Ci-après, un bref état des lieux ou disons un passage en
revue de la perception par différents acteurs et intervenants sur la situation
actuelle de la Culture à Madagasikara. Plume de Maminirina Rado dans L’Express
de Madagascar, parution du samedi 15 février 2014. Comme ce pertinent aperçu
offre à votre serviteur l’occasion de se positionner en tant que postulant, une
brève présentation de son profil sera proposée à la fin de cet article-ci.
Quid du ou de la future ministre de la Culture.
Depuis quelques semaines, les passions se déchaînent dans le milieu culturel de la capitale. Des noms de ceux qui briguent la fonction de ministre de la Culture circulent.
Les lobbies se font. Ça chuchote dans le milieu culturel. La moutarde monte au nez des acteurs culturels de la capitale vis-à-vis de cette première présidence de la quatrième République. La grande question qui circule depuis quelques semaines, concerne le nom du ou de la future ministre de la Culture.
« Lors de ses allocutions, le nouveau Président de la République n’a jamais mentionné le domaine culturel. Nous sommes des artistes, et ça nous fait mal », a lancé Rajery, valihiste et lanceur du festival de musique vivante Angaredona, lors d’une réunion, à l’Office malgache des droits d’auteur (OMDA), qui s’est déroulée la semaine passée.
En mal de reconnaissance, les artistes et les créatifs nationaux espèrent alors voir un ministre de la Culture qui puisse affronter les enjeux de ce secteur où le travail ne manquera sûrement pas. Lutte anti-piratage, loi sur le mécénat, statut des artistes, droits d’auteur, … autant de chantiers qui lui seront réservés durant au maximum cinq années de fonction au sein du ministère.
Vision élargie
Dans le milieu intellectuel, il est sans doute temps d’aplanir les acceptions.
« Le ou la ministre de la Culture doit être un manager culturel, avoir une vision très large du développement. Pas forcément un artiste ou un organisateur d’événements. La culture, c’est l’ensemble des moteurs du développement. La vision de certains artistes est trop centrée sur l’art, parce que la culture n’est pas seulement l’art. C’est aussi la science, la religion, le dévelopement durable, entre autres », avance Serge Henri Rodin, membre de l’Académie malgache et directeur de la filière Médiation culturelle à l’Université d’Antananarivo.
Les avis semblent se rejoindre dans le microcosme universitaire.
« Il y a ce qu’on appelle les facteurs culturels qui font marcher l’économie. Par exemple, un dirigeant doit avoir une attitude qui puisse correspondre à son engagement pour la faire avancer. La culture est vaste, englobant l’histoire, la philosophie, les traditions et bien d’autres », émet Hery Ramiarison, maître de conférences, professeur d’économie à l’Université d’Antananarivo.
Dans le milieu intellectuel, il est sans doute temps d’aplanir les acceptions.
« Le ou la ministre de la Culture doit être un manager culturel, avoir une vision très large du développement. Pas forcément un artiste ou un organisateur d’événements. La culture, c’est l’ensemble des moteurs du développement. La vision de certains artistes est trop centrée sur l’art, parce que la culture n’est pas seulement l’art. C’est aussi la science, la religion, le dévelopement durable, entre autres », avance Serge Henri Rodin, membre de l’Académie malgache et directeur de la filière Médiation culturelle à l’Université d’Antananarivo.
Les avis semblent se rejoindre dans le microcosme universitaire.
« Il y a ce qu’on appelle les facteurs culturels qui font marcher l’économie. Par exemple, un dirigeant doit avoir une attitude qui puisse correspondre à son engagement pour la faire avancer. La culture est vaste, englobant l’histoire, la philosophie, les traditions et bien d’autres », émet Hery Ramiarison, maître de conférences, professeur d’économie à l’Université d’Antananarivo.
Enfant pauvre
Depuis trop longtemps, les gouvernements qui se sont succédés, ont mis la culture dans une trame limitatrice. Elle a été, le plus souvent, calquée sur les spectacles, la danse et la musique. Malgré cette perspective presque en totalité alimentaire, peu d’artistes ont profité de leurs carrières. Beaucoup, et il y en eu des très talentueux, ont fini dans la déchéance totale. Pauvres dans la vie mais riches en notoriété. Comme le regrette souvent Hemerson Andrianetrazafy, artiste plasticien. « Il n’y a jamais eu de place pour les créatifs dans toutes les politiques de l’État », révèle-t-il amèrement.
Depuis trop longtemps, le ministère de la Culture a toujours été l’enfant pauvre du gouvernement, avec le plus petit budget, et une espèce de fou du roi utilisé juste pour épater ou amuser la galerie. Prendre en compte des concepts comme l’identité et la langue n’a jamais été l’apanage de plusieurs ministres qui se sont succédés au département de la Culture. Quelques-uns se sont démarqués, mais en fin de compte, tout est un éternel recommencement. Ce temps-là semble révolu, au vu du bouillonnement qu’on constate, actuellement, dans le milieu culturel antananarivien.
Depuis trop longtemps, les gouvernements qui se sont succédés, ont mis la culture dans une trame limitatrice. Elle a été, le plus souvent, calquée sur les spectacles, la danse et la musique. Malgré cette perspective presque en totalité alimentaire, peu d’artistes ont profité de leurs carrières. Beaucoup, et il y en eu des très talentueux, ont fini dans la déchéance totale. Pauvres dans la vie mais riches en notoriété. Comme le regrette souvent Hemerson Andrianetrazafy, artiste plasticien. « Il n’y a jamais eu de place pour les créatifs dans toutes les politiques de l’État », révèle-t-il amèrement.
Depuis trop longtemps, le ministère de la Culture a toujours été l’enfant pauvre du gouvernement, avec le plus petit budget, et une espèce de fou du roi utilisé juste pour épater ou amuser la galerie. Prendre en compte des concepts comme l’identité et la langue n’a jamais été l’apanage de plusieurs ministres qui se sont succédés au département de la Culture. Quelques-uns se sont démarqués, mais en fin de compte, tout est un éternel recommencement. Ce temps-là semble révolu, au vu du bouillonnement qu’on constate, actuellement, dans le milieu culturel antananarivien.
Profil général
Juliette Ratsimandrava, responsable de l’Office national des langues à l’Académie malgache, propose son profil.
« Qui que ce soit qui dirige un ministère doit avoir une connaissance poussée de l’administration. Il en est de même avec celui de la Culture. Savoir gérer plusieurs aspects techniques de sa fonction. Il ou elle devra avoir une vision sur l’étendue culturelle malgache, baignée dans sa diversité. Il faut qu’il comprenne l’évolution de la vision des gens, du peuple, parce que la culture n’est pas statique, elle évolue de jour en jour».
Juliette Ratsimandrava, responsable de l’Office national des langues à l’Académie malgache, propose son profil.
« Qui que ce soit qui dirige un ministère doit avoir une connaissance poussée de l’administration. Il en est de même avec celui de la Culture. Savoir gérer plusieurs aspects techniques de sa fonction. Il ou elle devra avoir une vision sur l’étendue culturelle malgache, baignée dans sa diversité. Il faut qu’il comprenne l’évolution de la vision des gens, du peuple, parce que la culture n’est pas statique, elle évolue de jour en jour».
Que ce soient les artistes, les universitaires, ou les autres acteurs culturels, le ou la future ministre de la Culture doit avoir une vision assez large, plus profonde que le simple spectacle de foire ou les bals pour midinettes. Beaucoup de nom circulent en ce moment, plusieurs artistes se trouvent dans le lot. Beaucoup de travail de lobbying se font à travers les galeries d’art et dans les réseaux sociaux. Mais quel que soit le profil, les résultats seront les fruits du jugement par le milieu artistique et les spécialistes malgaches de la culture.
Fin de citation. Ci-après, le lien pour accéder à la version originale de l’article en question :
http://www.lexpressmada.com/blog/magazine/quid-du-ou-de-la-future-ministre-de-la-culture-4784
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Profil du postulant VahÖmbey :
RABEARISON Roland Dieu Donné VahÖmbey, 55 ans.
- Senior consultant en Ingénierie Culturelle.
- Enseignant-chercheur, conférencier sur le thème du « Mahaolona Malagasy ».
- Artiste poète-musicien-écrivain-réalisateur-producteur.
Recherches & Publications:
- "Conscience d'identité culturelle antandroy", 220 pages, CUR Toliara, 1988. TER philosophie-anthropologie-ethnomusicologie.
- "Sahalanitra. L'horizon est la lisière de mes rizières", 224 pages, 2012. Essai littéraire à caractère philosophique autobiographique.
- "Ny mahaolona malagasy, l'humanité malagasy. Réalités & prospectives. » Thèse académique en cours d'élaboration.
Références politiques:
- Fondateur du parti politique FAnambinana MAdagasikara - FAMà, 2012
- Candidat aux présidentielles 2013
Autre :
- Instructeur de karaté-do, 5ème dan fédéral.
RABEARISON Roland Dieu Donné VahÖmbey, 55 ans.
- Senior consultant en Ingénierie Culturelle.
- Enseignant-chercheur, conférencier sur le thème du « Mahaolona Malagasy ».
- Artiste poète-musicien-écrivain-réalisateur-producteur.
Recherches & Publications:
- "Conscience d'identité culturelle antandroy", 220 pages, CUR Toliara, 1988. TER philosophie-anthropologie-ethnomusicologie.
- "Sahalanitra. L'horizon est la lisière de mes rizières", 224 pages, 2012. Essai littéraire à caractère philosophique autobiographique.
- "Ny mahaolona malagasy, l'humanité malagasy. Réalités & prospectives. » Thèse académique en cours d'élaboration.
Références politiques:
- Fondateur du parti politique FAnambinana MAdagasikara - FAMà, 2012
- Candidat aux présidentielles 2013
Autre :
- Instructeur de karaté-do, 5ème dan fédéral.
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