Polémique démesurément médiatisée à propos de l'opération "Tandroka" dans la région de Betroka ?
Que sur ce douloureux point de litige, la lumière
soit faite en toute impartialité avec le maximum d'objectivité. Est-ce trop
demander aux hommes de bonne volonté, et de tous bords, censés s'en occuper ?
En tout cas, le caractère implacable de la Logique
de l'Univers, le " TSINY AMAN-TODY ", saura s'appliquer sans état
d'âme ni retenue à ce sujet. Par-delà toute justice humaine, les sanctions tomberont ! Bonnes ou mauvaises selon
les actes commis.
Pour le Mpanazary, jardinier de
l'univers, désolé de ne plus pouvoir intercéder dans ce cas précis, se dédire
est interdit. Rien qu'une goutte de sang innocent aura-t-elle souillé ce que
MADAGASIKARA a de Sacré ? Alors, tant pis ! Reste à savoir pour qui.
MANDREFY. |
Début de citation.
Opération « Tandroka » dans le Sud
Vers une enquête indépendante
jeudi 29 novembre 2012
« Trop de rumeurs et d’exagérations », a déclaré à la
presse le Premier ministre Omer Beriziky en sortant d’une réunion tenue à
Mahazoarivo entre quelques membres du Gouvernement, les principaux responsables
des forces de l’ordre, de nombreux ambassadeurs et la coordinatrice résidente
du Système des Nations Unies, Mme Fatma Samoura.
Toujours est-il que le chef de gouvernement a marqué son
approbation face à la demande formulée par la Communauté internationale d’une
enquête indépendante qui aura à faire la lumière sur les accusations de graves
violations des droits de l’Homme qui auraient été commises par les forces
spéciales lors de l’opération de sécurisation « Tandroka » au sud de
Madagascar.
Dans un communiqué publié ce même jour, les responsables de la
sécurité ne nient pas que des abus aient pu être commis : mais elles affirment
qu’il s’agit d’actes isolés et soulignent que la hiérarchie a pris des mesures
à la fois disciplinaires et pénales envers les auteurs de tels actes. Ainsi, un
lieutenant-colonel du Commandement des formations spécialisées (CFS) d’Ivato
qui a participé à l’opération Tandroka a été placé sous mandat de dépôt à la
maison d’arrêt de Betroka pour extorsion de fonds et violences illégales.
Les forces de l’ordre relèvent que leur présence a en revanche
permis de mettre fin aux affrontements entre populations civiles qui avaient
fait 129 morts à Mahandrazana Fenoandalana, 67 décès à Beseva et 28 autres à
Emanobo. Elles déclarent qu’en conformité avec la loi, la reddition des
malfaiteurs a été privilégiée — notamment à travers l’usage de sommations
effectuées par mégaphone — et le communiqué estime que si l’on compare le
nombre de 79 malfaiteurs arrêtés et présentés au Tribunal par rapport à celui
de 40 décédés, les forces de sécurité ne se sont nullement adonnées à des
massacres.
Si l’on comprend bien le communiqué des forces de sécurité,
celles-ci doivent faire face à des situations complètement inédites, comme
celles qui ont entrainé la mort de 10 de leurs éléments à Iabohazo en Juin ou
de 7 autres à Bekojoy Antanimaty en Septembre. Les responsables de la sécurité
regrettent alors que certains, notamment Christian Mukosa d’Amnesty
International qui est nommément cité dans le communiqué, se soient contentés
pour se faire leur opinion de « témoignages à objectif politique »
faits par des individus qui n’auraient jamais été dans le sud de Madagascar
depuis le début des faits.
Amnesty avait rapporté des témoignages faisant état de villageois
brûlés vifs dans l’incendie de leur maison, de récoltes anéanties, d’exécutions
sommaires dont celle d’une enfant de six ans, d’un handicapé ou des parents et
de l’épouse d’un suspect.
Leonidas Tezapsidis, représentant résident de l’Union Européenne à
Madagascar, déclarait en sortie de la réunion que de tels faits, s’ils étaient
avérés, pouvaient influencer les projets de coopération déjà lancés, sans
exclure la coopération en matière électorale. Tout en étant conscient que le
problème, étant lié à l’instabilité politique et à la pauvreté, ne pourrait
être totalement résolu, il espérait que les mesures nécessaires seront prises pour
ramener la confiance qui a été perturbée.
Il est vraisemblable que l’enquête indépendante sera diligentée
par les Nations Unies.
Recueilli par Yann
Fin de citation.
Note personnelle:
Merci de tout
coeur. Si cette enquête indépendante voit le jour, c'est grâce à vous tous qui,
d'une manière ou d'une autre, avez su amplifier les cris de détresse rapportés par D'GARY, venus
d'une contrée dont on voulait occulter certaines macabres réalités. Encore une fois,
merci. Merci pour eux. Merci.
Mankasitraka eram-po,
eran-tsaina, tompokolahy sy tompokovavy isany hajaina. Raha toa ahitana
mangirana io fanadihadiana "enquête indépendante" io, dia ianareo
rehetra no nahavita nampiako ny hiaka nahavaky fo avy tany ankebakeban-tany,
andakira tsy mba nisy niraharaha tany amboalohany tany ankoatra an'i D'GARY.
Koa sitraka enti-matory tompokolahy sy
tompokovavy. Ho ambinin-java-manasatra avy anie, ianareo tsirairay avy. Mankasitraka
indrindra, tompoko.
Source : http://www.madagascar-tribune.com/Vers-une-enquete-independante,18215.html
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