dimanche 13 octobre 2013

" Redevabilité du Président ", une exigence louable de la société civile.


Un des rôles de la société civile est de veiller à une meilleure participation citoyenne et de mettre ainsi à la disposition du citoyen-électeur un outil de décision (dans le choix des candidat(e)s dans les prochaines élections présidentielles) et de contrôle (de l’exercice du mandat électif du prochain Président).

Dans cette optique, des organisations de la Société Civile (AVG, Centre Sembana Mijoro, CRJA, FISEMA, FIVMPAMA, FTM/CPM, KMF/CNOE, Liberty 32, PFNOSCM, SIMIRALENTA, SYGMMA, UNMDH, Wake Up Madagascar Actif, WYLD), avec la facilitation de la Friedrich-Ebert-Stiftung (FES), ont élaboré un tel outil à travers des questions auxquelles elles attendent des réponses des candidat(e)s.

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Ci-après les vingt réponses fournies par RABEARISON Roland Dieu Donné Vahömbey, candidat numéro QUATRE.



1.       La priorité accordée à l’éducation reste très limitée. L’avenir des jeunes, des enfants et du pays tout entier est menacé. Madagascar doit faire face à la faiblesse du taux de scolarisation, l’insuffisance des enseignants dans les écoles primaires, secondaires et dans les universités, l’analphabétisme, le manque de civisme, les conditions de travail ingrates des enseignants, …. En résumé, le système éducatif est fortement affaibli.

Quelles seront vos priorités pour redresser le secteur de l’éducation ?

Etant nous-mêmes issus du milieu de l’enseignement, nous sommes profondément conscients de la pertinence de vos remarques et du bien-fondé de vos critiques. Nos experts travaillent depuis des années sur les dispositions à mettre en adéquation avec nos réalités. L’intelligence créative doit se trouver au cœur de toute transmission du savoir, de tout partage de connaissance. 

C’est toute une réforme qui est à opérer dans le domaine de l’enseignement, comme pratiquement dans tous les autres d’ailleurs. Il faudra confronter les vues des uns et des autres pour tirer parti des meilleures options et propositions. Nous préconisons d’engager, le moment venu, des échanges d’expérience avec un large panel de personnes-ressources. Non seulement, celles issues des domaines contigus à celui de l’enseignement mais aussi de celui de l’éducation en général ainsi que du culturel dans sa globalité.

2.       Madagascar a besoin d’une relève politique prête à s’engager pour le changement aussi bien dans le comportement que la pratique politique (respect de l’éthique, pluralisme politique, reconnaissance de l’importance de l’opposition dans un régime démocratique, ….).

Quelles réformes apporterez-vous dans le domaine Politique afin de restaurer la confiance (participation) de la population et d’impliquer les parties prenantes ?

Dans le domaine de l’éducation formelle, apprentissage civique en primaire et citoyen en secondaire. Les modèles positifs se forgent souvent sur les bancs de l’école, laïque comme confessionnelle. De là s’impulse la bonne culture comportementale en milieu ouvert à tous vents, la rue par exemple, champ d’intervention des organisations de la société civile normalement mues par le sens de l’intérêt général et du bien commun. Le bénévolat est générateur d’entraide et de solidarité dont bénéficie la justice sociale. Voilà en quelques lignes, les contours du politique.

Ce politique est le terreau de la politique. Ressentir le besoin d’agir plus amplement à des niveaux de responsabilité de plus en plus étendus amène à vouloir disposer d’autorité publique plus conforme au besoin de réalisation, en soi-même, de l’idéal politique au service d’autrui. Améliorer la pratique politique, c’est d’abord aider la société civile à se réorganiser.

3.       Le code électoral reste muet sur le financement des campagnes électorales, ce qui, entre autres, ne garantit pas l’égalité de chance des candidat(e)s.

Quand et comment justifierez-vous la nécessité de réglementer le financement des campagnes électorales (plafonnement, source, compte-rendu public) ?

A notre connaissance, jusqu’à présent, nous sommes les seuls à avoir publiquement déclaré le montant total du financement de notre campagne : cent millions ariary ou cinq cents millions fmg. Y compris le montant de la caution. Source : épargne personnelle accumulée depuis des années. Ce qui, pour vous, n’est que questionnement théorique est, pour nous, du vécu authentique.

Le pourquoi d’une telle décision est simple : pouvoir disposer de la meilleure marge de manœuvre possible à la tête de l’Etat. Et ce, dès le moment venu. Notre objectif est de sortir notre pays du cercle infernal de l’endettement. Autant commencer immédiatement par nous-mêmes en tant que candidat. Aussi, n’avons-nous rien emprunté nulle part !


4.       La faiblesse de la « gouvernance » demeure une des principales causes des crises cycliques vécues par Madagascar depuis l’Indépendance. Des réformes ont été érigées avec l’appui de la communauté internationale.

Quelles réformes pensez-vous être la priorité pour améliorer la gouvernance ?

La réforme de la loi et celle de son application.


5.       En évoluant dans le contexte de la mondialisation, réclamer la souveraineté nationale et le patriotisme économique semble à priori être en contradiction.

Dans quelle mesure allez-vous concilier ces préoccupations ?

Les pays qui prétendent imposer au monde la globalisation sont très à cheval sur leur propres souveraineté nationale et patriotisme économique. Qu’est-ce qui nous empêche de faire pareil ?

Choisissez comme Président de la République quelqu’un qui n’aura pas quémandé l’aumône chez eux pour embellir sa candidature et vous verrez la différence ! La liberté ne se vend, ni ne se troque. Elle se conquiert et se mérite.

Pour nous, c’est plus qu’une question de principe. C’est une question d’honneur. Ne voyez aucun orgueil déplacé là où il y a seulement de la fierté bel et bien sensée. Observez toutes les candidatures d’aussi près que vous pouvez et vous verrez.

6.       La politique étrangère ne contribue pas réellement au développement du pays. Madagascar reste dépendant de l’aide au développement car ses ressources naturelles ne profitent pas à la population malgache mais plutôt aux étrangers qui les exploitent. Parfois les ambassades ne sont que des voies de garage politique pour les opposants.

Comment redéfinirez-vous la politique étrangère pour embellir l’image de la Grande Île et pour que nos relations avec l’extérieur soient un levier de développement ?

Professionnaliser l’exercice du métier dans le domaine de la représentation diplomatique.
Etablir la souveraineté malagasy sur les îles éparses et la totalité de notre espace territorial : terrestre, maritime et aérien.
Reconsidérer les principes, les termes et les intérêts des négociations bilatérales et multilatérales.
Développer le tissu partenarial avec les pays du continent africain.
Déployer une politique conforme à l’évolution de la configuration de l’échiquier mondial.

7.       Depuis les 4 années où la crise a fait rage, le niveau de sécurité à Madagascar a considérablement décru : attaques, viols, pillages,… sont devenus monnaies courantes. La population ne semble plus avoir confiance aux forces de l’ordre.

Quelle stratégie adopterez-vous pour éradiquer la prolifération des armes de guerre et rétablir un climat de sécurité à Madagascar ?

Renforcer l’effectivité de la coopération interministérielle.
Assujettir à un contrôle rigoureux les frontières internationales et inter comme intra-territoriales.
Procéder à des opérations de désarmement des civils.
Encourager la vigilance au niveau local et améliorer le système de transmission des alertes.
Alléger la surpopulation carcérale par le biais de la réintégration sociale.

8.       Les axes prioritaires de la politique nationale de la jeunesse restent flous. Son application et son suivi restent de ce fait limités. Le rôle et les moyens d’implication des jeunes dans le redressement et l’amélioration de l’économie devraient être clarifiés, soutenus et encouragés.

Quelle est votre stratégie pour l’intégration des jeunes dans la vie économique ?

Notre axe majeur, c’est l’éducation. Formelle, non-formelle et informelle. Mettre des institutions spécialisées en appui et des services personnalisés en conseil à la disposition exclusive des jeunes. Et au-delà de tout ce qui est formation, faciliter l’accès aux capitaux : social, relationnel, financier, matériel, physique, technologique, technique, etc.

Développer les meilleurs atouts offerts par le processus de l’ingénierie culturelle - créativité, productivité et marketing – pour motiver les jeunes à se lancer à l’assaut de l’international quels que soient leurs domaines de prédilection en les incitant à exploiter avantageusement les avancées technologiques les plus récentes.  

9.       L’aggravation de la pauvreté, la déficience de l’emploi et de la protection sociale figurent parmi les sujets brulants et urgents de la population.

Comment pensez-vous aborder ces problèmes ?

D’abord, résoudre le problème de l’insécurité. Ensuite, rendre à la justice ses lettres de noblesse. Et enfin, soutenir la relance économique. Notre carte-maîtresse : articuler les deux volets que sont les coopératives et les mutuelles.

10.   Depuis l’indépendance de Madagascar, la mise en place de la Haute Cour de Justice n’a jamais été effective.

Quel est votre agenda pour la mise en place de cette cour ?

Les textes officiels en vigueur indiquent la durée d’une année pour la mise en place de la Haute Cour de Justice. Il faut savoir qu’en plus de la volonté politique, une telle décision impose que les élections communales, régionales, provinciales et législatives s’organisent dans les meilleurs délais. En effet, la composition de cette Haute Cour de justice exige l’intégration de certains élus parmi ses membres.

Quant à ce qui est de la volonté politique, la notre est claire. Si nous décidons aujourd’hui de n’être redevable à personne, ni lobby ni individu susceptible de devenir plus tard source de pression à notre détriment, c’est en vue de cette Haute Cour de Justice aussi précieuse pour le devenir de la nation que la prunelle de nos yeux.

11.   Madagascar est une Ile avec 6000 km de côtes sous contrôlées et mal maîtrisées. Les potentialités des biens et services provenant de la mer, tels que les PPN, les hydrocarbures, les énergies, l’agriculture, l’exploitation offshore du pétrole et du gaz, les grandes mines, ainsi que les normes internationales du travail maritime, la convention internationale du travail dans la pêche, le tourisme de masse, … sont peu valorisés.

Que proposez-vous pour la maîtrise de la mer et toutes les ressources s’y trouvant afin d’en faire un outil de développement durable pour le pays entier ?

D’abord et avant tout, la législation avec révision des codes afférents ainsi que leur stricte application. Puis s’ensuit tout ce qui a trait à l’organisationnel.

12.   Environ 2 millions de citoyens Malagasy vivent avec un handicap. La Convention internationale sur les droits des personnes en situation d’handicap a été signée par Madagascar en septembre 2007 mais n’a pas encore été ratifiée. Leur insertion professionnelle reste difficile.

Après ratification de ladite Convention, quels seront vos engagements pour que les personnes en situation d’handicap soient aussi acteurs à part entière dans le développement ?

S’abstenir de décider unilatéralement à leur endroit et prendre conseil auprès des intervenants expérimentés dans ce domaine afin d’établir ensemble l’échelonnement des priorités qui faciliteront et accéléreront l’intégration des personnes en situation de handicap dans le processus de développement.

13.   De par leurs expériences lors de contact sur le plan international, les paysans sont convaincus que le « Développement territorial participatif intégré en milieu rural » est la stratégie idoine pour les faire sortir de la pauvreté chronique.

Quelle politique adopteriez-vous pour l’application du Développement territorial participatif intégré en milieu rural ?

Etant nous-mêmes de la génération des pionniers malagasy en permaculture, nous sommes et serons attentifs à toute proposition en vue de l’application du développement territorial participatif intégré en milieu rural. Toute adoption de politique nationale dans ce domaine, aussi stratégique que vital, a intérêt à s’effectuer de manière concertée.

14.   Les secteurs de gouvernance, notamment la justice, la gendarmerie et les collectivités territoriales décentralisées restent les secteurs les plus corrompus du pays (tiercé gagnant).

Quelles directives prendrez-vous pour assainir cette situation sans provoquer marasmes et explosion sociale en 5 ans ?


Nous n’effectuerons qu’un unique mandat. La dépolitisation de l’administration constitue, entre autres raisons, le motif principal de cette décision. D’une part, les membres et les sympathisants de notre parti d’origine seront limités dans leurs éventuelles tentations de jouer de leurs influences pour raison politicarde. D’autre part, les fonctionnaires disposeront de plus de latitude pour renforcer leurs mouvements syndicaux indépendamment des contraintes susceptibles d’être imposées en catimini par les courtisans du régime.

En quelques mots, pourquoi n’exercer qu’un unique mandat ? Afin d’appliquer la loi et rien que la loi. Sans compromis ni concession puisque à l’horizon, aucune éventualité de réélection.

15.   Madagascar a fait sien les OMD et adhère pleinement aux principes de la Déclaration de Rio sur le développement durable. Il fait aussi face comme différents Etats, riches ou pauvres à de nouveaux enjeux, tels que le changement climatique, le phénomène de l’accaparement des terres, les besoins grandissants en énergie, la géostratégie des ressources naturelles, l’expansion économique chinoise … .

Quelles mesures allez-vous prendre à l’encontre des enjeux mondiaux actuels ?

Notre démarche stratégique fondamentale se conforme à la suite logique ci-après. D’abord, local. Ensuite, glocal. Et enfin, global.

16.   La notion de société civile est encore mal comprise par les différents acteurs, elle est généralement vue comme un adversaire de l’Etat. Les missions et actions de la société civile en tant que force de propositions, interface entre la population et les dirigeants, plaidoyer et interpellations sont mal perçues  et souvent considérées comme des attaques. Sa crédibilité est remise en cause quand elle est empreinte de politique. La vraie société civile peut toutefois être partenaire, se compléter mais ne pas se substituer à l’Etat et surtout être gardienne des engagements de l’Etat pour s’assurer d’un mécanisme de redevabilité.

Quel est votre point de vue sur la société civile actuelle et quelle sera la place que vous allez lui accorder  au cours des 5 ans à venir ?

Nous-mêmes, nous sommes issus du mouvement (ré)-générateur de la société civile des années 1990. Sauf méconnaissance de notre part, le premier usage du vocable fiarahamonimpirenena est de notre fait personnel. Association Salanitra, mouvement citoyen Saina Fotsy, mouvement humaniste de gauche Fanambinana Madagasikara, … 

Même notre engagement à la présidentielle est celui du citoyen fervent défenseur du politique qui s’oblige, par désespoir de cause, à s’engager dans la politique. Comme il est dit dans notre réponse à votre deuxième question : « Améliorer la pratique politique, c’est d’abord aider la société civile à se réorganiser. »

Aussi, le meilleur allié que la société civile, soucieuse de rayonner à sa juste mesure, puisse trouver dans le lot des candidats est le numéro 4, le nôtre. Rappelons que la direction d’un pays repose sur la motricité d’un triptyque : la société civile, les partis d’opposition et les gouvernants.

17.   A Madagascar les hommes et les femmes ne sont pas considérés de la même manière ou de façon égale en tant qu’acteur de développement.

Que proposez-vous pour intégrer le genre dans la vie politique et le développement socio-économique ? 

Favoriser la nomination de la gente féminine aux hauts postes de décision dont la primature et les ministères, hormis les domaines relevant de la sécurité et de la défense nationale. C’est opérer un signal fort à l’endroit de toute la population féminine. Notre faible considération de sa réelle contribution à la vie active a toujours handicapé sa motivation propre. Ce qui revient à amputer le développement de l’enthousiasme de la moitié de ses acteurs. Il est grand temps d’y remédier.

18.   Madagascar est un pays où une grande partie des droits fondamentaux sont encore bafoués. Les défenseurs des droits humains ne sont pas protégés.
Madagascar a pourtant ratifié les traités internationaux relatifs aux droits humains dont la jouissance laisse encore à désirer.

Quelles attributions allez-vous donner au Ministère chargé des droits humains ?

Les droits humains font partie des fondamentaux de notre propre vision humaniste de gauche. Mais est-ce au point de leur consacrer tout un département ministériel durant notre unique mandat prévu se distinguer par l’austérité et la sobriété ? Sauf éventuellement, si les défenseurs de l’idée décident de fournir un argumentaire fortement convaincant.

19.   La constitution de 2010 prévoit l’institution de structures et/ou de mécanismes, tels que  le Conseil Economique, Social et Culturel, un système de décentralisation incluant les provinces, un choix de société basée sur le Fokonolona.

Comment allez-vous mettre en œuvre ce qui précède et quel est votre calendrier ?

Une nouvelle Constitution élaborée, cette fois-ci, dans les règles de l’art doit être établie avant la fin de notre unique mandat présidentiel. Condition sine qua non de la stabilité durable de notre vie nationale, elle se conformera aux exigences de la décentralisation la plus authentique qui puisse être. Des consultations élargies au maximum permettront de répondre convenablement à vos questions.

S’il ne s’agissait que de volonté personnelle, nous opterions pour le système qui accordera une autonomie optimale assortie d’un vrai pouvoir décisionnel à la cellule d’organisation la plus basique de notre société. Mais comme il est aussi question de cohérence structurelle, et donc d’articulation de toutes les composantes et instances, une étude approfondie doit précéder toute décision en vue de la nouvelle Constitution.

20.   En 2008, plus de 40% de la production en électricité proviennent encore des centrales thermiques malgré notre potentialité en hydroélectricité (7800 MW). Plus de 80% des ménages utilisent le charbon de bois. Le coût de l’énergie augmente ainsi au gré du prix du pétrole sur le marché international. Le pays est menacé par la disparition de ses forêts et par une pénurie du bois d’énergie. Il n’est cependant pas préparé à se tourner vers d’autres alternatifs, certes coûteux mais durables.

Comment allez- vous garantir l’indépendance et la durabilité énergétique de Madagascar ?

La réussite de notre processus de développement repose sur notre capacité en matière d’exploitation de ressources énergétiques. Nous projeter dans le futur signifie, quels que soient les aléas, nous investir de plus en plus dans les énergies renouvelables. L’option de l’hydroélectricité est à mener de front avec cette alternative. Nous avons besoin de nous affranchir dès que possible de l’utilisation excessive des centrales thermiques. Leur exploitation s’avère trop ruineuse.

Bien sûr, adopter un tel point de vue s’assortit de risques tangentiels. D’ordre, notamment, politico-économique. Autant localement qu’internationalement. Autre raison encore pour laquelle nous avons délibérément choisi l’autofinancement total pour notre candidature. Défendre cette question d’autonomie énergétique, et donc d’indépendance économique, provoque des dissensions dans le milieu politique au sujet de nos réserves extractibles. Qu’il s’agisse de pétrole ou d’uranium. Bien sûr, entre autres richesses nationales déjà pré-soldées en coulisses par bon nombre de candidat(e)s.

Antsirabe, 13 octobre 2013 (*)

RABEARISON Roland Dieu Donné Vahömbey


(*) Quoique les termes de référence du courrier spécifient un retour des réponses pour le 09 octobre 2013, nous n’avons malencontreusement été avisés par téléphone de l’existence du questionnaire par le régisseur de l’opération que l’après-midi du 10 octobre. Faisant contre mauvaise fortune bon cœur, nous nous y sommes attelés avec diligence puisque de telles initiatives de la société civile méritent attention et soutien. Particulièrement de la part des candidats ayant prétention de représenter la population.

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