Pour y répondre, ci-après, extraits du livre de
Baird T. Spalding, « La vie des maîtres », éd. Robert Laffont, col. J’ai
lu, pp. 160-162
Je cite.
Notre hôtesse répondit que tout désir exprimé sous
forme parfaite se réalisait. Elle ajouta que le désir est une forme de prière,
que c’était la forme parfaite de prière que Jésus employait, car elle était
toujours exaucée. Une prière toujours exaucée ne peut qu’être parfaite, donc
scientifique, et si elle est scientifique, elle doit être conforme à une loi
précise… Notre hôtesse continua :
Cette loi est la suivante : « Votre prière
est exaucée selon votre foi. » Je dirai sous une autre forme : « Quels
que soient les objets de vos désirs quand vous priez, croyez que vous les avez
reçus, et vous les aurez. »
Si nous savons positivement que tout ce que nous
demandons est déjà nôtre, nous saurons aussi que nous travaillons en accord
avec la loi. Et si le désir est réalisé, nous saurons que la loi est accomplie.
Si le désir n’est pas réalisé, nous saurons que nous avons demandé à faux. La
faute n’en incombe pas à Dieu mais à nous. Dans ce cas, voici le commandement :
« Vous aimerez le Seigneur votre Dieu de tout votre cœur, de toute votre
âme, de tout votre esprit, de toute votre force, et de toute votre pensée. »
Maintenant, descendez au plus profond de votre âme, sans préjugé, sans crainte,
et sans incrédulité, avec un cœur joyeux, libre, et reconnaissant, sachant que
les choses dont vous avez besoin vous appartiennent déjà.
Le secret consiste à se mettre consciemment à l’unisson
avec Dieu. Il faut ensuite s’y maintenir sans dévier d’une ligne, quand bien
même le monde entier s’y opposerait. Jésus disait : « De moi-même, je
ne puis rien faire. Le Père qui habite en moi fait seul le travail. » Ayez
foi en Dieu. Ne doutez pas, ne craignez pas. Souvenez-vous qu’il n’y a pas de
limite à la puissance de Dieu. « Toutes choses sont possibles. »
En formulant votre demande, employez des mots
positifs. Rien n’existe que l’état de perfection souhaité. Ensuite plantez dans
votre âme la graine d’idée parfaite à l’exclusion de toute autre. Demandez à
manifester la santé et non à être guéris de la maladie. Priez pour exprimer l’harmonie
et réaliser l’abondance, et non pour être délivrés de l’inharmonie, de la
misère, et des limitations. Rejetez ces dernières comme de vieux vêtements. Ce
sont de vieilles affaires, les seules dont vous n’ayez plus besoin. Vous pouvez
vous en débarrasser joyeusement. Ne tournez même pas la tête pour les regarder.
Elles sont oubliées, pardonnées, retournées à la poussière d’où elles venaient.
Elles n’existent pas. Tous les espaces qui paraissent vides autour de vous,
remplissez-les de la pensée de Dieu, le Bien infini.
Ensuite rappelez-vous que la parole est une graine.
Il faut qu’elle croisse. Quant à savoir où, quand, et comment, c’est l’affaire
de Dieu. A vous, il appartient seulement de dire ce qu’il vous faut, et de donner
des bénédictions en sachant qu’à l’instant où vous avez demandé, vous avez
reçu. Tous les détails d’exécution du travail concernent le Père. Rappelez-vous
que lui seul fait le travail. Remplissez fidèlement votre rôle, et laissez le
sien à Dieu en ayant foi en lui. Demandez, affirmez, tournez-vous vers Dieu
pour vos besoins, et ensuite recevez de lui l’accomplissement.
Conservez toujours dans l’esprit la pensée de l’abondance
de Dieu. Si une autre pensée s’introduit, remplacez-la par celle-là, et
bénissez cette abondance. Si besoin est, remerciez continuellement de ce que le
travail se fait. Ne revenez pas sur votre demande. Contentez-vous de bénir et
de remercier pour l’exécution du travail, pour l’opération de Dieu en vous, et
pour la réception de ce que vous désirez, car vous désirez exclusivement le
bien pour le répandre autour de vous. Que ceci se passe dans le silence et le
secret. Priez votre Père, dans le secret, et votre Père qui voit le secret des
âmes vous récompensera publiquement.
Quand vous aurez complété la démonstration, le temps
ainsi employé vous apparaîtra comme l’un de vos plus grands trésors et vous
aurez prouvé l’existence de la loi. Vous connaîtrez la puissance de votre
parole lorsqu’elle est prononcée avec foi et bénédiction. Souvenez-vous que
Dieu a perfectionné ses plans parfaits. Il répand continuellement sur nous avec
générosité et amour le bien et toutes les bonnes choses que nous pouvons
désirer. Il répète :
« Eprouvez-moi, vous verrez bien si je n’ouvre
pas les fenêtres du ciel, et si je ne répands pas les bénédictions en tel
nombre que la place fait défaut pour les recevoir ».
Fin de citation.
Suite dans le prochain article.
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