raison. MAFANA d'esprit.

Merci pour nous tous, Jean Razafindambo, de ce récit « CUBA aujourd’hui ».

Hasta la vista ! Comme tu dis.
Hasta pronto ! Te répondrons-nous en écho.

Antsirabe, 04 février 2012.


RABEARISON Roland Dieu Donné Vahömbey.