lundi 11 décembre 2017

SE COACHER SOI-MÊME (Première partie)

Série d’articles, pourquoi ?
Par altruisme, d’abord. Partager ce qu’on a. Si on est ce qu’on est, c’est parce que, d’abord, on a beaucoup reçu d’autrui. Simple principe de réciprocité.

Et puis, question de conviction ! On ne peut nonchalamment traverser cette vie-ci puis passer à trépas le jour J, comme si de rien n’était. Sans rien laisser de bien derrière soi. Sinon on ne mériterait jamais le statut de « RAZANA » - Ancêtre qui avait convenablement vécu son existence ici-bas en faisant du bien autour de lui et dont les siens gardent le souvenir d’un bon modèle à imiter, à surpasser.
Enfin, pour contribuer à la révolution des mentalités. Madagasikara a besoin d’élite pour élargir le sillage du progrès au profit des générations futures.
Elite ne signifie point ici être super-diplômé ou d’autres absurdités du même genre.
Elite, dans ce contexte-ci, veut dire quelqu’un de sensé, de stable et d’équilibré. Quelqu’un de bien avec lui-même, donc capable de rayonner. Quelqu’un qu’on a envie d’imiter.
Aussi, la série d’articles « Se coacher soi-même » a-t-elle également vocation d’éducation politique au sens le plus noble du terme. D’abord, évoluer soi-même. Avant d’espérer voir évoluer les gens et les choses autour de soi. Pour qu’on se comprenne bien à ce propos, voyons le contenu de ce lien-ci.

Mise au point :
L’auteur de ces lignes est coach en développement personnel depuis des dizaines d’années. S’il avait voulu devenir gourou à la tête d’une secte pour singer les milliardaires amasseurs de dîmes, ça aurait déjà été fait. Autant lever toute forme de doute et autre velléité de méfiance à ce sujet !
Son but est clair. Aider celui qui le souhaite à se sentir de plus en plus libre vis-à-vis de lui-même et d’autrui. Donc, totalement autonome. Nulle question de provoquer, ni d’entretenir une quelconque dépendance vis-à-vis du coach ! C’est tout le contraire des visées et des agissements d’un gourou de secte. Sans inutile commentaire !
D’ailleurs, le coach auteur de ces lignes se déclare lui-même « Rônin », samuraï sans terre ni maître. Pourquoi aurait-il à formater une armée de robots dont il n’avait jamais eu nul besoin ? Solitaire de nature, il est bien avec lui-même. Cela lui suffit amplement.
Donc, avec lui, hors de question de s’embarrasser des différences d’opinion, de religion ou de tout ce qui relève des croyances personnelles. Chacun est libre de vouloir être ce qu’il est. Et c’est tout à fait bien ainsi.
L’auteur de ces lignes est coach professionnel. Pour rien au monde, il ne sera jamais gourou manipulateur à deux sous. Ou quelque chose qui y ressemble. Cela ne l’intéresse pas du tout. Mais alors, pas du tout !

Professionnel.
Ses séances de formation interpersonnelles sont payantes. Tarifées comme toute consultation ordinaire chez les thérapeutes de différents ordres dignes de ce nom.
Ce qu’il a à partager est le fruit de plusieurs dizaines d’années de recherches théoriques et de pratiques expérimentales. Cela a son coût.
L’apprenant qui vient le voir peut s’assurer d’être aiguillé avec et vers les meilleurs raccourcis pour se coacher lui-même afin que son existence et sa vie soient en harmonie. Cela coûte son prix.
Par ailleurs, sa déontologie personnelle lui impose une confidentialité des plus strictes. Le fichier client est top secret. Personne d’autre que lui n’y a accès. Jamais de toute sa carrière, il n’a failli sur ce point.
Raison pour laquelle toute consultation est individuelle. Sans témoin aucun. 

Nota bene :
Si jamais vous vous intéressez à cette série d’articles « Se coacher soi-même », prenez la peine de la lire avec attention. S’il vous plaît. A commencer par le numéro # 01. Et ainsi de suite.
Puis, pratiquez par vous-mêmes. Mettez à l’épreuve ce qui y est écrit. Savoir est une chose. Avoir compris par soi-même en est une autre. Sinon vous n’en tirerez point les bénéfices qui vous y sont promis.
Voulez-vous approfondir un peu plus ? Un entretien personnalisé en face-à-face vous permettra de mieux décider. Cette prise de contact est gracieusement offerte, non-payante.
Pour ce faire, il suffit d’écrire à l’adresse vahömbey@gmail.com ou de prendre rendez-vous au 034 08 720 04.

Illustration musicale :



Eros & Thanatos.
L’amour est plus fort que la mort. De toutes façons et de différentes manières, assénerait-on bien volontiers. Quoique dans cet article-ci, abordons cette assertion sous un angle inhabituel. Uniquement pour public averti. Merci.
Ah ! Ce dualisme pulsionnel qui nous fait balloter d’un extrême à l’autre tout au long de notre existence. Quelle belle compréhension de la vie pourtant si nous les cernions mieux afin de trouver une zone d’équilibre entre les deux ! Même provisoirement. De temps en temps.
Sigmund Freud parlerait de pulsions (*) antagonistes : pulsions de vie et pulsions de mort. Eros et thanatos. Avant de présenter les articles qui serviront à apprivoiser Thanatos, abordons d’emblée Eros. Cette si belle pulsion de vie. Celle apparentée à la sexualité.
Quel sujet réputé tabou que celui-là ! Surtout auprès de certain(e)s concitoyen(ne)s si prudes, tellement prompt(e)s à s’outrager. Pourtant, dans notre quotidien, presque tout nous ramène à la sexualité quand tout ne part de là.
Dès qu’on parle d’amour, identifié délibérément ici à Eros, il est de meilleur ton de n’aborder en cercle élargi que son aspect poétique. Trop souvent, pseudo-poétique. Et pour faire chic, avec un zeste romantique. Tout en brassant autour de l’onirique. Pour finalement se réfugier dans le platonique. Bravo ! Bonne éducation. « Normal » à souhait. Bonnes mœurs et pudeur sauvegardées. Demeurer ainsi et être bienheureux, rien à dire sauf sincères félicitations.
Quoique ce serait injuste de faire semblant d’ignorer ceux et celles qui souffrent discrètement de frustrations profondes en matière de sexualité au point de gaspiller leur énergie créatrice en refoulement maintes fois répété.
Ceux et celles qui masquent le désordre de leurs réalités « intimes » par une sublimation parfois déraisonnable : course effrénée vers la réussite sociale, boulimie de l’avoir et du pouvoir, … En somme, du paraître à l’excès pour (se) faire illusion d’exister.
Dans ce cas de figure, serait-ce pécher de faire pragmatique ? Crevons l’abcès.
Ceux et celles qui sont en parfait accord avec leur sexualité réussissent ce qu’ils/elles entreprennent avec mesure, assurance et perspicacité. Leur secret ? La confiance en soi.
Devenir sexuellement épanoui(e) procure une force vitale nullement comparable à aucune autre.
A ce sujet, ici se circonscrit ma latitude de suggestion. Pour dissiper toute méprise et autre malentendu indésirable, faisons appel à un spécialiste de la question. Ce french lover saura nettement mieux que l’auteur de ces lignes vous dévoiler les dessous de certaines ardentes passions.

(*) Pour la psychanalyse, la pulsion équivaut à une force à la limite du psychique et de l'organique, qui pousse le sujet à accomplir une action visant à réduire une tension.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Pulsions_(psychanalyse)

Illustration musicale :


Distanciation.
Après mûre réflexion, ma décision fut prise de publier une série d’articles sur Facebook pour encourager mes contemporains, et surtout mes concitoyens, à s’exercer chaque jour pour mieux s’estimer soi-même.
Estime croissante de soi quoiqu’on puisse paraître aux yeux d’autrui. Où qu’on se trouve et en toutes circonstances. Bien sûr, on n’y parvient jamais tout le temps à 100 %. N’empêche !

Le but est simple. S’exercer à raccourcir la période nécessaire de recul avant de se reprendre sainement en mains. Prendre de l’élan afin de rebondir !
Notons que cette distanciation, prise de distance vis-à-vis du vécu et du ressenti, est tout ce qu’il y a d’utile pour cultiver l’optimisme.
A retenir absolument : cette distanciation est nécessaire quoiqu’on ait vécu.
Souffrance ? Souffrons à fond, laissons couler les larmes à flots.
Joie ? Rions aux éclats « à se tailler les entrailles » , tapa-tsinay.
Puis redémarrons la décision vers d’autres situations à vivre qui ne seront jamais totalement connues d’avance. Heureusement ! Sinon, autrement, la vie vaut-elle la peine d’être vécue ? Son sel, c’est l’inconnu.
Attention ! Le principe est mécanique. Je m’explique.        
Il s’agit de mettre volontairement en place un nouveau mécanisme d’habitude.
D’une part, nous avons tendance à rallonger autant que possible nos sentiments et nos sensations quand nous sommes en joie. Certes, autant en tirer pleine satisfaction. Mais gare au piège ! Trop souvent, prolongeons-nous artificiellement nos plaisantes impressions même quand ne subsistent plus de la belle fête que les débris… Et que tout le monde soit parti.
D’autre part, nous nous désolons de déprimer à l’excès quand nous sombrons dans la peine. Le ciel nous semble tomber sur la tête. Nous nous enfonçons sous terre. Nous nous noyons. Pire ! De cette noyade suicidaire, nous refusons de nous extraire. Le comble est qu’il nous arrive d’en tirer plaisir.
Stop ! Dans pareil cas, commencer par se laver les dents. Prendre une douche. S’habiller. Se coiffer. Se rendre présentable à ses propres yeux devant le miroir. Puis se sourire à soi-même. Sincèrement. Du fond du cœur. Ce beau sourire-là, il faut oser se l’arracher.
Conclusion:
Voulons-nous voir se raccourcir la période de déprime après un coup dur ?
Evitons de rallonger à l'excès la joie après l'avoir pleinement vécue !
Ces deux extrêmes-là obéissent à un seul et même fonctionnement mécanique.
A nous de modeler ce mécanisme à force de volonté.
Là est la clé.
Pour faire pragmatique, à coup de dispositions pratiques, réécoutons « SI », le fameux poème de Rudyard Kipling.

Illustration poétique :


Mission.
« Bonté divine ! De tout ce que je fais, rien ne va !! Mais qu’est-ce que je fous là ?!? Ici et maintenant. Avant-hier, hier encore, ça semblait aller. Mais à présent, … Pppffff !!! »
Trop souvent, nous arrive-t-il de douter de tout dès que nous doutons de nous-mêmes. Le doute, quoique désagréable, a son utilité. Il oblige à se remettre en question, quitte à faire tabula rasa, table rase de tout.
Sitôt la bonne distanciation effectuée, nous reprenons goût à tout. Nous nous rendons mieux compte combien nous sommes riches de ce dont nous disposons déjà. Et nous découvrons ce qui nous manque pour vivre mieux. Savoir ce dont nous ne voulons pas nous aide à cerner ce que nous voulons.
Qu’est-ce que nous voulons ? Là est la question.
Pour y répondre, dans sa globalité, l’une des meilleures alternatives sera de revenir à la source. Tel est l’objet de cet article.
Déjà faut-il savoir que nous sommes tous, sans exception, venus sur terre pour accomplir une mission. Pire purgatoire, j’espère, n’existe nulle part ailleurs qu’ici. Sur terre. Nous sommes ici pour nous parfaire. Autrement dit, apprendre à devenir parfait. Tout au moins, apprendre les rudiments de la perfection.
Comme le rapporte Platon dans le Mythe d’Er le Pamphylien (*), nous avons choisi nous-mêmes nos missions respectives. Ainsi que la période durant laquelle chacun a à accomplir la sienne. Le lieu, en l’occurrence le pays, où la réaliser. Voire, les géniteurs, la parenté et l’entourage élargi. Tout, pratiquement tout, découlerait des options que nous avions nous-mêmes sélectionnées quand nous avions à venir ici sur terre.
Nous sommes là, ici et maintenant, car nous l’avions voulu. Nés pauvres, riches, vigoureux, handicapés, etc. Nos données à la naissance proviennent de nos propres décisions en venant sur terre. En fonction de la mission à remplir. A souligner, à ce propos, le fait d’avoir choisi nous-mêmes nos propres missions.
Comment découvrir cette mission ?
Plusieurs démarches aident à y parvenir. D’origine orientale, pour la plupart. Mais pour aujourd’hui, nous nous contenterons d’une version occidentale accessible en totale autonomie. Celle des pythagoriciens, disciples de Pythagore (**).
Avant de s’endormir pour la nuit, passer en revue et se rappeler jusque dans ses moindres détails tout ce qui a été vécu dans la journée.
Avant de se réveiller le matin, se remémorer autant que possible tout ce qui a été vécu durant le sommeil.
Cet exercice est à faire progressivement. Et surtout régulièrement.
Entre autres avantages pratiques, fort bénéfiques au quotidien, ce simple exercice aide à découvrir « la mission ». Pour commencer à trouver réponses aux questions existentielles : « Pourquoi suis-je sur terre ? Qu’est ce que j’ai à faire ? Quand et comment dois-je le faire ? ».
Dès lors, on s’accommode mieux de tout ce qui ne dépend nullement de soi.
Pour s’occuper exclusivement de ce qui dépend de soi.
A commencer par soi-même.



Heureux.
Ma mission sur terre : être heureux pour aider les autres à être heureux aussi.
Très récemment, je l’ai brutalement compris. Pour la première fois de ma vie, j’ai osé montrer à mon épouse un lieu que j’ai toujours fui. L’endroit, dans le tunnel d’Ambanidia, où j’étais assis avec un misérable petit chapeau par terre. Je mendiais dans la rue. J’avais 11 ans.
Dieu merci ! Enfin, à 58 ans passés, je me suis reconnu dans cet enfant-là. Je suis cet enfant qui, depuis, est devenu ce que je suis. Quelqu’un de libre dans sa tête, quelqu’un qui réussit. Quelqu’un qui sait que sa vie ne fait que commencer. Comme un sincère apprenti. Que de belles choses en perspective ! Merci, la vie !!
Si nous nous fendons de cet article-ci, c’est pour faire part d’une philosophie toute simple. Mais ô combien, importante.
Chaque moment, tant que nous soyons en vie, sert à grandir toujours un tout petit peu.
Comme une graine dans un jardin. Résister à l’insolation comme à la pluie diluvienne. A la sécheresse comme à l’inondation. Mais jouir aussi du doux soleil du matin. Se nourrir du petit crachin. Ainsi va la vie.
La grosse différence entre cette graine et nous, c’est que nous réfléchissons trop. Réfléchir pour réfléchir, autant le faire sur tout ce qui nous aura meurtris. Que nos souffrances enfouies nous servent d’engrais ! Tirons-en parti !! Pardonnons-leur, pardonnons-nous !!!
Pardonner est un acte de volonté. Pour ce faire, il faut être volontaire. Décider de pardonner.
Quant à l’oubli, il vaut mieux laisser le temps et la durée s’en occuper. Laissons les jours succéder aux nuits. Viendra toujours le temps où nous en rirons.
Pour faire de la place à l’oubli, commençons à pardonner.



Volonté.

Nous nous serons aperçus que dans les articles précédents, il aura toujours été question de volonté. Autant dire tout de suite que la volonté s’aiguise. A tout instant. Au fil des jours. A longueur d’année. La volonté se dompte.
Quelqu’un qui se familiarise avec la maîtrise de la volonté sait avancer quand il faut avancer. Et s’arrêter quand il le faut. Patienter si besoin est. Et foncer dès que la situation s'y prête.
Nous disposons tous d’un corps, d’un cerveau, d’un cœur et d’une âme. La création divine nous aura offert un très beau cadeau. Nous pouvons disposer de notre corps pratiquement comme nous le voulons. Le corps est à la fois palpable et malléable. Et merveille des merveilles ! En travaillant sur le corps, nous avons accès au cerveau. Et au cœur. Ainsi qu’à l’âme.
Aussi, l’astuce consiste-t-elle à faire du corps le terrain d’exercice quotidien de la volonté !
L’homme, au sens générique du terme, est une extraordinaire mécanique dont le corps est le coffret. Il faut lui renforcer l’ossature. Lui assouplir les articulations. Lui améliorer les tendons. Lui tonifier les muscles. Lui étirer la peau. Lui fluidifier les vaisseaux sanguins. Lui galvaniser les nerfs. Lui vivifier les cellules.
C’est à ce propos que doit s’exercer la volonté.
Cette si belle mécanique se nourrit d’aliments. Mais nous ne mangeons pas toujours comme nous le souhaitons, pour diverses raisons, n’est-ce pas ? Plutôt difficile de trop compter là-dessus.
Quoique faire l’effort de manger sainement exerce aussi la volonté.
Notre corps, dit-on, se constitue d’à peu près 80 % d’eau. L’idéal est de renouveler, tous les jours, cet immense réservoir avec au moins deux litres d’eau tiède.
Nos gentils caprices font qu’à la longue, cela devienne fade. Donc, un petit coca par-ci, une bonne bière par-là, quelques lampées de rhum ou plusieurs gorgées de vin. Pourquoi se priver des bons plaisirs du palais ? Cela rend de bonne humeur et fouette l’envie de croquer la vie. Inutile de jouer les ascètes non plus !
Et puis, ces délicieuses boissons sont quand même à base d’eau. Mais sans les pures vertus de l’eau. Ce sera judicieux après quelques écarts d’en revenir à la cure d’eau tiède. Deux litres !
Se lâcher un peu pour mieux se reprendre en main. Question de volonté !
Si l’aliment s’achète et que l’eau ait son coût, seul l’air est gratuit. Encore faut-il savoir en soutirer le maximum d’avantages ! Si respirer est naturel, bien respirer est culturel. Cela s’apprend et se cultive. Et là, plus que jamais, on a besoin de volonté.
Les traditions orientales offrent un registre quasi-inépuisable en matière de procédés et de techniques respiratoires. Du yoga au taï-chi. Du viet-vo-dao au karaté-do. Le karaté d’Okinawa impose des kata dits respiratoires - sanchin / tensho - à chaque séance d'entraînement. Là-bas, les senseï – instructeurs - forcent l’admiration et le respect pour leur vigueur et leur longévité. Principal secret : la discipline respiratoire.
A retenir :
Caler la volonté sur chaque mouvement respiratoire améliore sensiblement la volition, cet acte par lequel la volonté se détermine à quelque chose.
Nous en reparlerons.



« Manàna hazon-damosina ! »
Qui n’a pas entendu, au moins une fois dans sa vie, ce rappel à l’ordre sous forme d’invective ? C’était pour nous faire comprendre que notre fierté nous aura fait défaut à un moment ou un autre…
Que nous avons trop facilement abdiqué face à une injustice flagrante qui méritait une plus saine réaction de notre part ; que nous nous sommes pliés devant quelqu’un qui tenait à nous manipuler. En clair, que nous nous sommes laissés faire alors que nous ne le devions pas. Même en toute connaissance de cause, nous n’avions pas osé dire « Non ».
La volonté nous aura manqué pour oser.
Personnellement, de la part des aînés et des anciens, je l’ai maintes fois subi ce « Manàna hazon-damosina ! ». Tellement assommant que j’ai fini par m’interroger sur sa signification et son sens, au propre comme au figuré. Il fallait faire fi d’orgueil. Si l’avoir reçu en pleine figure m’avait autant choqué, voire blessé, c’est que quelque part cela devait être vrai.

C’est quoi ce fameux « hazon-damosina » ?
La colonne vertébrale qui permet à la charpente humaine de se tenir debout et droit. Ah !? Ce doit être ça, le message. La métaphore doit venir de là. Faire face. Ne pas plier malgré l’adversité. Et en cas de chute, se relever. Vite fait. Oui, mais comment en faire une règle de vie ? Comment en faire une habitude, mieux encore, un réflexe ?
Une astuce comme une autre : s’occuper véritablement de la santé de la colonne vertébrale proprement dite.
Presque tous les organes vitaux se concentrent autour d’elle. Elle relie le bas du corps avec le haut, soutient le tronc auquel se rattachent les membres et la tête. Elle abrite la moelle épinière. Et plein d’autres choses encore. Ce qui veut dire que tout ça dépend d’elle. Et de sa santé.
Connaissances des plus basiques, serait-on tenté de rétorquer, qui n’apprennent rien. Justement ! Souvent, c’est notre fausse désinvolture face aux détails des évidences qui nous perd. L’inévidence de l’évidence, diront les philosophes.
Nous disions dernièrement que la discipline respiratoire fait le secret de la vigueur et de la longévité.
Et si aujourd’hui, nous disons que la colonne vertébrale fait partie intégrante du système respiratoire humain, qu’en penserez-vous ?
Autrement dit, on respire avec les poumons. C’est naturel.
Mais on respire mieux avec la colonne vertébrale aussi. C’est culturel.



Savoir respirer.
La respiration, inspirer et expirer, est absolument nécessaire. La maîtriser, du moins en faire l’effort, est fondamental. Qu’il s’agisse de vigueur physiologique, de clarté mentale, de tonicité cardiaque ou de vivacité spirituelle.
Exercer un contrôle sur les mouvements respiratoires permet de s’assurer l’équilibre, notamment entre gauche et droite. De même la stabilité, de bas en haut. S’en occuper physiquement aide beaucoup à devenir psychologiquement à la fois stable et équilibré.
A partir de cet article qui clôt la première partie de « Se coacher soi-même », nous allons voir ensemble même de manière sommaire comment faire. Evidemment, rien n'est plus malaisé que de s’expliquer à ce sujet par écrit. Rien ne vaut un tête-à-tête en matière de coaching.
Seuls ceux qui s’inscrivent pour participer à nos séances privées payantes bénéficieront d’un guidage sur mesure. En effet, il est nettement plus instructif et, de surcroît, avantageux d’observer de ses propres yeux ce qui est à faire. Et surtout comment faire.
Tout individu véhicule un historique de ressenti, de vécu, d’habitude et d’expérience. Aussi, rien ne vaut le contact direct pour ajuster un transfert de savoir et de connaissance sur le canevas des besoins et des aspirations d’un apprenant.
Toutefois, nous allons détailler ici certaines bases théoriques. Autant que faire se peut. Faisons comme si nous ne savons rien du tout. Et progressons étape par étape.
Inspirer uniquement par les narines.
Expirer exclusivement par la bouche légèrement entrouverte.
Mine de rien, c’est important. Nous découvrirons pourquoi et de mieux en mieux au fil de la série d’articles. Pour le moment, faisons-en l’expérience. Où que nous soyons. Cette simple prise en main peut se faire discrètement. Elle décongestionne le diaphragme. C’est ce qui se constate en surface.
En profondeur, elle assouplit le chakra jaune tout en dilatant le chakra vert. Nous y reviendrons. Pour le moment, disons simplement que cette manière de respirer évacue les résidus d’émotions négatives pour faire affluer les ondes d’émotions positives.
Un petit bonus, pour terminer ?
Tout en appliquant ce procédé, pointons le bout de la langue vers le palais. Sans s’efforcer plus qu’il ne faudrait. Il suffit juste de mettre en contact permanent le bout de la langue et la partie supérieure de la cavité du palais.
Faisons-le en douceur autant de fois que nous le voulons.
Focalisons notre attention sur ce que nous ressentons.
Cela améliore la sensation d’équilibre.
Et à la longue, la clairvoyance aussi.
Mine de rien, le chakra indigo se stimule ainsi.




Voulez-vous approfondir un peu plus ? 
Un entretien personnalisé en face-à-face vous permettra de mieux décider. 
Cette prise de contact est gracieusement offerte, non-payante.

Ecrire à l’adresse vahömbey@gmail.com
Prendre rendez-vous au 034 08 720 04.


A SUIVRE.

samedi 16 septembre 2017

INGENIERIE CULTURELLE



INGENIERIE  CULTURELLE
                                               
  - PLAIDOYER -

La méconnaissance des réalités profondes handicape tout processus de développement dans les pays catalogués « pauvres ». Les décisions hautement stratégiques s’y prennent trop souvent hors contexte ambiant par les politiques et les soi-disant experts en la matière. Hors contexte ! Ni celui du vécu. Ni celui du ressenti. Locaux, s’entend.

Négliger les affects populaires rend inadéquates les mesures d’accompagnement censées générer l’adhésion des bénéficiaires. Aussi, n’y a-t-il nul lieu de s’attendre à une quelconque cohésion identitaire autour de tout projet envisagé tant qu’aucune disposition aussi rationnelle que raisonnable ne s’adopte dans ce sens.

Par ailleurs, vu le manque flagrant de considération des chercheurs scientifiques nationaux par les donneurs d’ordres internationaux, investisseurs privés ainsi que partenaires techniques et financiers conventionnels, il s’avère nécessaire pour les spécialistes en sciences humaines et sociales de s’engager résolument vers la conquête des parts de marchés qui, légitimement, doivent leur revenir.

Arrêter de se contenter d’attendre des demandes de service, d’ailleurs soumises aux imperfections des canevas prédéfinis par les commanditaires. Et établir soi-même des offres, argumentées et chiffrées, de compétence et d’expérience. Pour ainsi dire, créer des opportunités de prestation et manifester formellement de l’intérêt pour tout ce qui a trait à l’Être, la société et l’environnement global.

Afin de contribuer à l’application effective de ce paradigme, des options complémentaires peuvent s’adopter. Entre autres, des échanges périodiques de vue et d’expérience entre chercheurs et praticiens. Ce procédé de réactualisation du savoir et des connaissances fonctionne déjà sous différentes formes à divers niveaux avec des résultats plus ou moins tangibles.

Par contre, l’orientation de la culture universitaire acquise en lettres, sciences humaines et sociales vers la modélisation entrepreneuriale présente des lacunes qu’il est possible de combler par la pratique de l’ingénierie culturelle.

But : proposer une perspective de métier(s) pour universitaires
Objectif : faire découvrir l’ingénierie culturelle
Méthodologie : articuler théorisation scientifique et pratique professionnelle

Axe thématique : redéfinir et recadrer le concept d’ingénierie culturelle.
Selon modèle de conception et modalités d’application par le cabinet d’étude BEzoro - ingénierie culturelle (BE-ic) à Madagasikara.

Ci-après, réactualisation du mémorandum d’expertise présenté par Vahömbey Rabearison, senior consultant en ingénierie culturelle, au Département d’anthropologie, Faculté des lettres et sciences humaines, Université de Bangui - République Centrafricaine. Séminaire pour Master professionnel et Master II Recherche. Février 2016.


1.      PREALABLE
La capitalisation de 30 ans d’expérience professionnelle multisectorielle de l’expert en ingénierie culturelle, à Madagasikara, révèle en substance que l’Ingénierie Culturelle fait office de
-          Facteur de progrès,
-          Outil pour le développement,
-          Catalyseur des richesses culturelles et patrimoniales.


1.1   Ingénieur culturel

L’ingénieur, de façon générique, se définit comme celui qui maîtrise « l’art et la manière ».
L’ingénieur culturel, quant à lui, est appelé à faire preuve de génie en matière de construction culturelle.

Véritable substrat, le génie renvoie ici à un mariage de raison. Entre la liberté créative et la rigueur scientifique, l’originalité de la conception et la rationalité des études. Sur ce substrat, en guise de complément, se greffe le sens des affaires.

Autrement dit, l’ingénieur culturel est plus qu’un chercheur en quête de faits humains véridiques à transformer en produits culturels et/ou un artiste capable de chiffrer la poésie en devis précis. C’est aussi un artisan de la mercatique, un ingénieur d’affaires.

Commercial, il déploie son sens des relations, des négociations, des tractations et des transactions.
Technicien, il maîtrise la chaîne de production en interne comme en sous-traitance ou en externalisation.

Manager, il s’occupe de la gestion des moyens de production, des finances et des process d’audit.
Coach, il se coache toujours lui-même afin de mieux coacher le personnel, surtout intermittent.
Citoyen-modèle, il se soucie du mieux-être de ses semblables.
Patriote, il valorise sans cesse le patrimoine.

Ainsi pourra-t-il mieux s’assurer de la qualité de prestation fournie par tous les secteurs d’activité qui relèvent de son vaste domaine d’intervention. Sans forcément être un authentique spécialiste de tous les secteurs concernés, il se doit d’être le mieux informé possible de leurs réalités, capacités, besoins et contraintes. Sinon il sera difficilement en mesure de transformer les initiatives créatives des « research crew – artistic crew – commercial crew – productive crew » en directives opérationnelles de « head staff ».

Ouvert d’esprit, il accorde toute son attention à l’intelligence de la transversalité et à la nécessité de la pluridisciplinarité.

Ainsi seulement méritera-t-il son statut de « donneur d’ordres » !

Ingénierie et industrie

A la fois médiateur et entrepreneur, l’ingénieur culturel se suffit à peine de l’inter-culturalité pour explorer hardiment la trans-culturalité. Il active tout échange culturel afin d’anticiper, au point d’influer, sur la dynamique des transformations culturelles. Voire même, franchement influencer la direction que celles-ci auront inéluctablement à prendre. Il lui est inconcevable que la culture évolue aveuglément au gré des contingences contemporaines. Voilà pourquoi il lui assigne un idéal, un but, des objectifs et des sous-objectifs en fonction des échelles possibles d’intervention.

Le progrès d’une nation, et subséquemment le développement d’un pays, dépend de la qualité de son industrie culturelle. Pour ainsi dire, tout fait identifié et reconnu par les connaisseurs comme étant éminemment culturel se doit d’être transformé en produit culturel répondant aux normes requises par le marketing. Parvenir à lui créer le plus large panel possible de consommateurs améliore la valeur marchande du produit en question. Bien sûr, sans retomber non plus dans les travers d’un vulgaire merchandising.

Si toute industrialisation est appelée à privilégier la quantité, toutefois sans trop abuser de la déperdition en qualité, il peut arriver qu’à cause d’un mercantilisme forcené, elle assassine l’originalité et l’authenticité. Aussi grossier qu’il soit, ce piège compte parmi les causes de tant de faillites d’entreprise.

Dans le sens inverse, tout ingénieur culturel averti saura aussi se souvenir que plus un produit est rare, plus il est précieux. Donc, convoité. A condition bien sûr qu’il se fasse enjoliver par un argumentaire marketing taillé à la mesure du segment ciblé. Par exemple, celui des prospects CSP haut standing.

Comme tout produit soumis aux diktats du commerce, celui du culturel peut aisément occuper toutes les gammes d’offre. De la consommation grand public à la collection grand luxe. Question d’option en matière de positionnement marketing.

Néanmoins, règle d’or pour l’ingénieur culturel : hors de question de singer les courtiers uniquement avides de bénéfices personnels, ce serait suicidaire. Humaniste, il provient de l’homme pour revenir à l’homme. L’exploitation économico-financière et la manipulation marketing ne figurent que des passages obligés pour viabiliser la boucle création-production, accroître la rentabilité de toute une chaîne de solidarité. Son capital est, d’abord et avant tout, humain. Raison pour laquelle sa noblesse de cœur et d’esprit se balise toujours par une charte éthique digne de ce nom.

Envisagée sous cet angle, l’ingénierie culturelle deviendra la meilleure clef de l’industrie culturelle.

Facteur de progrès, avons-nous dit. Outil pour le développement aussi.

Surtout, si la politique générale de l’Etat y souscrit.


1.       SEMINAIRE

2.1  Constat 

Une interprétation prospective apprendra que même si la mercatique est quasiment à (re)structurer, une telle situation offre un avantage certain. Celui de créer du sur-mesure. Il suffit que l’Etat provoque l’impulsion nécessaire grâce à l’application d’une politique d’investissements renforcée par des mesures incitatives intermédiaires entre l’économique et le social, sous gouverne du culturel. Un Etat fort dirigé par des personnalités avisées saura aussi, par ailleurs, imposer des mesures coercitives dans ce sens.

Les compétences universitaires constituent un vivier d’offres en attente de demande. Il importe d’orienter cette latence vers une compréhension plus appropriée des mécanismes du marché, des flux et reflux des échanges marchands générateurs de profits. Autrement dit, allier la culture académique avec la culture entrepreneuriale.

L’ingénierie culturelle, clef principale de l’industrie culturelle, constitue l’un des secteurs professionnels les plus porteurs qui puisse absorber et rentabiliser la formation universitaire en lettres, sciences humaines et sociales. 

A titre d’illustration, de par la nature de leurs études, les anthropologues sont suffisamment outillés pour approfondir le pourquoi des choses, surtout du côté des faces cachées des idéo-logiques en vigueur. Ils se sont formés pour décrypter les multiples strates du soubassement des affects. En effet, le questionnement doit se prolonger jusque dans la psyché quand il faut déceler les canevas qui circonscrivent le subconscient individuel. Et subséquemment, l’inconscient collectif.

De ce point de vue, l’ingénieur culturel qui compte mener à bien son entreprise doit incessamment déconstruire pour mieux reconstruire. Tabula rasa est la règle et la catharsis, le choix stratégique. Sa ligne de conduite : apprendre constamment à désapprendre. Cette attitude de saine vigilance lui garantit la perpétuation de sa créativité. Que de fausses bonnes idées ne se retrouvent-elles à la poubelle au bout d’un brain storming implacable, faute d’avoir été parfaitement extraites de l’idéal idéel !? Le copier-coller insensé est la pire tentation qui puisse narguer l’ingénieur culturel trop empressé.

Voilà pourquoi l’ingénierie culturelle se fait toujours précéder par la communication dont le secret repose sur le coaching.

2.2  Approche 

Pour soutenir les supports pédagogiques les mieux appropriés (imprimés : flyers, brochures, etc. – numériques : photo, vidéo, etc.), l’animation du séminaire s’appuie sur des techniques scénographiques dont les jeux de rôles. En plus des cas vécus ailleurs qu’à Madagasikara, mettre en valeur les besoins locaux et les aspirations du crû. Résultat attendu : la rétroaction immédiate encouragée par une convivialité de plus en plus dense.

Au lieu d’être un séminaire sous la direction d’un expert instruisant des apprenants conventionnels, chaque séance doit ressembler à un atelier de partage d’expériences entre ingénieurs culturels en devenir et un confrère un peu plus expérimenté. Ainsi, la méthode de transmission directe ne peut qu’être bénéfique pour l’assemblée et satisfaisante pour le prestataire. Aucun faux-semblant. Ni formule magique. Brain storming et spontanéité participative sont les maîtres-mots.

2.3  Démarche

Dialectique Théorie / Pratique. Etablir les fondamentaux théoriques. Illustrer par des cas vécus et des actualités.

Transposer à Madagasikara des exemples de réussite vus ailleurs. Envisager la tournure des choses de manière imaginaire. Tirer leçons. 

Qu’est-ce qui ferait défaut sur place ? 
Quels seraient les handicaps à prévoir ?
Quel est le potentiel existant en termes de
- Situation globale ?
- Marché en devenir ?
- Ressources mobilisables ?
- Personnes-ressources disponibles ?

Ce questionnement qui fait figure d’état des lieux se retrouvera en filigrane le long du séminaire dont le thème est Ingénieur Culturel. Ses trois composantes, coach – manager – médiateur, seront successivement abordées avant de conclure par une séance de rétroaction.


2.4  Séance n° 1. Durée : 4 heures. Thème : ingénieur culturel, coach.

Début de séance : Coaching. 1 minute de silence, les yeux fermés, destinée au recentrage sur soi. Délaisser toute préoccupation étrangère à la séance du séminaire. S’accorder volontairement ensemble sur un seul et même diapason. Prendre conscience que désormais il s’agit d’un autre monde, d’une bulle où n’existe plus que chaque instant présent. En un mot, se concentrer.

La première séance sert à soulever l’importance de la démarche cathartique. Ce qui, sous son aspect pragmatique, se traduit par « Apprendre à désapprendre. »

Soulever les voiles idéologiques des contingences historiques. Particulièrement celle de la colonisation et autres velléités du même genre. A cause du néocolonialisme qui perdure sous forme de globalisation tronquée, la tendance habituelle est d’incriminer la domination occidentale. 

Mais ce serait trop vite oublier que l’Histoire se constitue de tranches d’histoire tout en nuances entre dominants et dominés. Et ce, à différentes échelles selon les forces en présence sur l’échiquier politique, voire géopolitique.

Aujourd’hui, par exemple, quand les institutions multiformes d’obédience occidentale défendent toujours une interprétation évolutionniste fondée sur la théorie du rattrapage historique, leur vis-à-vis représenté par le conglomérat dénommé BRICS propose une refonte des formes d’échange et des types de rapport ainsi qu’une redistribution des jeux d’intérêt qui leur assureront une plus nette prépondérance au niveau planétaire.

Quoique tiraillé entre ces deux extrêmes, pris en tenaille par ces deux pôles d’influence, pourquoi un exit proprement malagasy serait-il inconcevable ou irréalisable ? A l’ingénierie culturelle, aussi, d’y apporter sa part de réponse. Cela compte parmi ses raisons d’être.

Pour ce faire, l’ingénieur culturel se doit de dépasser les frontières artificielles de l’histoire officielle pour se mettre en quête de l’histoire authentique. Quitte, au besoin, à s’en reconstituer une autre. Qu’il s’interroge sincèrement sur sa profondeur généalogique et qu’il scrute dans le coffret temporel de ses propres ADN. 

Grâce à une saine vigilance, il redécouvrira avec bonheur combien ses aïeux et aïeules auront aussi été vigoureux et sensés, en accord avec leur temps, voire en avance parfois. Les mythes fondateurs ont la particularité de se dérober aux regards scrutateurs malveillants pour uniquement se laisser conquérir par les louables intentions. Partir à leur rencontre est le meilleur chemin initiatique qui soit. Tout en délicatesse.

La communication ne se puise-t-elle pas dans l’écoute ? Dans l’observation ?
La plus belle poésie n’est-elle pas dans l’harmonie du silence ?
Contemplation ne rime-t-elle pas avec révélation ?

Tout ingénieur culturel qui prétend vouloir construire pour autrui a tout intérêt à commencer avec et pour lui-même. Sur ce point précis s’érige sa charte d’excellence.

Dès lors, il saura mieux s’occuper de communication transversale, institutionnelle et grand public.

Fin de séance : Coaching. 1 minute de silence, les yeux fermés, destinée à l’ouverture de soi. Quitter la bulle du séminaire. Se préparer à changer de monde, à rejoindre le quotidien.


2.5  Séance n° 2. Durée : 4 heures. Thème : ingénieur culturel, manager.

Début de séance : Coaching. 1 minute de silence, les yeux fermés, destinée au recentrage sur soi. Délaisser toute préoccupation étrangère à la séance du séminaire. S’accorder volontairement ensemble sur un seul et même diapason. Prendre conscience que désormais il s’agit d’un autre monde, d’une bulle où n’existe plus que chaque instant présent. En un mot, se concentrer.

Rajout en coaching : rythmer la respiration. Prendre conscience de l’inspir comme de l’expir. Respirer par le bas du ventre. S’expliquer l’importance du centre de gravité situé à trois doigts au-dessous du nombril. S’en occuper améliore le sens de la stabilité.

De même pour le point d’équilibre situé au centre de la tête. C’est le point de connexion entre les côtés gauche et droit du cerveau. Il s’exerce par une technique spécifique de respiration alternée, exclusivement nasale. Son autre avantage : oxygéner de manière consciente les méandres du cerveau, et par voie de conséquence, stimuler toutes les composantes neuronales. Surtout les synapses.

Dès que l’homme se sent mécaniquement à la fois stable et équilibré, il acquiert plus de confiance en lui-même. Sa perception s’améliore. Son ressenti s’intensifie. Sa mémoire se décuple. Son attention s’aiguise. Il se contrôle mieux face aux aléas des situations rencontrées.

Comme l’exercice l’encourage à s’écouter lui-même en profondeur, il mesure mieux la valeur de la neutralité du silence. En communiquant convenablement avec son monde intérieur, il conversera plus facilement avec l’extérieur : la fameuse ouverture au monde de la méditation orientale.

A la fois neutre et ouvert, il est prêt à laisser s’exprimer son génie créatif. Il s’embarrasse moins des raideurs antinomiques et trouve plaisir à conjuguer les extrêmes en jonglant avec diverses formes de dialectique. 

Là se distingue le principe actif qui fait la force de l’ingénieur culturel. Interface entre divers mondes et/ou milieux censés être différents. Assimiler, afin d’harmoniser, des visions prétendument divergentes. En somme, créer une dynamique d’ensemble. Favoriser la synergie. Faciliter l’osmose. Accoucher d’une plate-forme de rebond, d’un tremplin vers une étape à franchir de nouveau ensemble. Encore et encore.

La description d’un organigramme opérationnel, autant dire ponctuel en fonction des impératifs liés aux contrats à exécuter, met en exergue combien la tâche de l’ingénieur culturel aura à essaimer dans plusieurs directions. Souvent en parallèle. Voire, en simultané.

- Cellule de recherche constituée par des spécialistes de divers horizons. Par exemple, des agronomes et des juristes en conclave avec des géographes.
- Noyau de directeurs artistiques : écriture, photo, graphisme, animation virtuelle, programmation web, vidéo, son. Sachons que ces domaines se ramifient en branches et sous-branches. 
- Service production : régie générale / son / vidéo / événementielle / … Et logistique : matériels courants et spécifiques. Ici se retrouve une subdivision pré-production / production / postproduction.
- Equipe commerciale : marketing-prospection / suivi-exécution / diffusion-vente.
- Service comptabilité : trésorerie / banque / fiscalité.
- Service secrétariat : accueil / affaires courantes / centrale d’informations.

Sans jamais oublier les mesures sécuritaires, ni les assurances.
Ni l’externalisation juridique, non plus. Les contentieux sont les revers malsains des formes de collaboration contractuelle. 

Aucun de ces secteurs n’est étanche. En fonction des particularités opérationnelles, leur mise en réseau s’effectue soit de manière verticale ou horizontale et même parfois, diagonale.

L’ingénieur culturel se doit de tous les connaître, le plus méticuleusement possible. Afin de pouvoir déléguer, au besoin, certaines responsabilités en interne de préférence. Dès qu’il décide d’externaliser, le service coûte de 2 à 5 fois plus cher. D’où la nécessité d’une formation continue pour le head staff. De même, pour le personnel crew.

Toutefois avec l’énorme inconvénient qu’à cause d’un statut d’intermittent, l’indisponibilité du personnel crew au moment voulu pose souvent problèmes. Sans parler des secrets de fabrique divulgués auprès des concurrents. Mais nécessité faisant loi, vu l’étroitesse du marché, il est rare que toute la structure puisse fonctionner à plein régime à longueur d’année. 

Aussi est-il d’usage que le cabinet d’étude, proprement dit, se double des compétences d’une agence d’exécution.

Fin de séance : Coaching. 1 minute de silence, les yeux fermés, destinée à l’ouverture de soi. Quitter la bulle du séminaire. Se préparer à changer de monde, à rejoindre le quotidien.


2.6  Séance n° 3. Durée : 4 heures. Thème : ingénieur culturel, médiateur.

Début de séance : Coaching. 1 minute de silence, les yeux fermés, destinée au recentrage sur soi. Délaisser toute préoccupation étrangère à la séance du séminaire. S’accorder volontairement ensemble sur un seul et même diapason. Prendre conscience que désormais il s’agit d’un autre monde, d’une bulle où n’existe plus que chaque instant présent. En un mot, se concentrer.

Si la première partie sert de récapitulation et de passage en revue des points obscurs, la suite s’enclenche sur la considération du suprahumain sous l’angle de l’ingénierie culturelle. La problématique devient : comment générer de l’énergie culturelle créatrice ?

Sans avoir à s’égarer dans la diversité des représentations idéologiques ni au creux de la subtilité des architectures cosmogoniques, l’accent est à mettre d’emblée sur ce point nodal qu’est l’humain générique, l’homme. Etre spatio-temporel, donc soumis aux vicissitudes de l’espace ainsi qu’aux contingences du temps, il lui est salutaire de savoir interpréter et gérer ces deux déterminants axiomatiques en fonction de ses besoins et de ses intérêts, de ses souhaits et de ses visées. 

D’où la nécessité de disposer d’une grille de lecture de l’espace afin de mieux décider bien faire les choses. De même, quand les exécuter afin de s’assurer une réussite optimale. Et ce, même pour les actions les plus banales. A fortiori, pour les opérations d’envergure qui paraissent souvent délicates et compliquées, de prime abord.

Des connaissances avérées dans ces domaines du « Où » et du « Quand » sont d’une grande aide pour répondre à « Comment », question usuelle pour l’ingénieur culturel. Elles constituent une valeur ajoutée inégalable pour l’ingénierie culturelle.

Quoi de plus légitime, et surtout sensé, de la part d’un ingénieur culturel malagasy que de faire appel au legs cognitif ancestral pour se  positionner favorablement dans ce milieu d’affaires réputé sans pitié qu’est le marché ? Surtout qu’aucune entreprise digne de ce nom ne s’aventurera jamais dans un processus opérationnel sans avoir, au préalable, établi une solide planification. 

Les logiques du « Où » et du « Quand » précèdent toujours celle du « Comment ». Surtout que celles du « quoi » et du « pourquoi », quant à elles, auront déjà normalement fait partie intégrante des termes de référence. C’est-à-dire, dès l’amont.

Dès lors, il importe de diriger les apprenants vers la prospection du patrimoine immatériel existant. Il s’agit ici de saisir les mécanismes d’interprétation spatio-temporelle endogène. Là s’enfouit la table des valeurs, la hiérarchie des significations et l’attribution des sens. Et partant, la vision du monde qui
1-      influence le ressenti,
2-      guide le besoin,
3-      clarifie le souhait,
4-      prédétermine les affects.

S’approprier ce postulat est d’une importance capitale pour une mise en place judicieuse de la géomatique (1)

Aussi convient-il d’aborder de manière strictement objective, au moins, les trois domaines de recherche suivants :
- « Rohotany » : canevas de la mise en réseau des flux énergétiques telluriques,
- « Tetiandro » : grille de lecture de la succession fragmentaire du temps et de la durée,
- « Raokandro » : pharmacopée et exploitation usuelle du biotope.

Bien sûr que les attributions d’un ingénieur culturel malagasy doivent aussi inclure celle de l’agent de terrain, de formation universitaire par-dessus le marché ! Les aptitudes acquises lors de son cursus ne peuvent que lui renforcer son sens de l’adaptation. Et à vrai dire, même mis en compétition avec des pairs étrangers, ne dispose-t-il pas de surcroît d’une forte singularité ? La sincérité et la profondeur de son empathie pour ses compatriotes. C’est le « plus » qui l’avantagera toujours par rapport à autrui. Valeur ajoutée, ô combien cruciale, à son propre égard en marketing.

Génie pour génie, pourquoi l’ingénieur culturel malagasy se priverait-il de faire appel aux « siens » pour transcender son laborieux quotidien ?

Y a-t-il meilleure école que celle de ses ancêtres, celle de l’Univers où l’humain redevient divin ?

Redevenu démiurge, l’ingénieur culturel malagasy saura forger le présent de ses contemporains.

Et sublimer, pour Madagasikara, le meilleur des lendemains.

Fin de séance : Coaching. 1 minute de silence, les yeux fermés, destinée à l’ouverture de soi. Quitter la bulle du séminaire. Se préparer à changer de monde, à rejoindre le quotidien.


2.7  Séance n° 4. Durée : 4 heures. Thème : rétroaction

Un test d’évaluation des acquis clôt le séminaire. Sujet proposé :
« Que retenez-vous du séminaire sur l’ingénierie culturelle ?
Répondez sous forme d’argumentaire. »

Le choix de la question ouverte est volontaire. Au lieu de formuler « Qu’avez-vous retenu », l’intitulé spécifie « Que retenez-vous ». C’est pour orienter les réponses vers une mise en perspective. La vérification de la qualité d’assimilation des apprenants s’appuie autant sur leur capacité de restitution que la pertinence de leurs recommandations.

Si les appréciations du correcteur s’établissent sur leur aspect explicite, il convient de préciser qu’un regard critique sous-tend toute la démarche de notation : le degré de « pro-activité » révélé par chaque copie. Pour ce faire, il faut s’astreindre à une lecture en deux temps : universitaire puis professionnelle. D’où la notation séparée du fond et de la forme.

En effet, la rigueur en matière de forme est autrement pointilleuse du côté des praticiens : type calligraphique et qualité sémiotique de la présentation en général, ainsi que clarté lexicale, simplicité des tournures jusqu’au choix des mots, y compris la ponctuation. Le soin accordé à la forme est prépondérant dans le milieu professionnel. Le postulant a-t-il du style ? Si oui, à quel niveau ?

La communication se contente peu d’être idéelle dans le milieu de l’ingénierie culturelle puisque si le contenu gagne à être rationnel pour être convaincant, le contenant, lui, a intérêt à se montrer résolument séduisant. Elle doit faire ressentir un certain idéal. Pour ainsi dire, capable de diffuser de l’émotionnel, du mental et du spirituel.

Par expérience et de manière générale, les recommandations se rejoignent toutes sur un point précis : affiner la formation en ingénierie culturelle. Cursus à renforcer par des pratiques spécialisées par secteur technique, de la création à la régie par exemple. Et parallèlement, par la proposition de modules favorisant l’acquisition des méthodes d’analyse et l’apprentissage de la stylistique en usage dans les milieux professionnels, commerciaux ou institutionnels. Et ainsi de suite.

A charge pour les autorités universitaires de déterminer dans quelle mesure remplir cette attente commune.


BEzoro - ingénierie culturelle

vahombey@gmail.com
+261 34 08 720 04


(1)     LA GEOMATIQUE :

La géomatique est une discipline regroupant les pratiques, méthodes et technologies qui permettent de collecter, analyser et diffuser des données géographiques. L'objectif final de la géomatique est la représentation spatiale des données récoltées pour identifier, représenter et démontrer les résultats d'analyses statistiques. De ce fait, la géomatique apporte un nouvel axe d'analyse à vos données qui, jusqu'à présent, n'étaient analysées qu'en deux dimensions.

Logiquement, le terme géomatique provient de la contraction des termes géographie et informatique. La géomatique permet donc de tirer le meilleur parti de chacun de ces deux domaines.

Application de la géomatique

Cette discipline est appliquée à de nombreux domaines tels que l'aménagement du territoire, la prévention des risques naturels ou encore la gestion des ressources naturelles et de l'urbanisme. Cependant, l'utilisation de la géomatique se généralise de plus en plus dans les secteurs de l'économie et du marketing.

En effet, la représentation spatiale des données facilite les études de marché et donc l'identification des tendances ou l'analyse de la concurrence dans des secteurs géographiques donnés.

 La géomatique étant liée à l'informatique, son application passe par l'utilisation d'outils informatiques que l'on nomme les SIG.

 Le rôle des SIG dans la géomatique
 
Les Systèmes d'Information Géographique (SIG) tiennent une place centrale dans la géomatique puisqu'ils sont les outils informatiques permettant la représentation et l'analyse des données. De plus, près de 80% des données en entreprise ont un caractère géographique (adresse des clients et des fournisseurs, coordonnées des points de vente, réseau....). De ce fait, la dimension géographique des données est trop souvent sous-exploitée alors qu'elle est un véritable avantage concurrentiel et un outil idéal d'aide à la prise de décision.

Source : https://www.esrifrance.fr/geomatique.aspx