mercredi 25 mars 2015

Révolution Vazimba (fin)

Peinture sur mur et crédit photo: Vahömbey.

Point d’ordre

Pour parvenir à ses fins, clarifier autant que possible ce qu’il entend par Révolution Vazimba, l’auteur dévoile sans fard comment il procède. Intuition aguerrie par une observation méticuleuse associée à la déduction logique.

La principale clé utilisée pour ce faire est la méditation Zen qui lui assure une qualité optimale de son Zanshin, vigilance aiguë favorisée par une décontraction quasi-totale. Voir à ce propos, l’article « Mon secret rarement révélé, la méditation. (…) »

Pour s’ouvrir l’esprit au maximum, quitte parfois à se faire violence dans certaines situations, il s’est tout le temps imposé de désapprendre continuellement. Se débarrasser volontairement de ce qui aura été appris, ailleurs ou ici au pays.

Laisser se décanter les acquis. Se démouler de la standardisation, au point de jeter au feu tous les diplômes, les attestations et les certificats accumulés durant des années d’apprentissage formel.

L’unique qualification ardemment désirée, celle qui ne s’affichera jamais sur les murs de son bureau d’ailleurs vierges de ce genre de fatras, est le précieux « Diplôme Kiranyl ». Celui-là ne lui sera délivré qu’à la fin de son dernier soupir.

Ce sera quand il aura fini de bourlinguer par-ci par-là. Sur terre comme dans les sphères que les tours opérateurs n’offriront jamais comme pack prêt-à-consommer sur simple présentation de carte de crédit.

Des tonnes de documents, juste une manière amusante d’en parler, qui lui auront usé les prunelles, seul demeure comme fidèle compagnon de route « La Vie des Maîtres » de Baird T. Spalding. Ce livre-là lui est spirituellement inusable même s’il en est déjà à sa troisième enveloppe de couverture comme on lui aura appris à le faire dès l’école primaire.

Pour les besoins de recoupement, de vérification et de précision, surfer sur internet lui suffit amplement. Puis de temps en temps, des livres rares se mettent sur son chemin. Que ce soit dans les kiosques des bouquinistes d’Ambohijatovo ou grâce à des amis érudits auxquels il témoigne présentement toute sa reconnaissance.


Peinture sur mur et crédit photo: Vahömbey.
 Compte-rendu d’étape

Si la vieille âme qui gouverne l’auteur avait décidé de se réincarner sous son identité actuelle, c’est pour une mission précise. Aider la Révolution Vazimba à se réaliser en temps et en heure. Il n’y a rien de mystérieux, ni de magique et encore moins d’ésotérique dans ces propos.

Le lecteur intéressé n’à qu’à s’informer, entre autres sources, sur les Pythagoriciens (500 avant J-C) et leurs procédés mnémotechniques. C’est à la portée de n’importe qui. Il suffit de le vouloir et de préserver dans la démarche. Celui qui n’abandonne jamais, quelles que soient les difficultés, finira par savoir de quel ailleurs il vient et qu’est-ce qu’il à faire dans cette vie-ci.

Après plus d’un demi-siècle à endurer les pires épreuves et les plus humiliantes des déconvenues, il a été offert à l’auteur de vivre intensément au-delà du dicible le glas de la Révolution Vazimba. C’était le 19 février 2015 de 2 heures 47 minutes 15 secondes à 3 heures 07 minutes du matin. Indescriptible bouillonnement d’énergie vitale ! Le plus sensationnel qu’il ait jamais connu.

L’auteur l’avait déjà laissé entendre dès son article du 01 février 2015 : « Galère sur terre, mystères de l’univers ». http://fanambinanamadagasikara.blogspot.com/2015/02/galere-sur-terre-mysteres-de-lunivers.html

Inutile de lui reprocher sa manière d’exprimer en demi-teinte, toujours en clair-obscur, son avis sur ce genre d’éventualité.

Cela tient au fait que si le passé vécu est inscrit à jamais dans la mémoire géante de l’humanité, l’homme dispose à volonté de son immédiat pour décider de son futur, du plus proche au plus lointain. L’avenir a comme caractéristique d’être riche de possibilités infinies. Quelle que soit leur capacité prémonitoire ou leur degré de connaissances du caché, les initiés ne s’accorderont jamais le droit d’être péremptoire à propos du futur.

Si Dieu-Créateur s’y abstient, raison pour laquelle il délivre aux humains le libre arbitre, pourquoi les initiés se hasarderont-ils à le faire ? Même les plus grands prophètes de tous les temps ne se sont jamais exprimés de manière rigoureusement explicite. Il leur a toujours fallu des interprètes qui, malheureusement, s’immiscent à leurs places au fil du temps. Mais c’est chose courante.

Tant qu’ils se trouvent en phase de recherche puis d’attente de confirmation, les initiés s’astreignent au principe du clair-obscur. C’est une question de discipline qui les régit presque tous. Leur intégrité en dépend. Donc, non-négociable.

La confirmation finalement obtenue, le face-à-face d’égal à égal contre les hordes obscures pouvait enfin commencer. Depuis le temps que ces dernières détenaient le contrôle de la citadelle, le monopole du « lakam-panorona », pour asservir Madagasikara à leur gré. Mais qu’on ne se méprenne ! Rien n’est gagné d’avance. Aucune garantie.

Qu’on comprenne clairement les propos de l’auteur dans le sens suivant. Le compteur est enfin redevenu à zéro. Un nouveau match commence. C’est à celui qui atteindra et occupera le premier le « lakam-panorona », le centre névralgique hautement stratégique pour le devenir de notre pays. Lequel est aussi à comprendre, dans ce contexte de la renaissance, comme « lakam-panorina », cœur de la refondation.

Comment s’armer individuellement dans cet affrontement ? Où trouver des armes nucléaires, chimiques et tout le bataclan ? Justement non ! Pas du tout. Au contraire, tout à fait au contraire.

Primo, les précéder sur le terrain du quotidien sans leur donner le temps de se réorganiser. Secundo, faire face à leurs projets d’affrontement en adoptant la posture adéquate : la sérénité.

A l’image du moine zen qui s’est maintenu en zazen comme la montagne. Alors que virevoltaient autour de lui des militaires enragés qui tenaient à le trucider. Malgré leurs vociférations belliqueuses, garder un profond silence. A leurs velléités de guerre, répondre par la paix intérieure. Grâce à la non-violence, s’installer sur la crête de leur violente déferlante.

Tertio, soumettre la brutalité par la douceur.

Les fidèles disciples de O senseï Morihei Ueshiba sont ici les mieux placés pour comprendre les propos de l’auteur.

Il serait maladroit, voire nuisible, de faire des incantations sans fin du genre « Révolution vazimba, révolution vazimba, révolution vazimba, … ». Non, pas la peine d’en faire un déréglé mantra. Juste laisser les choses s’accomplir à leur rythme. Faire confiance à leur intelligence. 

D’elle-même, la Révolution Vazimba est suffisamment intelligente pour se créer son propre processus d’accomplissement. Elle est totalement autonome. Ne la dérangeons point. Evitons de l’imbriquer dans la confusion de nos encombrants sentiments de doute, d’inquiétude et de peur. Faisons taire nos angoisses. Disciplinons nos pensées.

Au lieu de penser à elle, pensons à nous. Ce qui se traduirait dans le langage des croyants par  « Laissons Dieu tranquille. Offrons-Lui toute latitude d’œuvrer pour nous.»

Quant à nous, devenons Mpanazary. Toutes les définitions possibles ont été déjà fournies à ce sujet. Devenir Mpanazary est le meilleur moyen d’activer notre Génome Vazimba. Ce sera amplement suffisant pour accomplir la part de travail qui nous revient.


Peinture sur mur et crédit photo: Vahömbey.
De l'individuel au collectif

C’est simple sur le plan individuel. Par contre, des dispositions drastiques sont à prendre au niveau da la Nation. La plus importante d’entre elles concerne la réconciliation nationale. L’auteur ne s’étendra pas ici sur les aspects techniques de la justice transitionnelle qui doivent absolument en épauler le processus.

Comme nous sommes en pleine période de reprogrammation galactique en faveur de la Révolution Vazimba, il apparaît judicieux d’entamer la réconciliation nationale sous l’angle de notre identité originelle vazimba.

Avant de décrire cette nouvelle étape, mettre les points sur les « i » s’avère nécessaire. Notre précision se veut nette et claire. Faire de notre identité originelle vazimba l’ancrage idéologique de la réconciliation nationale n’exige point, ni en soi ni d’une manière ou d’une autre, l’exécution d’un « fomba » - pratique rituelle - particulier.

Libre à chaque communauté de marquer cette accointance avec ses racines vazimba par des rites traditionnalistes ou des cultes modernes selon ses habitudes culturelles. Quoiqu’il en soit, l’évidence suivante mérite d’être mise en exergue.

Selon les éclaircissements donnés dans l’article précédent, les Vazimba n’avaient comme ancêtre que le Créateur lui-même. Ils devaient donc, selon cette optique, être connectés directement et en permanence avec Dieu. Mpanazary, ils n’avaient besoin d’aucun culte. Il leur suffisait de vivre pleinement leur état mpanazary.

Dans cette logique, s’astreindre à un quelconque culte des ancêtres à leur égard serait se faire offense à soi-même. L’implication est sans appel. S’y prêter dénature l’idée même de mpanazary et trahit un manque flagrant de maturité spirituelle.

Aussi, l’auteur préconise-t-il de délaisser toute tendance au culte des ancêtres à leur égard. Il n’y a pas à les glorifier sous une forme ou une autre. Ils avaient bien vécu leur temps. A nous, aujourd’hui, de faire mieux qu’eux. Verser dans leur mystification serait une grossière erreur indigne d’un Mpanazary digne de ce nom.

Activons nos génomes vazimba en sublimant leur état d’esprit. Ce sera à la fois plus sain et nettement plus efficient. 

Poursuivons. Comme la justice transitionnelle recommande de réduire les récriminations historiques, commençons par rendre justice au concept Vazimba. Historiquement, celui-ci se sera fait principalement malmener par  deux conquérants intransigeants. L’un, d’ailleurs le plus récent, était français. De ce côté, il y a tant et tant à se pardonner mutuellement.

Le geste le plus libérateur à attendre des dirigeants actuels de La France est de restituer à Madagasikara l’entière souveraineté malagasy sur les Îles Eparses. Ni géopolitique ni autres moult raisons, l’impérieuse exigence évoquée dans ces lignes concerne le Sacré. Que La France l’admette enfin. Même sans y rien comprendre.

Techniquement, même si La France d’aujourd’hui n’a pas à s’immiscer dans le cadre de notre réconciliation nationale, l’histoire partagée l’y inclut de façon indirecte. Trop de nos ressortissants auront sciemment collaboré à l’exécution de ses desseins colonialiste et néocolonialiste. D’où cette épine bubonique des Îles Eparses. Régler proprement cette question favorisera la réussite de notre réconciliation entre Malagasy.


Peinture sur mur et crédit photo: Vahömbey.

Vers la conciliation

L’autre conquérant était les dynasties monarchiques épaulées par les savants Antemoro.

L’auteur  leur adresse, par la présente, des suppliques publiques. Il les supplie en rampant par terre, « mandadilady mihosom-bovoka aman-tany », de faire le premier pas vers les descendants des Vazimba.  Il en existe qui s’en revendiquent, même timidement.

Par exemple, à Antehiroka. Très faciles à joindre puisqu’ils y tiennent cultes syncrétiques. Ils assument encore, quoique fort discrètement, des charges hautement symboliques dans la cosmogonie malagasy.

Pour preuve, personne ne s’aviserait de toucher aux Fitomiandalana sans leur agrément. Ce serait insensé au point de devenir dangereux. C’est véridique. Qui n’a pas entendu parler de l’ignominie du  transfert des reliques commandité par un célèbre Chef d’Etat, il y a à peine quelques années ? Et dont tout le monde subit encore les conséquences maintenant ?

Nous sommes désormais en république. Que les descendants des  rois et des princes ainsi que ceux qui s’honorent de titres héréditaires de noblesse partout à Madagasikara, prennent la peine de faire la paix avec les descendants de Vazimba qui ne sont ni andriana, ni hova, ni andevo mais vazimba.

Dans le même ordre d’idées, le plus grand des honneurs est à devoir au sage d'entre les sages. L’auteur s’incline bien bas avant d’oser citer présentement le bien-nommé Ralitavaratra.

Parmi ses successeurs dans l’histoire, certains avaient dévié de sa ligne directrice et s’étaient laissés submerger par des intérêts personnels au détriment de la sacralité de leur mission. Au point de se laisser corrompre et de souiller leurs excellentes aptitudes dans le cercle vicieux de la versatilité du pouvoir politique à différentes époques, dont celles de la république.

Aux sages descendants du grand Ralitavaratra et qui se conforment encore vaillamment à l’éthique de cet exceptionnel précurseur du fihavanana dans son sens le plus noble,

« L’auteur  adresse, par la présente, des suppliques publiques. Il les supplie en rampant par terre, « mandadilady mihosom-bovoka aman-tany », de faire le premier pas vers les descendants des Vazimba. »

Faisons fi de tout orgueil puisque les circonstances de la Révolution Vazimba l’exigent désormais. Chaque camp se sera fait suffisamment meurtrir au cours d’une histoire partagée pour admettre qu’il est grand temps de remettre entre eux le compteur à zéro.

Dans le sillage de ce gentlemen agreement, les prochains candidats aux présidentielles malagasy seront bien inspirés de réfléchir désormais sur nos propos avant d’aller se faire adouber dans certains terroirs habituellement sacrés du Sud-Est comme ils avaient l’habitude de le faire. Des processus de purification doivent s’opérer avant que ces terroirs ne puissent se régénérer et leur servir à nouveau le « hasina » si convoité.

Incidemment, l’auteur aura appris un fait loin d’être divers. Un vieux crocodile sacré, inoffensif depuis toujours, y aura récemment mordu deux descendants supposés d’Andrianampoinimerina. Avant de s’enfuir et de disparaître. Bizarre ! Le crocodile et le « hitsikitsika » étant des animaux-totems vazimba. A notre humble avis, un signal fort qui vaut avertissement.

Ainsi peuvent se résumer les points les plus saillants. Bien sûr que d’autres multiples tiraillements jalonnent notre histoire selon les zones géographiques concernées. Ils méritent tous notre attention dans la mesure où la notion même de réconciliation enjoint à tresser, quitte à raccommoder, la concorde entre toutes les factions en désaccord. Le concept de « ziva » doit se revigorer pour y contribuer.

Même rien qu’une seule vie humaine perdue à cause d’une injustice historique exige réparation. La quiétude n’enfantera le progrès qu’à ce prix. C’est-à-dire sans compensation évaluable qui ne se précède d’un sincère élan de cœur.


Peinture sur mur et crédit photo: Vahömbey.

Rohotanim-bazimba

Toute réconciliation sociale, souhaitée nationale, a intérêt à se faire précéder d’une conciliation d’ordre  idéel. Voyons les atouts dont nous disposons du côté des idées dites abstraites, à tort ou à raison, dont nous ressentons pourtant les effets au quotidien.

Dans le cadre de la Révolution Vazimba, la lecture spatiale jouit d’une place prépondérante. S’entend par espace le territoire national terrestre, maritime et aérien. Hormis les considérations conventionnelles dont usent et abusent les propriétaires des satellites qui nous espionnent continuellement, nous disposons de notre propre grille de lecture spatiale. Le Rohotanim-bazimba.

Soulignons d’emblée que ce modèle-ci n’a nulle prétention d’être unique en son genre pour Madagasikara. D’autres équivalents peuvent coexister avec lui selon les points centraux telluriques de référence. Dans le Sud comme dans le Nord, l’Est ou l’Ouest.

Les meilleurs connaisseurs parviennent à les hiérarchiser en majeur ou mineur selon l’intensité de leurs émanations énergétiques. L’astuce consiste à savoir recouper leurs zones d’influence quand il s’agit de déterminer avec précision certaines données, d’ordre personnel par exemple.

Avec l’aide d’un spécialiste du Système d’Information Géographique dont nous tairons le nom par discrétion, nous avons pu géolocaliser le Rohotanim-bazimba. Son centre se trouve du côté alakaosy du Lapan’i Besakana, jouxtant le palais de Manjakamiadana. Là s’était établi l’inspiré Vazimba Andriampirokana en son temps.

Ce point tellurique fondamental a toujours fait l’enjeu des conquêtes du pouvoir politique ici au pays. Aussi, n’y-a-t-il nullement à s’étonner que de là se soit érigé le royaume de Madagasikara. Là aussi s’était-il éteint à force de négliger les recommandations éthiques vazimba. D’ailleurs, avant de se faire déclasser par le pouvoir colonial qui lui aura préféré à raison Ambohitsorohitra. 

Peut s’y incendier tout ce qu’on veut. Ou s’y profaner les dépouilles et les reliques. Rien, absolument rien, ne parviendra jamais à en subtiliser l’énergie primordiale qui s’y ancre. Seul un futur Chef d’Etat Malagasy vraiment méritoire sur tous les plans, tel un authentique Mpanazary, pourra y établir siège symbolique.

Et ce, quel que soit son groupe identitaire de provenance – caste, ethnie et degré de métissage. Tout individu, même à 1% de sang malagasy, a loisir de prétendre au Génome Vazimba. Donc éligible au mandat de succession d’Andriampirokana pour occuper le siège symbolique vazimba dans l’enceinte du Rova de Manjakamiadana.

Par contre, l’auteur martèle. Encore et toujours. L’unique condition pour oser y prétendre, est de vivre comme un infaillible Mpanazary. Le jour où cette magnifique symbolique se produira, Madagasikara connaîtra une ascension fulgurante.

Cette mise au point établie, ci-après, les cartes dont l’auteur dispose du copyright. Elles représentent les résultats partiels de très longues et assidues recherches personnelles. Aux intéressés d’en faire bel usage, respectueux de l’esprit vazimba. L’auteur les met désormais à la disposition des Mpanazary désireux de s’accomplir de mieux en mieux. Ce sera à titre de contribution personnelle pour la réussite de  la Révolution Vazimba.

Alakaosy Besakana. Rohotanim-bazimba géolocalisé. Tous droits réservés.

Analamanga. Rohotanim-bazimba géolocalisé. Tous droits réservés.
Madagasikara. Rohontanim-bazimba géolocalisé. Tous droits réservés.

Utiles pour estimer et prévoir les avancées de la Révolution Vazimba, les précédentes indications d’interprétation spatiale servent à offrir aux lecteurs un minimum de connaissance sur les interactions des flux vitaux qui s’interpénètrent partout et à tout moment. 

Les lecteurs les plus perspicaces auront certainement déjà remarqué que les fameux Vazimba Behosy avaient surgi du côté de l'alakaosintany.

Et question des plus intrigantes, pourquoi avoir bâti le palais d'Etat en adimizanantany, en principe, exutoire vers le néant ? Pour contrer frontalement l'Alahamady ? Tout Président prudent pour son peuple et sagace pour lui-même en ferait un musée, ou autre chose, et éviterait de l'occuper pour exercer ses délicates fonctions. L'histoire récente y est loin d'être glorieuse pour ne pas dire le contraire. Les émanations énergétiques y sont connues pour être inhabituellement lestées. Ceci explique-t-il cela ?

A charge pour les intéressés d'établir la concordance des données spatiales avec les éléments d'information temporels pour se faire eux-mêmes lecture des réalités.



Peinture sur mur et crédit photo: Vahömbey.
Tetiandro

Le premier s’étend sur le moyen terme. Du 19 février 2015 au 19 mars 2026. Le second, qui a déjà débuté, nous sert de court terme. Du 20 mars dernier à mi-juillet de cette année-ci.

Moyen terme

19 février 2015. Copulation des luminaires au 0° des poissons. Début de la reprogrammation galactique. Rien qu’en se remémorant ce fabuleux moment, l’auteur s’émerveille à nouveau.

Cela concerne la planète terre tout entière avec Madagasikara en position avantageuse puisqu’il lui est donné de se raccorder avec son origine. Il ne tient qu’à tous ses habitants d’en être conscient, d’abord. D’adopter l’éthique vazimba, ensuite. Et enfin, d’inclure l’humanité entière dans une accolade généreuse.

Le monde comprendra enfin pourquoi le Malagasy est si placide avec son éternel sourire. De même, s’expliquera-t-on aussi son apparente indolence légendaire. Le fameux moramora qui s’accommode plus du temps comme durée à jouir que comme chronométrie à épuiser. Grand bien lui fasse d’avoir fait preuve de patience inusable jusqu’à ce jour béni du 19 février dernier.

Qu’importe le joug des injustices politiques, la dénaturation des soi-disant aides internationales, la falsification des relations entre l’illettré du fin fond de la brousse et les élites multiraciales les plus huppées, … Tellement fastidieux à énumérer comme les ordures ménagères. Désormais, tout ça à la poubelle.

Auparavant zombie malgré lui, le Malagasy dispose de la date du 19 février dernier pour commencer à raisonnablement espérer. C’était savoir quand enfin son temps arriverait qui lui manquait. C’est fait.

Les conjonctures seront au summum de l’un de leurs pics de potentialité à partir du 19 mars 2026. Ce jour-là, dans onze ans, les deux Alimanaka Antemoro et Ntaolo verront leurs Alahamady coïncider. Comme tous les 33 ans. Les espoirs les plus fous seront permis. Indescriptible comme panel d’opportunités. 

Tous les bienfaits apparaîtront comme par enchantement au creux de la main de tous ceux qui s’y seront dès maintenant préparés. Ce sera LE jour de la chance. Celui de la phase du début de maturation de la Révolution Vazimba.

Il appartiendra à l’électorat malagasy de choisir avec soin ses principaux dirigeants, et tout particulièrement le Président, à compter de ce jour-là pour que l’abondance et la prospérité se répandent sous tous les toits. Leur profil aura été suffisamment esquissé dans toutes les précédentes lignes pour que l’auteur n’ait plus à le refaire.

Le Malagasy manque de repères, répète-t-on partout. Il a du mal à se projeter dans le futur puisqu’il connaît mal son passé. Voile que l’auteur s’efforce de le lui débarrasser. Certes, rétorquera-t-on, mais philosopher sert surtout à l’intellect pour se masturber.

Entendu, soyons pragmatiques. Travaillons là-dessus comme en management. Etablissons un échéancier avec des délais à respecter et répartissons-nous les tâches. Première date butoir 19 mars 2026, faisons-en le jour J pour remonter jusqu’à maintenant. Puis, dans nos vies respectives, séquençons notre perfectionnement chacun à notre manière, selon ce qui nous correspond et tel que nous le souhaitons. Etablissons des sous-objectifs faciles à réaliser par petites étapes.

Pourquoi pas ? Oui. Mais sans vouloir vous offenser, tout ça est compliqué. Le Malagasy lambda ne s’y retrouvera pas. Nul besoin de vouloir tout expliquer. Il suffit de faire savoir que la Révolution Vazimba est déjà en marche. Et que le 19 mars 2026, Madagasikara sera en mesure de véritablement décoller. Dès que cela se saura... L’idée, même considérée comme placebo, fera son effet. Vous croyez ? 

J’y compte bien ! Le quotidien rend si désespéré, misérable et abandonné. Or nous avons besoin de rêver afin d’espérer pour bien travailler. La perspective de la Révolution Vazimba ne peut que nous aider. En définitive, que nous manque-t-il sinon cette volonté, au moins de rêver ?!

Il ne se produit dans la vie de l’homme que ce qu’il pense. Le fameux libre arbitre !

L’enfer et sa cohorte de malfaisants n’existent nulle part ailleurs que dans la pensée mortelle de l’homme. C’est le pire piège pour le libre arbitre. Les laisse-t-il faire vaciller sa volonté de transcendance ? Et menacer son désir de se rapprocher de plus en plus de l’idéal de Dieu dont l’immanence déverse continuellement des bienfaits ? Le mal gonfle et se répand comme la fange pour déborder des égouts.

Ce que nous subissons actuellement à Madagasikara provient de nos pensées alarmantes, décourageantes et défaitistes. Voyons combien c’est vrai dans les médias et sur internet, sur facebook. Il ne s’y rapporte que les pires choses sur le plan des actualités nationales, au moins à 60 %. C’est déjà trop ! Intox, lamentations, récriminations, etc. Dès lors faut-il s’étonner que les choses semblent aller de plus en plus mal ?

Réordonnons nos pensées dans le sens du bien ! Maîtrisons notre libre arbitre ! Et remettons-nous à rêver. Nous savons tous combien le rêve est un puissant moteur psychologique puis agissons exclusivement dans le sens de notre désir du bien, collectif d’abord avant d’être individuel. Contraignons-nous à espérer tant que le soleil brille au-dessus de nos têtes. Il s’agit d’acte délibérément volontaire quels que soient les aléas. Avançons, avançons, avançons.

Nous fallait-il des repères temporels pour mieux nous motiver ? Le 19 février dernier comme début. Et le 19 mars 2026 comme premier objectif.

Pour nous façonner d’ici là en commençant tout de suite ? Les deux dates ci-après peuvent s’interpréter à cet effet.


Peinture sur mur et crédit photo: Vahömbey.
Court terme

Même si la célébration du dénommé « Taombaovao malagasy » - Nouvel an malagasy – prête à de vigoureuses controverses, l’auteur s’y attardera peu. A peine si quelques remarques s’imposent. La légitimité de ce genre de dénomination, vu ce qu’il représente, gagnerait à être légalisée officiellement pour devenir authentiquement valable.

Mais il faut aussi comprendre que le « forcing » lui limite les risques d’être rejeté du côté des calendes grecques tout en esquivant le carcan de l’appellation alahamadibe jugée païenne par une certaine opinion religieuse. N’empêche ! L’autre avis qui maintient urbi et orbi leur date pour mi-juillet mérite aussi d’être considéré dans le cadre d’une conciliation idéologique.

L’Alahamady pour le 20 mars dernier répond à un comptage lunaire d’origine antemoro. Nous avons déjà abordé les déchirures historiques qu’il laisse supposer. Celui pour mi-juillet prochain se revendique ntaolo – ancien – et se compterait en soli-lunaire. Un autre qui évite, pour le moment, de trop se prononcer serait surtout soli-terrien. Il s’agit du calendrier vazimba – archaïque.

Si la chaleur et la lumière du soleil ne sont que des virtualités extraites d’abord de la terre avant de se faire réfléchir par l'éther et renvoyer à nouveau sur terre, force est de reconnaître une certaine hiérarchie d’influence: terre puis soleil et enfin lune. Hypothèse peu courante mais qui vaut le détour. S'en déduirait, conformément à la nature, un ordre de préséance qui placerait l' alimanaka vazimba en tête, suivi du ntaolo avec l'antemoro en fin de chaîne. Matière à réflexion.

Au vu de ces considérations, l’éthique personnelle du Mpanazary lui conseillera d’éviter de prendre publiquement position jusqu’à ce qu’un jour, une convention formalise la convergence idéelle entre les protagonistes.

Entretemps, le Mpanazary a mieux à faire. Parfaire son osmose avec Le Créateur, l'assumer et le proclamer. Tout comme Jésus, malgré la colère des juifs, a osé assurer « Je suis Le Christ ». Le sage du Védanta, dans son contexte, « Je suis Dieu ». Ralitavaratra face à ses détracteurs : « Je suis le Coran ».

Le Mpanazary, vibrant d’osmose avec Le Créateur, confiera « Je suis l’alimanaka ». Et par extension, « Je suis le rohotany ». Loin d’être blasphématoire, de telles affirmations sont pleines de bon sens. Elles signifient que quiconque sans exception a tout loisir de faire comme eux, voire mieux. C’est une question de légende personnelle à parachever avant de quitter la terre pour ne plus avoir à y revenir en tant qu’humain.

Un Mpanazary accompli est censé parvenir à se gouverner avec suffisamment de maîtrise de soi pour s’ajuster correctement avec tout centre du rohotany où qu’il aille. De même se préoccupera-t-il peu pour lui-même de l’alimanaka. Comme s’il disposait d’un convertisseur intégré, tout vintan’andro lui convient. Quant à sa clairvoyance, elle se suffit du sikidy an-kandrina par le biais de son châkra indigo. C'est le sixième, celui qui correspond à la note musicale LA.

Tout ceci tombe sous le sens pour quelqu’un qui est en lui-même le temple où Dieu réside. Les paramètres extérieurs tels le rohotany et le fanandroana lui sont secondaires. Il est vrai que sa connexion directe avec le Créateur ne manque presque jamais de lui alourdir les tribulations de l’existence humaine. Mais c’est dans l’ordre des choses. « Hazo avo, alan-drivotra ». Plus l’arbre gagne en hauteur, plus il se fait malmener par les vents.

Que tous les Malagasy deviennent ce Mpanazary-là ! C’est le souhait le plus profond de l’auteur pour ses compatriotes. Bénis sont ceux qui y parviennent.


Peinture sur mur et crédit photo: Vahömbey.
Alahamady antemoro

Que révéler au grand public pour que les pas s’ajustent pour tous les Malagasy ?

Les différents petits signes lisibles, autant sur terre que dans le firmament, par les connaisseurs avertis ont révélé que le tsinana du mois de mars, relevait autant de l’Alahamady que de l’Alakaosy. D’ailleurs, en plein équinoxe. A la fois apaisant et violent ! Bizarrement singulier. Annonciateur d’un  « chaos symbolique » dans le sillage du point zéro du 19 février dernier ?

 « Vato ambody riana, tsy mikorontana fa maka toerana ». L’Alahamady indiquerait que les choses reprennent leurs places véritables. L’Alakaosy, par contre, évoquerait les soubresauts d’un zébu récalcitrant. Omby volavita malaina ho ziogaina ?Mandà tompo ! Mandiny mpamerina an-doha.

Tout est donc possible entre ces deux situations extrêmes d’ici mi-juillet. Maka laoniny ny toe-draharaha, noho izany misavika atsy, miankapoka aroa. La terre se réveille pour ajuster Madagasikara dans sa ligne d’orbite originelle. Des affrontements, peut-être meurtriers, sont envisageables dans une très courte perspective. Rébellion, révolte, … ?

Si le peuple est alakaosy, les dirigeants représentent l’alahamady. Ces derniers seront-ils suffisamment circonspects dans ce genre de configuration évoqué par l’auteur ? L’avenir proche le dira. Souvenons-nous du principe : L’Alakaosy sert de levier à l’Alahamady

Dès lors, comme la désignation de l’Alahamady pour cette fois-ci se circonscrit au lunaire, donc satellitaire, … Il y aurait tout à craindre pour l’intégrité de la vie humaine. Sauf extrême sagesse du Président de la République.


Peinture sur mur et crédit photo: Vahömbey.
Alahamady ntaolo

Et vers-mi-juillet prochain quand se célèbrera l’Alahamady ntaolo ?

Celui-là se targuera d’être plus ancien avec sa justification soli-lunaire. Théoriquement, plus… Consistant. Interprétation comme tant d’autres et qui n’engage que son auteur, cet alahamady-là témoignera d’un regain de forces pour la Révolution Vazimba.  Surtout si la période qui la précède s’entache de sang humain dont le Vazimba est absolument, en principe, fady.

Dans le contexte de la Révolution Vazimba, du moins pour cette année-ci, c’est cet alahamady-là qui sera plus déterminant. D’autant plus que l’autre alimanaka lui assigne l’Alahasaty. Ce dernier renvoie à la nuit, l’obscurité, l’occulte et la sorcellerie. Qu’en conclure ? Pour l’auteur, inutile de conjecturer. Il laissera aux devins le soin de spéculer. Comme il se refuse d’en être un, il se contentera d’une seule assertion.

L’Alahasaty est aussi, par définition fort connue des paysans agriculteurs, favorable à la germination. Se voulant résolument optimiste, l’auteur avancera que l’état de toutes les réalités possibles gagnera en lumière à partir de mi-juillet. La conjonction Alahamady  ntaolo et Alahasaty antemoro promet, sous cet angle résolument subjectif, d’être de bon augure. A condition, bien sûr, que les humains le veuillent bien. A commencer par les dirigeants et le Chef d’Etat.

Avertissement de haute importance. Les conjonctures supra-physiques et les prévisions ou autres interprétations à leur endroit  n’ont de valeur que ce que les hommes leur accordent. Donc, libre arbitre. Encore et toujours. La tournure de leur existence dépend de la pensée des hommes.


Peinture sur mur et crédit photo: Vahömbey.
Mada-Gasi-Kara

S’étant déjà presque trop avancé en sa qualité d’interprète des  réalités masquées, l’auteur se limitera aux dernières remarques suivantes au sujet des vintana.

Le signe fondamental de l’Alahamady, situé au Nord-Est, représente le sacré. Disons qu’il lui est dévolu dans un espace donné de symboliser la jonction entre l’immanence et la transcendance. Voilà pourquoi les Malagasy se tournent généralement vers le Nord-Est pour leurs invocations et leurs prières. Simple logique du géomagnétisme.

L’Alakaosy est du côté Nord-Ouest, juste avant le coin de l’Adijady. Il inspire les pires craintes pour le commun des Malagasy. Que de légendes à son sujet ! Et surtout d’interdits. Les pires malentendus se véhiculent à son encontre du fait qu’il serve de levier naturel à l’Alahamady. Il a charge de transcender l’Alahamady. C’est le signe du peuple face à son souverain qui est Alahamady. Madagasikara porte le vintana majeur d’Alakaosy.

L’Alakarabo précède l’Alakaosy dans la lecture habituelle du rohotany. S’y trouve la porte principale des habitations traditionnelles. Ce vintana symbolise la production agricole et l’abondance liée à la terre. En un mot, la glèbe. Témoignage social de la solidarité des acteurs économiques, il sert à magnifier l’horizontalité des vivants dans un monde opposé à celui des défunts. Même si les durs efforts du labeur champêtre lui sont attribués, la douceur de vivre propre aux périodes fastueuses des récoltes le sont aussi.

Ces trois vintana retiennent particulièrement notre attention en songeant aux hardies théories de Xhi&Màà sur l’origine probable du nom de Madagasikara : al-ha-MADY ; al-a-KAOSY ; al-a-KARA-bo.

L’auteur évitera de s'expliquer à la place de ces respectables personnalités pour uniquement s’en tenir à la singularité du rapprochement.

MADY – KAOSY – KARA pour MADA-GASI-KARA

Quel crédit y accorder ?

Un petit indice pourrait peut-être ouvrir le chemin à certaines supputations. Le roi Rabiby - aïeul du roi Ralambo - aurait été celui qui avait transformé en arabe les appellations vazimba des vintana. Et vu qu'il s'appelait Al-Habib, ...


Tel un senior consultant en ingénierie culturelle qu’il est dans sa vie active, mais cette fois-ci avec comme commanditaires les lois supérieures, l’auteur propose les recommandations ci-après. En lieu et place de conclusion.


Peinture sur mur et crédit photo: Vahömbey.

RECOMMANDATIONS

La Révolution Vazimba ne souffrira d’aucune résilience de la part de tout être vivant.

Que le foncier et les ressources naturelles fassent l’objet de dispositions absolument rigoureuses. Tout particulièrement, que l’or extrait de notre sous-sol ne franchisse plus jamais nos frontières.

Que La France se retire totalement des Îles Eparses pour les restituer définitivement à Madagasikara.

Que la gent de la noblesse malagasy reconnaisse ses origines vazimba et fasse preuve d’horizontalité dans leurs rapports avec la population en général. Cette humilité les grandira aux yeux de tous.

Que les sages Antemoro rencontrent leurs pairs Vazimba. Et qu’un nouveau protocole de concorde en naisse.

Que la République de Madagasikara fasse de ce protocole de concorde sa source de consécration.

Que les décideurs politiques et économiques de ce pays rectifient leur éthique et l’ajustent dans le sens vazimba.

Que chaque citoyen s’assume désormais en Mpanazary Vazimba et éduque sa progéniture dans ce sens.

Le rouleau compresseur de la Révolution Vazimba gagne de plus en plus d’élan.

Animé par un esprit de justesse sans nul pareil, il n’épargnera rien ni personne qui lui gênera le chemin. Malagasy comme non-Malagasy résidant ou en relation avec Madagasikara.

La Révolution Vazimba sera impitoyable tant qu'il s'agisse de la dignité du Malagasy depuis la nuit des temps et de l’intégrité de cette île sacrée qu’est MADAGASIKARA.

Peinture sur mur et crédit photo: Vahömbey.

AVERTISSEMENT 

Authentique descendant de Vazimba issu de l’Alahamadintany et du Karimbola, l’auteur a pleinement rempli son devoir d’information.

Il décline toute responsabilité pour la tournure des événements à Madagasikara à compter de ce moment.

« Manasa tànana, tompokolahy sy tompokovavy. 

Adalo ! Adizaoza !! Asorotany !!! »

Antsirabe le mercredi 25 mars 2015 à 19 heures.

RABEARISON Roland Dieu Donné Vahömbey






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12 A 10 Antsenakely
ANTSIRABE 110
MADAGASIKARA