mardi 14 août 2012

Pourquoi tergiverser pendant 53 ans ?


Mon bulletin de naissance m’a rappelé mes 53 ans le 09 août dernier. 
Comme vous êtes plus sensés que moi, ne perdez pas autant de temps pour vous reconnaître dans le personnage dénommé Weldon cité ci-après dans « La vie des maîtres » de Baird T. Spalding, pages 398 à 403.
Je cite.

« Après le déjeuner, nous nous assîmes dans le jardin et Weldon dit à Jésus : Accepteriez-vous de nous faire une causerie ? J’ai attendu ce moment pendant toute une vie.

Il y eut quelques instants de silence puis Jésus prit la parole et dit : Dans le calme de cette heure, je voudrais que vous sachiez que le Père à qui je parle et qui demeure en moi est celui même qui demeure en vous tous. Chacun peut lui parler et le connaître aussi intimement que moi. (…)

Le premier pas consiste à posséder la pleine maîtrise de toutes vos activités extérieures de pensée, d’âme, et de corps, avec l’idée dominante que vous cultivez l’habitude de la perfection, l’habitude de Dieu, du Christ de Dieu. Où que vous vous trouviez, pensez à la perfection, à Dieu, chaque fois que l’idée vous en vient, aussi bien durant votre travail que durant votre repos. Percevez en vous cette présence parfaite. Prenez l’habitude de considérer comme votre vrai moi la présence du Christ de Dieu.

Faites ensuite un pas de plus. Percevez une divine lumière blanche, éblouissante de pureté, émanant du centre même de votre corps. Voyez-la jaillir avec une telle splendeur et un tel éclat qu’elle finit par rayonner de toutes les cellules de votre corps, de tous vos tissus, muscles ou organes.

Puis voyez le vrai Christ de Dieu qui se présente triomphant, pur, parfait, et éternel. Non pas mon Christ, mais votre vrai Christ de Dieu, le seul véritable fils de Dieu, la divinité qui triomphe de tout. Allez de l’avant et proclamez qu’elle vous appartient de droit divin. Elle sera vôtre aussitôt.

Chaque fois que vous dites « Dieu », sachez pertinemment que vous présentez Dieu au monde. Ce faisant, vous lui rendrez plus de services qu’en me présentant comme Christ de Dieu, car il est bien plus grand et plus noble de vous voir vous-mêmes comme le Christ de Dieu et de présenter vous-mêmes Dieu aux hommes.

Mais vous marchez à reculons et vous m’adressez des prières afin que j’intercède pour vous. Tant que vous ne faites pas de moi une image ou une idole que vous suppliez, vous reconnaissez les qualités de Dieu qui se manifestent à travers moi. Mais aussitôt que vous me représentez par une image sculptée, vous m’avilissez et vous vous débauchez. Il est bon de percevoir l’idéal que je représente et de l’incorporer complètement. Alors nous ne sommes ni séparés les uns des autres ni séparés de Dieu. C’est ainsi que l’homme triomphe du monde.

(…) »

Fin de citation.