mercredi 23 novembre 2016

" BLUES "

Crédit photo: ANAR.
Le Citoyen, parution du 05 novembre 2016.
Début de citation.
Vahömbey. Un nouvel album aux couleurs rock’n blues

Le patriarche n’a pas encore raccroché. Alors qu’il a annoncé en 2013 sa retraite musicale pour la politique, Vahömbey a sorti hier, un nouvel opus tout frais. Ce qui ne peut que ravir, cet artiste ayant marqué les années 80 et 90 par son rock’n blues. Composé de sept titres, ce cinquième album intitulé « Blues » porte encore ses traits distinctifs, à savoir sa voix particulièrement grave mais mélodique, des jeux de guitare blues avec des légères touches de tsapiky et de beko sans oublier l’enivrant son d’harmonica. Les oreilles finaudes des fans de premières heures y saisiraient même quelques impressions de déjà entendu. Entre autres, le prélude de « Karibo », le deuxième titre de l’opus rappelle le postlude de « Valy », un morceau de l’album « Bezoro », sorti en 2007. « Une signature et non un manque d’inspiration », estiment les fans ravis d’avoir cette galette à se mettre sous la dent. On trouve aussi dans ce nouvel opus un morceau intitulé « Hira fiarenana », une interprétation en malgache de l’intemporel tube « Redemption song » de Bob Marley.

Les amateurs de bonnes musiques ont connu le nom Vahömbey dès la deuxième moitié des années 80. L’enseignant et homme politique affiche pas moins de 30 ans quand il s’agit de carrière musicale. Ce qui ne l’empêche pas de collaborer avec les plus jeunes, et surtout d’autres bords musicaux. Pas plus tard que le weekend dernier, il a chanté sur scène avec le groupe de heavy-metal Rheg au Dôme RTA à Ankorondrano. Dans « Ndao am’zay » la cinquième piste de l’album, il fait un featuring avec le groupe de rap X’Crew. Sur un tempo rap, Ikaky Ravahö ou Rôla pour les proches, a ajouté un son de guitare rock. Une belle surprise, disent ceux qui l’ont entendu. A part la version physique (cd), l’album « Blues » est aussi disponible et téléchargeable gratuitement sur le site Soundcloud.

SOLOFO R.


Fin de citation

Crédit photo: ANAR.
Midi Madagasikara n° 10 109. Parution du samedi 19 novembre 2016.
Début de citation.

VAHÖMBEY. Zoom sur le bluesman.

On ne dit vraiment jamais adieu à ses premières amours ! Après s’être consacré, pendant un temps, à la politique, Vahömbey reprend finalement les choses là où il les a laissées et sort un cinquième album : «  Blues ».

En 1993, il clame haut et fort son amour inconditionnel pour le rock à travers « Rôkarôka ». Aujourd’hui, Vahömbey met en avant son côté bluesman à travers « Blues », un album de sept titres, fraîchement sorti sur soundcloud. Un album où on reconnaît de suite la signature du chanteur. Simple mais efficace ! C’est la devise que semble avoir adopté Ikaky Ravaho dans cet opus. Pas de fards ni d’artifices. Juste le son enivrant de son harmonica, ses jeux de guitare incisifs et sa voix grave qui accroche dès les premières notes.

Vahömbey, à travers « Karibo », « Miholiholy », « Longon’Ikopa », « Ampasimbe blues » ou encore « Drivin’ blues », met en avant son côté bluesman, sans oublier de mettre en avant le côté mélomane mais surtout rock qui sommeille en lui. Car l’un ne peut aller sans les autres. Et comme Vahömbey n’est ni de Tana, ni d’Antsirabe, et encore moins de Tuléar mais de Madagascar, il a fait en sorte de fusionner les rythmes typiques de là-bas, avec ceux d’ici. On dénote alors un soupçon de tsapiky ou encore de beko dans certains titres.

Reggaeman  et un brin fan de Bob Marley, l’auteur de « Lay malala » a décidé d’ouvrir le bal sur « Hira fiarenana », une version en malgache de l’incontournable « Redemption song » où il met en avant le Vahömbey patriote. 57 ans cette année mais moins quarante dans l’esprit, le chanteur a invité des jeunes rappeurs pour un featuring. « Ndao am’zay » porte alors la signature de X-crew. Vahömbey se laisse d’ailleurs gagner par le rythme et se prête volontiers au jeu.

« Blues », un album en téléchargement libre sur soundcloud, à découvrir absolument !

MAHETSAKA.

Fin de citation.

Crédit photo: ANAR.

Libre téléchargement, nouvel album " BLUES "
1. Hira fiarenana - 2. Karibo - 3. Miholiholy - 4. Longon' Ikopa - 5. Ndao am'zay - 6. Ampasimbe blues - 7. Drivin' blues.

https://soundcloud.com/vahombey-s/sets/album-blues-2016?utm_source=soundcloud&utm_campaign=share&utm_medium=facebook

Pour toute prestation musicale de Vahömbey, 
Phone: +261 34 08 720 04 
Mail: vahombey@gmail.com

mercredi 17 août 2016

57 TAONA !


Hatramizay niainako izay, 
nampikorosoan'ny mpitondra hatrany ny fireneko. 


Koa hanao izay tratry ny aiko aho anarenana izay tsirambin'ny tànako, 
mandrapahataperan'ny fihazakazahako.


Jour J - ...

 

vendredi 22 juillet 2016

JOLAY 2016

12 jolay “ Tolona ho an'ny Fahafahana ” Antananarivo.






Don-tany sy kapo-tandroka ! 

Santatra ambavarano, ny manetsa be efa ho avy.


50 / 50
Sambatra kokoa isika rehefa miadàm-pinaritra ihany koa ny manodidina antsika.
Tian’Andriamanitra Fitiavana hiadàm-pinaritra avokoa isika mianakavy tsy ankanàvaka. Ary misàsatra lalandava ho an’izany ny anjely masina. 50 % no anjaran’izireo.
Adidintsika olombelona tsirairay avy ny manatanteraka izay lahàsa tandrify antsika hisian’io fiadanàm-pinaritra io: 50 % be izao !
Tiantsika ho vanona ny Malagasy ? Ndao samy hanao izay tokony atao.
Kanosa izay mihalangàlana ny sehatra fampiharana ara-pôlitika kanefa be menomenona eny antsisin-kianja. Maty eritreritra izay mipitrapitra toa valala voatango, miraviravy tànana anoloan’izao haratsian’ny toe-piainàm-pirenentsika izao.
Manome alahelo ny anjely masina mpanampy antsika isika raha vao minia mitazàm-potsiny, mivàvavàva nefa tsy manao n’inon’inona.
Ilaina ny basy vava raha sahy miatrika vava basy.
Hoy ny kristianina katôlika: « L’exercice sincère et correct de la politique est l’expression la plus appréciable de la charité chrétienne. »
Maro amintsika no mitonona ho kristianina. Tsakotsakoy io ventin-kevitra io. Dia ampiharo am’izay.


Hoy ny bouddhiste: « Etre éveillé, ce n’est pas s'hypnotiser de grande lumière et ne plus bouger pour s'en repaître à satiété. Etre éveillé, c’est diffuser la lumière. Oser affronter l’obscurité. Balayer autour de soi. Nettoyer. Quitte à saisir les immondices et les déchets avec les mains pour les enterrer. Et en faire de l’engrais. »
Maro amintsika no mihambo ho bouddhiste. Ndao ampiharina io ventin-kevitra io raha te-ho « éveillé » tokoa isika. Goavana ho antsika bouddhiste ny antsoina hoe « éveil ».
Tsy « état » fotsiny ny antsoina hoe « éveil » fa ACTION indrindra indrindra.

NAMASTE… !
Andriamanitra ao anatiko ao, manaja sy manome voninahitra an’Andriamanitra ao anatinao ao. 50 / 50.
« Namasté …! »


" Namasté...!"




mercredi 22 juin 2016

IDENTITE MALAGASY

Publication avec l'aimable autorisation des responsables du magazine de la femme, ESSENTIELLE Madagascar. N° 46. Juin 2016.

Extraits de l'éditorial de Haingo RARIVOSON, rédactrice en chef, page 4. Début de citation :

« Pour ce numéro de juin, mois de la fête nationale, parlons d’identité malgache. « Malagasy », rectifierait Vahömbey Rabearison, senior consultant en ingénierie culturelle, notre intervenant dans la rubrique Grande interview. Mais par respect d’un standard de correction, n’en déplaise à cet ami très éclairé et farouche défenseur de la langue malgache, nous retiendrons ce vocable controversé.

Quelle est la problématique de l’identité malgache ? L’enseignant de longue date, chercheur passionné et observateur attentif de nos vies et de nos mœurs pointe du doigt « la méconnaissance de ses fondements axiologiques. Autrement dit, de nos valeurs cruciales, particulièrement morales ». Cette problématique est aggravée par un système éducatif déficient, estime le chercheur. Il est en effet rare de trouver une école où l’on parle de notre Histoire, de nos valeurs, de nos traditions, de notre façon d’être et de penser ou même de la sagesse des Ntaolo

D’ailleurs, combien d’entre nous prendrait le temps de chercher les rares livres sur le sujet alors que nous dévorons tout ce qui touche le développement personnel ou le management ? Heureusement, les rites semblent se perpétuer. Heureusement, car tout ce qui relève du patrimoine culturel immatériel tend à disparaître. Cela, bien que le « Fihavanana » et le « Fahendrena », dont très peu en comprennent les fondamentaux, soient évoqués à tout-va…

Alors, posons-nous quelques instants pour une petite parenthèse introspective. Aujourd’hui, qu’est-ce qui fait de vous une Malgache ? Quelle est votre connaissance de nos traditions, de nos valeurs, de notre patrimoine, de notre Histoire, tout ce qui constitue notre ADN culturel ? De tout cela, que transmettez-vous à vos enfants ? Croyez-vous à un retour aux sources possible ? Avez-vous réfléchi à ce que cela pourrait vous apporter, à ce que cela changerait à votre vie et à celle des autres ? Fin de la parenthèse pour un début de projection.
(…) »
Fin de citation.

INTERVIEW, page 50. Propos recueillis par Haingo Rarivoson. Début de citation.


Revolisiôna Vazimba


Vahömbey RABEARISON est senior consultant en ingénierie culturelle à Madagasikara. Et récemment aussi en Centrafrique, une nation en pleine reconstruction après une guerre civile, pour partager son expertise auprès des étudiants en master 2 et des doctorants à l’Université de Bangui. Thème de ses recherches personnelles : « Revolisiôna Vazimba ».

Quand on parle d’identité malgache, qu’entend-on par identité ?

Une définition standard vous dirait : « Conviction d'un individu d'appartenir à un groupe social, reposant sur le sentiment d'une communauté géographique, linguistique, culturelle, économique et entraînant certains comportements spécifiques ». 

Bien sûr, c’est juste une indication d’ordre général qu’il convient de développer et d’affiner. Qu’il s’agisse de Malagasy ou d’autres nationalités, nous sommes d’abord des êtres humains. Aussi, avons-nous tous nécessairement en commun quelque chose d’universel. Viennent s’y ajouter les spécificités diverses. 

Voyez-vous, j’ai bien dit Malagasy et non Malgache. C’est déjà une forme d’affirmation identitaire. (Sourire).

Quelle est sa problématique aujourd'hui ?

D’une part, notre méconnaissance de ses fondements axiologiques. Autrement dit, de nos valeurs cruciales, particulièrement morales. Là, c’est le système éducatif qui s’annonce déficient. Non seulement la structuration, honteusement défaillante, de la scolarisation. Mais aussi et surtout la qualité de transmission des valeurs au sein de chaque foyer. Sachons qu’un enfant fait du copier-coller à 95 % de ses parents pour n’appliquer que 5 % de ce qui lui est dit et répété. Même mille fois !

D’autre part, notre manque évident de visibilité. Nous craignons trop le futur. Normal qu’on ait peur de l’inconnu. Sauf qu’il est du devoir des décideurs politiques de soutenir au maximum les chercheurs formels et/ou non-formels qui, aujourd’hui, travaillent dans l’ombre. Pour ne pas dire dans la misère. Que de génies ne laisse-t-on pourrir lamentablement dans ce pays !

A preuve, le Ministère de la Culture est le wagon de queue en termes d’attribution budgétaire. Quand on ne l’alourdit pas, par-dessus tout, avec d’autres secteurs-clés qui méritent aussi leurs propres titres de noblesse comme ceux de l’artisanat et du tourisme. Franchement aberrant. Comment voulez-vous que notre sentiment identitaire, fondé sur la fierté culturelle, puisse s’épanouir dans ce cas de figure ?

Forcément, aucune visibilité pour le citoyen. Faute de vision culturelle des politiciens régnants. Malheureux, non ?

Quels sont les fondements de l'identité malgache ?

Primo, le patrimoine génétique. Même celui - ou celle - qui ne dispose que de 1% de sang malagasy hérite du génome vazimba. Quelque soit, par la suite, son degré de métissage. Comme il s’agit de recherches personnelles en cours, nous éviterons pour l’instant de trop nous étendre sur ce sujet.

Secundo, le patrimoine historique. Enseignant de longue date et chercheur passionné, donc façonné pour être rigoureux, vous ne vous imaginerez jamais combien je suis mortifié par les manipulations abjectes héritées de l’interprétation coloniale de notre propre Histoire. Tellement ancrées dans nos manières de penser que devenues évidences avérées ! Bonté de bonté !!

A titre d’exemple, nos ancêtres ne seraient-ils tous qu’exclusivement venus d’ailleurs ? Juifs ou austronésiens et autres !? Allez demander aux spécialistes chevronnés qui lisent en sanskrit les sutra ou qui interprètent en hébreu ancien l’authentique kabbale pour vous étonner entendre prouver que des révélations sur la civilisation Atlante avaient aussi pris graine ici à la grande époque. Sans mésestimer le parallèle avec la Grande Lémurie.

Tout ça ! La colonisation et le néocolonialisme français, plus la mondialisation américaine, veulent totalement effacer pour nous aliéner à jamais.

Tertio, le patrimoine cognitif. Non seulement, la manière d’acquérir et d’activer les connaissances mais aussi la volonté de maîtriser le savoir lui-même. Quelle civilisation, dans le monde d’aujourd’hui, peut se targuer de disposer de ses propres techniques immémoriales de management du temps et de régie de l’espace comme la civilisation malagasy ? 

J’entends par là le Fanandroana, le Rohontany et le Sikidy. Sans oublier le Fanorona, haut-lieu d’apprentissage de la stratégie en tant qu’art absolu. Des groupes de chercheurs indépendants sont en train de les informatiser, encoder, numériser, etc. Le grand public malagasy y aura bientôt accès.

Nous osons espérer que la revitalisation des patrimoines suscités favorisera la renaissance des fondements axiologiques malagasy. Nous serons enfin fiers d’être Malagasy.

MADAGASIKARA - ROHOTANIMBAZIMBA Géolocalisé.

SIG établi par Niry RAKOTOSON et BEzoro - ingénierie culturelle (2015)

Y-a-t-il une façon de penser malgache ? Un courant de pensée malgache ?

Evitons de retomber dans les travers qui consistent à dévaloriser systématiquement les Malagasy névrosés par les crises politiques à répétition. Obnubilés par la politique ménagère de survie. Et ce, dans toutes les couches sociales. Survivre pour éviter de dégringoler. Survivre à tout prix. Quitte à sacrifier toute valeur. Même celle de La vie. 

Laissons les valets de la nouvelle colonisation s’en occuper. D’accord, voulez-vous ?

Bon. Courant de pensée, dites-vous. Bien sûr. Quoique parlons plutôt de divers courants de pensée. Celui de ceux que je viens d’égratigner. C’est le courant dominant. Pour le moment. Puis, au moins, le nôtre. Celui qui appelle de tous ses vœux une révolution en profondeur. Remise en question enrichie de proposition de solutions pour enfin convaincre le plus de Malagasy possible de raisonner en termes de pro-action.

Grand temps d’arrêter de se limiter à la naïve attitude de la réaction. Pire que mortel, c’est carrément criminel. Sinon, assassin.

Peut-on parler de philosophie ?

A mon humble avis, on ne parlerait de philosophie qu’au niveau personnel. Dès qu’il s’agit de groupe, a fortiori de nation, il sera plus adéquat de parler de vision du monde. Comme ces deux là s’entre-pénètrent et s’enrichissent mutuellement, il me prend l’envie de vous répondre qu’à l’heure actuelle, tout n’est encore qu’en construction. Sinon comment s’expliquerait-on ces soubresauts politiques ? Notre société est si fiévreuse encore. Ou on en mourra. Ou on renaîtra.

D'où vient ce que l'on appelle "fahendrena" des Ntaolo ?

Belle question ! Très belle question. Que les chercheurs férus d’authenticité fassent tout pour accéder aux ouvrages de Dama-Ntsoa. Entre autres penseurs malagasy. Quant à nous, simples parents tellement soucieux des futures valeurs morales de nos descendants, relisons volontiers l’Anganon’ny Ntaolo. D’ailleurs, vendu à prix modique dans les librairies catholiques et luthériennes.

Le culte des ancêtres, qu'est-ce que cela représentait avant ? Et aujourd'hui ?

Désolé d’esquiver sciemment votre question pour paraître, peut-être, brutal dans la foulée. Pour progresser, il nous faut dépasser nos ancêtres. Ils avaient vécu leur temps. Selon leurs contextes. A nous de faire, au moins, aussi bien qu’eux dans le nôtre. 

Donc, je suis de ceux qui ne les diviniseront jamais pour la simple raison qu’ils auront été mes ancêtres. S’ils avaient su vivre en modèles méritants, ils ne peuvent qu’oeuvrer désormais avec les anges pour m’interpeller. Ancêtres devenus anges, ils ne voudront que me protéger et me guider. 

Ancêtres parce qu’uniquement ancêtres, qu’ils aient été bons ou mauvais durant leurs vies terrestres ? Non. Désolé, non. Qu’on me relate d’abord leur cheminement. Après, je verrai. Sinon, profond respect. D’accord. Culte, par contre. Désolé.

D’ailleurs quand je serai dans l’autre monde, j’interdirai à mes descendants de me déranger inutilement. Qu’ils sachent se débrouiller par eux-mêmes, d’abord. Puis, en faisant appel aux ressources profondes de leurs ADN. Sinon quand ils auront vitalement besoin d’aide, je saurai comment faire. Comme un ange le ferait (Sourire).

Croyez-vous à un retour aux sources nécessaire/possible ?

Bien sûr. Sauf que ma réponse risque encore de déconcerter. Avant d’en faire une affaire sociale et publique, rites et autres formes de manifestation spectaculaires, sachons d’abord nous accorder avec nous-mêmes. Pratiquons la méditation et la contemplation. Et persévérons. Cultivons le silence intérieur. Là où nous entendrons Dieu nous murmurer ce qu’Il veut.

Faut-il évoluer avec son temps même si on parle d'identité ?          

Ce qui n’avance pas, recule. Ce qui ne progresse pas, dépérit. Inutile d’attendre que nos concitoyens veuillent consolider avec nous l’identité de la Nation. Chacun, sur le plan personnel, avançons. Réflexion et… ACTION !

Fin de citation.


FANAMPIM-PANAZAVANA :



Analamanga – Rohotanimbazimba géolocalisé. SIG établi par Niry Rakotoson et BEzoro – ingénierie culturelle (2015).

Fanamarihana : Diniho moa fa ery amin’ny adimizanàn-tany no nanorenana ny Lapam-panjakana eny Iavoloha. Mampanontany tena ! Dia gaga ve ianareo raha mitsingilahila toa izao ny fiainam-pirenena eto Madagasikara ? 
Tokony afindra tsy ho eny Iavoloha intsony ny Lapam-panjakana eto Madagasikara, tompoko. Diniho tsara moa ê !



Alakaosy Besakana – Rohotanimbazimba géolocalisé. SIG établi par Niry Rakotoson et BEzoro – ingénierie culturelle (2015).

Fanamarihana : Eo amin’ny Alakaosy fanasinàn-tsinana ao amin’ny lapan’i Besakana no itoeran’ny ivondrohotanimbazimba. Efa taloha lavitra an’Andriampirokàna izany, tompoko, no fantatrin’ny razantsika Malagasy.


samedi 2 avril 2016

RA-HITSIKITSIKA & OUBANGUI BLUES

Namaky ireny tantarakely mitohy hoe « KIRANYL » ireny i Milanto, zandriko mpiara-mitendry mozika amiko. Nasainy nataoko tononkira: RA-HITSIKITSIKA. Nalefako taminy.

Nohirainy niaraka tamin’ny ankizy tambanivohitra. Mpifanerasera aminy andavanandro ireo kilonga ireo satria tantsaha no fivelomany. Nasehony sady nampihainoany ahy nony vita.

Ontsa aho ! Vaky ranomaso.

RA-HITSIKITSIKA

Mandihiza, hono, ra-hitsikitsika ?
Goaika, papango no mpiriaria aty.
Andihizana, hono, raha fararano ?
Poabasy aman-tafondro tsy afaha-mipiha.

Mampamangy amin-dry dadafara,
R’ikaky Arivolahy sy ry mamafara.
Amelao ambiny, hono hoe,
Ny ramanonaka sy ny kafé.

Ho avy ilay andro ikoranana indray.
Hampikakakàka, hahatapa-tsinay.
Tsy maintsy higadona ra-fararano.
Handihy ra-hitsikitsika, hively rano.

Mampamangy ra-vitsika momba kitay,
Singana irery koa manganohano.

Vahömbey, Bangui-RCA
Alahady 24 janoary 2016

Feo sy hira: MILANTO


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Papà Mondô, paysan et bluesman centrafricain, avec le groupe Les Copins
Guest: Vahömbey
Tena mahasondriana ny mampiaraka mozika amin'ny goaik'antitra afrikana. Na tsy mbola noraisim-peo aza izay natao, mampite-hamorona mozika hafa indray: malagasy - central african blues.

Fantatra hoe hatraty Afrika no niampita tany Amerika ny "Blues". Tena afaka mihanoka ny fototrin'ny Blues any RCA. Mifanila ny filatron'ny Tandroy sy ny tompontany afrikana afovoany ny antsoina hoe mozika nentim-paharazana.

" African Blues." 
Ngôma, manina. 
Feo mitoreoreo.
Vatana midoladola.
Mozika mitopa, manonja.

OUBANGUI BLUES

Mon blues de ce soir n’est pas américain
Mon blues de ce soir est africain
Mon blues de ce soir n’est pas du Mississipi
Mon blues de ce soir est le blues de l’Oubangui
Oubangui qui nourrit
La belle ville de Bangui
Bangui la coquette
Ah ! Bangui, Bangui, Bangui

Manigne raho, valy ê
Jagobo raho, valy ê
Manigne raho, valy ê
Jagobo raho, valy ê

Baràmo, baralà
Tongànayèn
Yadapè, yadapè
Singuilà, singuilà
Singuilà mingui, mingui
Mambà njoni
Kêkerekê

Texte & musique : Vahömbey 02 avril 2016
Lead guitar : Milanto



Cabaret aux Paillotes de l'Oubangui, Bangui - RCA




dimanche 7 février 2016

Kiranyl # 07. MBI NE ALA MINGUI - Manaja anao tanteraka.

ALAHADY.
Tontolo andro fitsaharana.

Ahato ny Karaté mialoha mazava atsinanana. Sasàna ny karatégi hotsaka hatsembohana sy dinitra nandritra ny herinandro.

Ahantona ny tsakotsako pitsopitso-kevitra rasarasaina ho an’ny oniversité. Ny mankatsy, mankaroa, fampitahàna lôjikam-pisainan' ny olombelona afrikana.

Singanina tsirairay ireo hentanentam-po nanemitra herinandro : ahiahy sy tebiteby ; alahelo sy hakiviana ; hatezerana sy hasorenana ; tsiky sy tokelaka ; vanitika sy kàkakàka.

Borahana ny ati-fanahy. Mihaino fahanginana. Fahanginana Alahady. Tony sy milamina. Mihaino bitsik’eriteritra. Injao mitafa ny anjely. Injay fa nangina.

Mangina tanteraka. Mibitsika Andriamanitra.

Namasté…!

“Namasté”, hoy ny siddha hindou. “Ny Mpaàry anatiko ao miankohoka, manaja ny Mpaàry anatinao.”

“Mbi Né Alà Mingui”, hoy ny fitenindreny Sango. “Manaja anao tanteraka.”


Namasté…!

" Namasté ", sary nindramina tao amin'ny internet.

Io maraindraina io. 

Indreo ny mpiadidy antsoso-koditra ny kandidà filohampirenena voasokajy lohalaharana. Hay tokoa moa efa hatry ny afakomaly no raikitra ny fampielezan-kevitra sy fifandresehan-dahatra !?

Edrey, somebiseby vao maraina ireto tapaka sy namana. Sasakalina vao mandry. Mazava andro, 'ndao indray ! Mitotototo izaitsizy. Sakafo maraina, tsisy tokotaniny. Mitsangana, mitoetra. Mikoropadropaka.

Nifampiarahaba toa ny mahazatra dia nifanojo ny resaka:

- " Namasté…!
- Mbi né alà mingui
!
- Omenareo minitra vitsy monja ve aho ?
- Manakambara aminay angà i grand-frère ?
- Eny, tompoko. Omenareo minitra vitsy monja aho ?
- …

- Misy ny antsoina hoe Zen: ici et maintenant. Enti-mikojakoja Zen no antsoina hoe Zanshin: “Vigilance optimale grâce à une décontraction quasi-totale”.

Tsotra ihany atao rehefa mila zanshin satria fotoan’izany izao ho anareo mahatsapa ho miady mafy ireo.
- …

- Isaky ny ilaina, mieritrereta hoe manjono ianareo. Manjono amoron-drano mikoriana.

Arotsaho ny tadim-pintana. Hazony tsara ny tahony. Hazony malefaka. Aza bedaina. Aza fihinina.

Araho maso ilay bosoa aevaevan’ny rano. Ifantoy ny bosoa.

Tandrify maso eo koa ireo aloalon-drano. Manjelanjelatra dia tsy hita. Mikoriana dia dify. Mivalombalona dia lasa.

Diniho ny bosoa. Araho maso ny bosoa.

Io misy trondro misangy lelam-pintana. Aleo izy hisangisangy. Aleo handeha rehefa tsy hihinana. Aza ihetseham-bolomaso akory.

Ifantoy ny bosoa. Tilio ny bosoa. Diniho ny bosoa.
- …

- Tsarà tontolo andro ê. Mahavità soa.
Mazotoa manjono ô…!


- …
Mbi Né Alà Mingui, grand frère.

- Namasté.


Namasté...!

Tsy naharitra ny namana karatéka fa nanaraka ivelan’ny efi-trano:

- " Osu. Miala tsiny izahay, grand-frère. Tena tsy tafaverina amin’ny entraînement fédéral  raha tsy vita ity propagandy ity.
- Osu. Vitao aloha ny adidy ho an'ny firenena ê.
- Raha ianao io, grand-frère, no manao gourou ân ! Mpanefoefo mihitsy. Indrindra aty aminay aty." 


Sady nijery nisompirana ranamana no nitsiky. Sangisangy zary tenany.

- " ...
Ô petit frère ! Ny tenabeko aza 'ty, mbola manahirana ahy. Tsy ho gourou mihitsy aho. Mahasadaikatra ahy ihany koa ‘ty antsoin'ny mpianatra hoe “maître-maître” ‘ty. 

Senseï aho. Mpampianatra-mpikaroka. Dia izay. Mandra-pialàn’ny fofonaiko.

Ny hoe senseï aza, efa mampivoa-dinitra ahy . Koa “maître-maître” izany tsy hahatorana ahy mihitsy !? Indrindra fa ny hoe gourou. Izany ve tsy hahafaty !?

Aleoko ihany aho toa izao kàh. Vitsika sy androngo, landin-drahona sy voninkazo no zokibe mampianatra ahy kata !"

Loky ny hehy avokoa izahay mirahalahy.

 “Mbi Nè Alà Mingui !”

Kiranyl, Bangui-RCA 07 febroary 2016


PS:
" Alahadinay mpanota ", vavaka alahady maraina:
https://www.youtube.com/watch?v=5lCxB8KAqyI&feature=youtu.be



mardi 2 février 2016

Kiranyl # 06. ZO KWE ZO – Samby ôlômbelo jiaby.

Mahalasa saina mihitsy aty antanin’olona aty. Mampandinika hasarotam-piainana sy fomba fiatrehan’ny mponina an’izany. 

Lafiny fandriampahalemana andavanandro. 

Misy “cabaret” fitendren’ny mpanan-talenta isak'alahady. Andao ho any, hoy ny namana, raha vao malalaka ianao. Raikitra. Nitsotsotra ny alahady tolakandro. Tamin’ny 6 hariva vao nikasa hiomankomana. Nigadona ny tamin’ny 2 sy sasany. Gaga ireo namana tonga naka ny tena.
- “F’angà ianao tsy handeha indray ?
- Ahoana aho no tsy handeha ? Fa hanao lasiesta aho aloha satria migaina loatra ny andro kouh ! 
- O ramose â. Amin’ny 3 tolakandro anie no manomboka ny "cabaret" ê. Tapitra amin’ny 6 sy sasany.

Oadray ! Hay ‘ty hoe “cabaret”, ... Tolakandro fa tsy takariva. Tsy misy fiainana takariva izany aty. Matahotra ny olona.

Mifanerasera amin’ny sarambabem-bahoaka ny tena satria fampianarana no anisan’ny isahiranana. Fifanomezan-tànana ao amin’ny Département d’anthropologie – Université Bangui. Zana-bahoaka no ankamaroan’ny mpianatra. Raha ampitahaina ny toe-piainana, mbola miadana mihitsy ny any Madagasikara. Na ny mpampianatra, na ny mpianatra. Ho resahana kokoa izay mikasika an’iny, any afarafara any.

Fampianarana ihany. Fiaraha-misalahy amin’ny Fédération Centrafricaine de Karaté et Arts Martiaux Affinitaires – FECKAMA. Sondriana ireo ceintures noires atoro pitsopitsony tsy mbola nampahafantarina azy ireo. Mpitranga moa izany, na aiza na aiza, isaky ny misy mpampianatra vahiny mandalo. Raikitra ny fanazaràn-tena. Mihena an-daharana ny mpikatroka. Mamonjy manao seiza eny amin’ny sisiny. Maka aina mijery fotsiny dia miakatra tatami indray. Zara raha nisy ampahatelony sisa no nahatozo entraînement fédéral hatramin’ny farany. Nony nirava, nanontaniana hoe naninona ireto karatéka no tsy naharaka “rythme” toa io ?

Oadray ! Hay ry zareo tena zara raha mihinan-kanina isanandro. Izay manan-kely mifampizara amin'ny havany tsy manana mihitsy. Nohon’ny tsy fandriampahalemana, sarotra tadiavina ny hanina. Ary rehefa ahitàna, lafo dia lafo. Avo-5 heny raha oharina amin’ny any Madagasikara ny vidin-javatra rehetra.

Tena mbola miadànkadana mihitsy ny ao Madagasikara ao raha oharina amin’ny aty izay fadiranovana tokoa. Koa maninona ny Malagasy no toa bibilava manaiki-drambo toa io ?


Faharoa hatrao amin'ny ankavanana: Lidier Zara, senseï. Isan'ireo tranainy.
Raha lafiny ara-tantaran’i Madagasikara, isan’ny tena mahalasa saina mihitsy ny hoe : « Naninona ny japoney no nahatafita ny « ère meiji  ~ 1868 » ? Isika kosa tamin’io vanim-potoana io no namotsotra sakeli-dàlana tokony nahatafavoaka antsika ? »

Mety ho anisan'ny antony, ny faharotehan’ny « maha-mpianady ara-dràzana » tao amin’ny kolontsaintsika Malagasy.

Angamba noteren’ny mpanjaka Radama I hivoatra nalaky loatra ho miaramila ny tafika ? Zahao ny tantara fa nampikaikaiky nanerana an’Imerina ny fanaboriana randrana ny lehilahy mpianady ara-dràzana. Mampiranga Hasina ny taovolo antampon-doha. Sanatria tsy hajejoana fotsiny akory. Ohatra ampotomoto: ny volon’i Salomona ao amin’ny Baiboly. Azo atao lahasa fikarohana mihitsy io taovolo io ho an’ny anthropologue – mpandinika ny mahaolona anivom-piarahamonina.

Mety ho antony hafa koa. Niha-natsatso ny Hasim-panjaka taorian-dRanavalona I.

Nanao izay afany ny Praiministra Rainilaiarivony ary sahy namaky ady nazava tamin’ny mpitondra frantsay mihitsy nony tratry ny an-tery. Indrisy, saobakàka ambody riana. Miaramila mbola nikaviavia no teo ambany fiadidiany. Tsy mpianady ara-dràzana intsony nefa ara-lôjika miaramila, angamba zazavao loatra. Ny fampitaovana rahateo nampahory, tsy nahasehaka ny an’ny mpanjanantany. Ny toe-tsaina mantamanta, tsy ambony tsy ambany. Sarotra omen-tsiny. Nangozohozo Hasina. Ny tanjaka ara-tafika, lamaody tandrefana, vao nianarana ho fehezina. Tsy an-tany, tsy amparafara. Tena sarotra dia sarotra omen-tsiny !

Midigin-drambo ny tantara ofisialy. Nahatafatsangana tafika toa ny an-dr’i Napoléon, hono, ny tao Imerina. Fivoarana ara-teknika sy teknolôjika avo lenta. Niampy paikady raitra dia raitra. Ny toe-pisaina sy toe-piaina nanàra-davahana fanao tandrefana. Afaka namolapolaka izay noraràfany raha samy Malagasy no nifampikatroka. Saingy tsy nahovoka kosa nony nifaninana tamin’ny mpanafika vahiny. Nitafy lamba imason’ny tompony ? Henatra no nentina nody. Faharesena no vokany.

Vitsy ny tantara sahy milaza hoe ny ady miaramila fanitaram-panjakana merina anie ka ankandripaka an-jambany tamin’ny tafondro ê. Ankamahana Malagasy samy Malagasy ambin-kanin’alika tany amin'ny faritra tiany nozanahana. Nanota Hasin’Olona. Tsiny aman-tody: very Hasina koa.

Ny ara-miaramila vao nizàrana, tsy voafehy akory. Ny Hasina maha-mpianady ara-dràzana, votsotra sy very an-javona ! Tsara dia tsara ny nahay namaky teny sy nanoratra latin – grec ancien. Saingy naninona no natao anjorombala ny Fanorona ? Mifono zava-dalina anie io Fanorona io ê. Tsara dia tsara ny nianatra Soratra Masina. Saingy naninona no nenjehina ny fahaiza-manandro sy mitetika rohotany ?

Sady voazanaka hatrany amin'ny zanak'atidohany Ra-Malagasy no very Hasina nentim-paharazana.

Ampahany amin'ny ekipa nasionalin'i RCA
Izao ny vokany. Io menomenondava manerana facebook io. F’angà hisy sahy hitsangana eo ? Izay sahy nanao izany samirery tsy ankiandiandry n'iza n'iza intsony, eso sy ompa ary fanivaivàna no nasetry azy. Hay vakiana bantsilana izany satria nandraman'ny tena mihitsy in-3 nifanesy tao anatin'ny 13 taona: 2002 - 2013 - 2015. Akory atao ? 

Mantamanta vava saingy mavozo banja malalaka ho an'ny fanorolahy ny ankamaroan-dra-Malagasy nahatety sekolim-bazaha. Raha karajia sy kajikajy "théorie" dia mahay. Raha hamoritra tànan’akanjo, … Hamaray, hamaray avao ! Hamaray mbô day !!

Azo ifanomezan-tsiny ve izany ?

Ny miaramila mpanjanatany nahalemy loha andra-Malagasy hatramizao. Vao mandrahona ny mpisalotra fanamiana mitàm-basy dia “Ento aho, ra-tongotro !”. Na rariny, na tsy rariny. Na marina, na tsy marina. Ra-miaramila rahateo moa… Miaramila ê ! Baiko dia baiko. Tsy novolavolaina hisaina ao anaty “casque tsara tarehy. O ! Ra-miaramila ô”, hoy ilay hira malaza. Naha-kiriana 1972. Naha-ontsa 1991. Naha-monamonaina 2002. Naha-rikoriko 2009.

Izay tompon’ny vola no mahakarama miaramila anonganàm-panjakana. Mialoha ny aha-voahongana indray, dimbiasan'izay mahakarama miaramila bebe kokoa. Demokrasia afrikana no fetra ! Azo inoana fa maro an’isa ny miaramila manam-panahy saingy “La grande muette” no fiantso azy koa akory atao ? Tsy hay atao safobe mantsina.

Ny ray aman-dreny leom-boanànana hatramin’ny 1972 tsy maintsy handràra ny taranany tsy hitonantonana hanao 2009 bis eo indray. Sarotra kiniana.

Hoy rahateo ilay mpandinika izay, raha heverina ho mpifindra monina hatrany amin’ny firenen-kafa ny ankamaroan’ny razambentsika Malagasy. Mpitsoa-ponenana satria mpilefa poriporitra hatrany amin’ny nisy azy tany. Sady fatritra mpandà fifehezam-piarahamonina no kanosa tsy nahatohitra didy jadona. Vao sendra fahasahiranana, avy hatrany dia nilefa taty Madagasikara, tany malemy nanorenam-pangady.

Raha mpaka tombony amin'ny takalo an-tsena fotsiny, tsy mba mpifofotra ara-pamokarana sy ara-mpamoronana, no ankamaroan’ny razantsika dia ho gaga ve isika raha toa antsika izao no taranany ? Mpi-bizina tia kely sady mpitily kitapo latsaka. Mpimenomenona amin’ny tsy rariny saingy kanosa velona tsy hanohitra imasoimaso velively. 

Niampy fandemen-tsain’ny fanjanahantany dia io izy io. Io ny sarintsika. Io miboridana io. Ny sangany indrindra amintsika, satria izay fositra indrindra amintsika, no atsangantsika ho mpitondra antsika. Io izy io. Isan-karazany. Telo lahy izy nifandimby teo, hatry ny taona 2002.

Raha sanatria misy fahamarinany izany, … Tongombakivaky ! Sady maharary no mahamenatra.

Ankavanana, raha jerena ny sary: Eric N'daos, senseï.
Fehiny, naleo mihitsy aloha nitazan-davitra ilay tanindrazana malala, mandritra ny fotoana voafetra. Mitady fanàfana enti-manarina azy. Osa nohon’ny Malagasy angamba ny Centrafricains. Saingy nahatohitra Boko Haram saika hanao ampihimamba ny renivohim-pireneny. Raha tsy nahatahiry sy nahavelombelona ny maha-mpianady ara-dràzana azy ry zareo, efa vita ny tantarany ohatr'izay.

Nihoaran’ny japoney isika hatry ny ère meiji ~1868. Satria mahakolokolo toe-batana, toe-tsaina, toe-po amam-panahy, mpianady ara-dràzana ny japoney hatramizao: “Bushido” (1).
Isika Malagasy kosa, … Tsia.

Noverezin’ny japoney isika mandrak’ankehitriny. Voakajin’ny japoney ny Hasina mahaolona azy: shintoïsme – bouddhisme – confucianisme. Tsy voalevon’izay fisainam-bahiny.
Isika Malagasy kosa, … Tsia.

F’angà vitan’izany ?

Ny ankamaroantsika Malagasy, manambanimbany Afrikana. Eny, na misy bantu sy Swahili aza ny fitenin-drenintsika. Aleontsika, raha samy hisafidy, mitonontena ho hatrany Asia. Antony ? Sady asiatika isika no afrikana. Na sady TSY asiatika no TSY afrikana. Satria isika Malagasy.

Tena mino tokoa ra-Kiranyl hoe tany masina i Madagasikara. Hanana ny maha-izy atsy ho atsy.

Ankehitriny, miaiky koa ra-Kiranyl hoe mifono dika lalim-pàka ny nambaran’ny Pape François taty RCA tamin’ny 29 novambra 2015: “Bangui no Centre spirituel du monde manomboka izao.” Isan’ny tampony amin’ny initiés en doctrine hermétique ny olombe toa an’io raiamandrenibe io. Matoa izy nanambara niezinezina an'izany taty RCA, Coeur de l’Afrique ? Ao ràha !

Tena mino koa ra-Kiranyl hoe tany masina i Madagasikara. Ho mpisava làlana mihitsy atsy ho atsy.

Ankehitriny, miaiky koa ra-Kiranyl hoe ny fiaraha-mironàn’ny firenena afrikana rehetra no hampatanjaka an’i Afrika izay kontinanta manan-karena indrindra manerana an’izao tontolo izao. Tafavoaka i Afrika ? Tafaporitsaka i Madagasikara.

Tsy ankanindrahindra na iza na iza. Tsy ankanosompotaka na iza na iza. Samy manana ny badraodrany sy ny ondrakondrafany ary ny amboalambony ny firenena rehetra. Na Afrikana io. Na Malagasy. Samy manana kiady avokoa. Samy manana mpianady ara-dràzana ihany koa.

Manokatra fisainana sy mampanitatra jery ny fifampidinihana amin’ny karazana afrikana mainty hoditra aty RCA. Nohon’ny toe-draharàha aty, feno karazana Afrikana aty izay miasa ho an’ny Nations Unies. Ankoatra ny centrafricains teratany, misy camerounais, rwandais, burundais, congolais, sénégalais, togolais, gabonais, burkinabe, ivoiriens, maliens, sns.

Samy miara-manonofy sy miady avokoa ireo rehetra ireo eo amin’ny sehatra misy azy avy. Fonctionnaires internationaux, militaires, experts, … Miandràndra ilay Afrika vaovao. Hivoitra hatreto amin’ny République Centrafricaine.

Mpampianatra.
Lasa saina...

“Aiza ho aiza Ra-Malagasy amin’izany Afrika vaovao izany ?
Ny Malagasy anie, aty Afrika, ka malaza ho avanana sy kinga tokoa ê !
N’inon’inona anton-draharahany, vao manoka-bava… Mangina ny rehetra. Mihaino avokoa.”

Velom-panontanina ilay philosophe – mpandinika ny mahaolona.

Aleony aloha mianatra amin’ireo izay efa nahatohitra Boko Haram.

Ito fikambanan-tsilamo sàdasàda mahery vaika ito no fitaovam-baovaon’ny mpanjanantany nentim-paharazana. Fahanany vola sy fitaovam-piadiana ny Boko Haram. Asainy manafika ny firenena tiany ampandohalihana. Rafitra ny ady an-trano. Tongavan’ny tafika ofisialiny mody hoe mpanelanelana. Saingy vao mainka mampisaritaka an-tsokosoko. Iantsoany Firenena Mikambana nony avy eo, "hiahy" izay tompontany apetrany ho kisarisarim-mpitàntampanjakana. Momoka sy rotika ilay firenena ampiharany izany tetika voretra izany. 

Kadoa ambony ampanga ? Ny "millions de dollars" tsy tambo isaina, lanilaniana mandritra izany rehetra izany dia trosa ho baben'izay mpitondra ho fidiam-bahoaka. Tsy maintsy faranana amin'ny fifidianana tsinona ilay fandrotehana satria "demokrasia" no soa toavina indraindraina. Sady potika ilay firenena no bokan-trosan' izay zara raha nisy potipotiny tonga ambilanin'ny sarambabem-bahoakany.

Toa izany no nitranga taty RCA. Antony: taona vitsivitsy izay, nahasahy nanao fandraharahàna ny mpitondra taty. Tamin’ny sinoa ho an’ny fitrandrahana pétrole. Tamin'ny afrikana tatsimo ho an’ny fitrandrahana uranium. Nitodika tamin'i BRICS ê (2). Nangahiahy ilay mpanjanatany nentim-paharazana. Valikitsany ? Nanirahany Boko Haram.

Ny fahatongavan’ny Pape François, izay nampitahorina sy noraràn’ilay mpanjanatany nentim-paharazana tsy hankaty, no nampamerin-daoniny tsikelikely ny toe-draharàha. Nanomanan’ny Firenena Mikambana papamobile ny Pape. Neken’io raiamandrenibe io izany saingy nodidiany tsy nasiana vitrage blindé ! Papamobile non-blindée !! Izany ka Finoana, tompokolahy sy tompokovavy !!!

Noho ireo voazava ireo, aleon-dra-Kiranyl mitsinjo vody andro ho merika. Aleony mianatra amin’izay efa nahavaky lefa ny Boko Haram. Raha sanatria savihan’io tsy mataho-tody io ny tanindrazany, hanan-katokona sy ho asetry izy.

Hanan-ko ampitaina amin’izay Malagasy mpianady vonon-kijoro ho lehilahy.

“It is better to be a warrior in a garden than to be a gardener in a war.”

Sary nindramina tany amin'ny tranonkala
Samia tena Andriamanitra, ry Malagasy mpianady ara-dràzana.

Kiranyl, Bangui-RCA 02 febroary 2016.




(2)     BRICS : Brazil – Russia – India – China – South Africa