Un des rôles de la société civile est de veiller à une meilleure
participation citoyenne et de mettre ainsi à la disposition du citoyen-électeur
un outil de décision (dans le choix des candidat(e)s dans les prochaines
élections présidentielles) et de contrôle (de l’exercice du mandat électif du
prochain Président).
Dans cette optique, des organisations de la Société Civile (AVG,
Centre Sembana Mijoro, CRJA, FISEMA, FIVMPAMA, FTM/CPM, KMF/CNOE, Liberty 32,
PFNOSCM, SIMIRALENTA, SYGMMA, UNMDH, Wake Up Madagascar Actif, WYLD), avec la
facilitation de la Friedrich-Ebert-Stiftung (FES), ont élaboré un tel outil à
travers des questions auxquelles elles attendent des réponses des candidat(e)s.
_____________________________
Ci-après les vingt réponses fournies par RABEARISON Roland Dieu Donné
Vahömbey, candidat numéro QUATRE.
1.
La priorité accordée à l’éducation reste très limitée.
L’avenir des jeunes, des enfants et du pays tout entier est menacé. Madagascar
doit faire face à la faiblesse du taux de scolarisation, l’insuffisance des
enseignants dans les écoles primaires, secondaires et dans les universités,
l’analphabétisme, le manque de civisme, les conditions de travail ingrates des
enseignants, …. En résumé, le système éducatif est fortement affaibli.
Quelles seront vos priorités pour
redresser le secteur de l’éducation ?
Etant nous-mêmes
issus du milieu de l’enseignement, nous sommes profondément conscients de la
pertinence de vos remarques et du bien-fondé de vos critiques. Nos experts
travaillent depuis des années sur les dispositions à mettre en adéquation avec
nos réalités. L’intelligence créative doit se trouver au cœur de toute
transmission du savoir, de tout partage de connaissance.
C’est toute une
réforme qui est à opérer dans le domaine de l’enseignement, comme pratiquement
dans tous les autres d’ailleurs. Il faudra confronter les vues des uns et des
autres pour tirer parti des meilleures options et propositions. Nous
préconisons d’engager, le moment venu, des échanges d’expérience avec un large
panel de personnes-ressources. Non seulement, celles issues des domaines
contigus à celui de l’enseignement mais aussi de celui de l’éducation en
général ainsi que du culturel dans sa globalité.
2.
Madagascar a besoin d’une relève politique prête à s’engager
pour le changement aussi bien dans le comportement que la pratique politique
(respect de l’éthique, pluralisme politique, reconnaissance de l’importance de
l’opposition dans un régime démocratique, ….).
Quelles réformes apporterez-vous dans
le domaine Politique afin de restaurer la confiance (participation) de la
population et d’impliquer les parties prenantes ?
Dans le domaine de l’éducation formelle, apprentissage
civique en primaire et citoyen en secondaire. Les modèles positifs se forgent
souvent sur les bancs de l’école, laïque comme confessionnelle. De là s’impulse
la bonne culture comportementale en milieu ouvert à tous vents, la rue par
exemple, champ d’intervention des organisations de la société civile
normalement mues par le sens de l’intérêt général et du bien commun. Le
bénévolat est générateur d’entraide et de solidarité dont bénéficie la justice
sociale. Voilà en quelques lignes, les contours du politique.
Ce politique est le terreau de la politique. Ressentir le
besoin d’agir plus amplement à des niveaux de responsabilité de plus en plus
étendus amène à vouloir disposer d’autorité publique plus conforme au besoin de
réalisation, en soi-même, de l’idéal politique au service d’autrui. Améliorer
la pratique politique, c’est d’abord aider la société civile à se réorganiser.
3.
Le code électoral reste muet sur le financement des campagnes
électorales, ce qui, entre autres, ne garantit pas l’égalité de chance des
candidat(e)s.
Quand et comment justifierez-vous la
nécessité de réglementer le financement des campagnes électorales
(plafonnement, source, compte-rendu public) ?
A notre connaissance, jusqu’à présent, nous sommes les seuls
à avoir publiquement déclaré le montant total du financement de notre
campagne : cent millions ariary ou cinq cents millions fmg. Y compris le
montant de la caution. Source : épargne personnelle accumulée depuis des
années. Ce qui, pour vous, n’est que questionnement théorique est, pour nous,
du vécu authentique.
Le pourquoi d’une telle décision est simple : pouvoir
disposer de la meilleure marge de manœuvre possible à la tête de l’Etat. Et ce,
dès le moment venu. Notre objectif est de sortir notre pays du cercle infernal
de l’endettement. Autant commencer immédiatement par nous-mêmes en tant que
candidat. Aussi, n’avons-nous rien emprunté nulle part !
4.
La faiblesse de la « gouvernance » demeure une des
principales causes des crises cycliques vécues par Madagascar depuis
l’Indépendance. Des réformes ont été érigées avec l’appui de la communauté
internationale.
Quelles réformes pensez-vous être la
priorité pour améliorer la gouvernance ?
La réforme de la loi et celle de son application.
5.
En évoluant dans le contexte de la mondialisation, réclamer
la souveraineté nationale et le patriotisme économique semble à priori être en
contradiction.
Dans quelle mesure
allez-vous concilier ces préoccupations ?
Les pays qui prétendent imposer au monde la globalisation
sont très à cheval sur leur propres souveraineté nationale et patriotisme
économique. Qu’est-ce qui nous empêche de faire pareil ?
Choisissez comme Président de la République quelqu’un qui
n’aura pas quémandé l’aumône chez eux pour embellir sa candidature et vous
verrez la différence ! La liberté ne se vend, ni ne se troque. Elle se
conquiert et se mérite.
Pour nous, c’est plus qu’une question de principe. C’est une
question d’honneur. Ne voyez aucun orgueil déplacé là où il y a seulement de la
fierté bel et bien sensée. Observez toutes les candidatures d’aussi près que
vous pouvez et vous verrez.
6.
La
politique étrangère ne contribue pas réellement au développement du pays.
Madagascar reste dépendant de l’aide au développement car ses ressources
naturelles ne profitent pas à la population malgache mais plutôt aux étrangers
qui les exploitent. Parfois les ambassades ne sont que des voies de garage
politique pour les opposants.
Comment redéfinirez-vous la
politique étrangère pour embellir l’image de la Grande Île et pour que nos
relations avec l’extérieur soient un levier de développement ?
Professionnaliser l’exercice du métier dans le domaine de
la représentation diplomatique.
Etablir la souveraineté malagasy sur les îles éparses et
la totalité de notre espace territorial : terrestre, maritime et aérien.
Reconsidérer les principes, les termes et les intérêts
des négociations bilatérales et multilatérales.
Développer le tissu partenarial avec les pays du
continent africain.
Déployer une politique conforme à l’évolution de la
configuration de l’échiquier mondial.
7.
Depuis
les 4 années où la crise a fait rage, le niveau de sécurité à Madagascar a
considérablement décru : attaques, viols, pillages,… sont devenus monnaies
courantes. La population ne semble plus avoir confiance aux forces de l’ordre.
Quelle stratégie
adopterez-vous pour éradiquer la prolifération des armes de guerre et rétablir
un climat de sécurité à Madagascar ?
Renforcer l’effectivité de la coopération
interministérielle.
Assujettir à un contrôle rigoureux les frontières
internationales et inter comme intra-territoriales.
Procéder à des opérations de désarmement des civils.
Encourager la vigilance au niveau local et améliorer le
système de transmission des alertes.
Alléger la surpopulation carcérale par le biais de la
réintégration sociale.
8.
Les axes prioritaires de la politique nationale de la
jeunesse restent flous. Son application et son suivi restent de ce fait
limités. Le rôle et les moyens d’implication des jeunes dans le redressement et
l’amélioration de l’économie devraient être clarifiés, soutenus et encouragés.
Quelle est votre stratégie pour
l’intégration des jeunes dans la vie économique ?
Notre axe majeur, c’est l’éducation. Formelle, non-formelle et
informelle. Mettre des institutions spécialisées en appui et des services
personnalisés en conseil à la disposition exclusive des jeunes. Et au-delà de
tout ce qui est formation, faciliter l’accès aux capitaux : social,
relationnel, financier, matériel, physique, technologique, technique, etc.
Développer les meilleurs atouts offerts par le processus de
l’ingénierie culturelle - créativité, productivité et marketing – pour
motiver les jeunes à se lancer à l’assaut de l’international quels que soient
leurs domaines de prédilection en les incitant à exploiter avantageusement les
avancées technologiques les plus récentes.
9.
L’aggravation de la pauvreté, la déficience de l’emploi et de
la protection sociale figurent parmi les sujets brulants et urgents de la
population.
Comment pensez-vous aborder ces
problèmes ?
D’abord, résoudre le problème de l’insécurité. Ensuite,
rendre à la justice ses lettres de noblesse. Et enfin, soutenir la relance
économique. Notre carte-maîtresse : articuler les deux volets que
sont les coopératives et les mutuelles.
10.
Depuis l’indépendance de Madagascar, la mise en
place de la Haute Cour
de Justice n’a jamais été effective.
Quel est votre agenda pour la mise en
place de cette cour ?
Les textes officiels en vigueur indiquent la durée d’une
année pour la mise en place de la Haute Cour de Justice. Il faut savoir qu’en plus
de la volonté politique, une telle décision impose que les élections communales, régionales,
provinciales et législatives s’organisent dans les meilleurs délais. En effet,
la composition de cette Haute Cour de justice exige l’intégration
de certains élus parmi ses membres.
Quant
à ce qui est de la volonté politique, la notre est claire. Si nous décidons
aujourd’hui de n’être redevable à personne, ni lobby ni individu susceptible de
devenir plus tard source de pression à notre détriment, c’est en vue de cette
Haute Cour de Justice aussi précieuse pour le devenir de la nation que la
prunelle de nos yeux.
11.
Madagascar
est une Ile avec 6000 km de côtes sous contrôlées et mal maîtrisées. Les
potentialités des biens et services provenant de la mer, tels que les PPN, les
hydrocarbures, les énergies, l’agriculture, l’exploitation offshore du pétrole
et du gaz, les grandes mines, ainsi que les normes internationales du travail
maritime, la convention internationale du travail dans la
pêche, le tourisme de masse, … sont peu valorisés.
Que proposez-vous pour la
maîtrise de la mer et toutes les ressources s’y trouvant afin d’en faire un
outil de développement durable pour le pays entier ?
D’abord et avant tout, la législation avec révision des codes
afférents ainsi que leur stricte application. Puis s’ensuit tout ce qui a trait
à l’organisationnel.
12.
Environ
2 millions de citoyens Malagasy vivent avec un handicap. La Convention
internationale sur les droits des personnes en situation d’handicap a été
signée par Madagascar en septembre 2007 mais n’a pas encore été ratifiée. Leur
insertion professionnelle reste difficile.
Après ratification de ladite
Convention, quels seront vos engagements pour que les personnes en situation
d’handicap soient aussi acteurs à part entière dans le développement ?
S’abstenir de décider unilatéralement à leur endroit et
prendre conseil auprès des intervenants expérimentés dans ce domaine afin
d’établir ensemble l’échelonnement des priorités qui faciliteront et
accéléreront l’intégration des personnes en situation de handicap dans le
processus de développement.
13.
De par leurs expériences lors de contact sur le
plan international, les paysans sont convaincus que le « Développement
territorial participatif intégré en milieu rural » est la stratégie idoine
pour les faire sortir de la pauvreté chronique.
Quelle politique adopteriez-vous pour l’application du Développement
territorial participatif intégré en milieu rural ?
Etant nous-mêmes de la génération des pionniers malagasy en
permaculture, nous sommes et serons attentifs à toute proposition en vue de
l’application du développement territorial participatif intégré en milieu
rural. Toute adoption de politique nationale dans ce domaine, aussi stratégique
que vital, a intérêt à s’effectuer de manière concertée.
14.
Les secteurs de gouvernance, notamment la justice, la
gendarmerie et les collectivités territoriales décentralisées restent les
secteurs les plus corrompus du pays (tiercé gagnant).
Quelles directives prendrez-vous pour
assainir cette situation sans provoquer marasmes et explosion sociale en 5
ans ?
Nous
n’effectuerons qu’un unique mandat. La dépolitisation de l’administration
constitue, entre autres raisons, le motif principal de cette décision. D’une
part, les membres et les sympathisants de notre parti d’origine seront limités
dans leurs éventuelles tentations de jouer de leurs influences pour raison
politicarde. D’autre part, les fonctionnaires disposeront de plus de latitude
pour renforcer leurs mouvements syndicaux indépendamment des contraintes
susceptibles d’être imposées en catimini par les courtisans du régime.
En quelques
mots, pourquoi n’exercer qu’un unique mandat ? Afin d’appliquer la loi et
rien que la loi. Sans compromis ni concession puisque à l’horizon, aucune
éventualité de réélection.
15.
Madagascar a fait sien les OMD et adhère pleinement aux
principes de la Déclaration de Rio sur le développement durable. Il fait aussi
face comme différents Etats, riches ou pauvres à de nouveaux enjeux, tels que
le changement climatique, le phénomène de l’accaparement des terres, les
besoins grandissants en énergie, la géostratégie des ressources naturelles, l’expansion
économique chinoise … .
Quelles mesures allez-vous prendre à
l’encontre des enjeux mondiaux actuels ?
Notre démarche stratégique fondamentale se conforme à la
suite logique ci-après. D’abord, local. Ensuite, glocal. Et enfin, global.
16.
La notion de société civile est encore mal comprise par les
différents acteurs, elle est généralement vue comme un adversaire de l’Etat. Les
missions et actions de la société civile en tant que force de propositions,
interface entre la population et les dirigeants, plaidoyer et interpellations
sont mal perçues et souvent considérées
comme des attaques. Sa crédibilité est remise en cause quand elle est empreinte
de politique. La vraie société civile peut toutefois être partenaire, se
compléter mais ne pas se substituer à l’Etat et surtout être gardienne des
engagements de l’Etat pour s’assurer d’un mécanisme de redevabilité.
Quel est votre point de vue sur la
société civile actuelle et quelle sera la place que vous allez lui accorder au cours des 5 ans à venir ?
Nous-mêmes, nous sommes issus du mouvement (ré)-générateur de
la société civile des années 1990. Sauf méconnaissance de notre part, le
premier usage du vocable fiarahamonimpirenena
est de notre fait personnel. Association Salanitra,
mouvement citoyen Saina Fotsy,
mouvement humaniste de gauche Fanambinana
Madagasikara, …
Même notre engagement à la présidentielle est celui du
citoyen fervent défenseur du politique qui s’oblige, par désespoir de cause, à
s’engager dans la politique. Comme il est dit dans notre réponse à votre
deuxième question : « Améliorer la pratique politique, c’est d’abord
aider la société civile à se réorganiser. »
Aussi, le meilleur allié que la société civile, soucieuse de
rayonner à sa juste mesure, puisse trouver dans le lot des candidats est le
numéro 4, le nôtre. Rappelons que la direction d’un pays repose sur la
motricité d’un triptyque : la société civile, les partis d’opposition et
les gouvernants.
17.
A Madagascar les
hommes et les femmes ne sont pas considérés de la même manière ou de façon
égale en tant qu’acteur de développement.
Que proposez-vous pour intégrer le
genre dans la vie politique et le développement socio-économique ?
Favoriser la nomination de la gente féminine aux hauts postes
de décision dont la primature et les ministères, hormis les domaines relevant
de la sécurité et de la défense nationale. C’est opérer un signal fort à
l’endroit de toute la population féminine. Notre faible considération de sa
réelle contribution à la vie active a toujours handicapé sa motivation propre.
Ce qui revient à amputer le développement de l’enthousiasme de la moitié de ses
acteurs. Il est grand temps d’y remédier.
18.
Madagascar est un pays où une grande partie des droits
fondamentaux sont encore bafoués. Les défenseurs des droits humains ne sont pas
protégés.
Madagascar
a pourtant ratifié les traités internationaux relatifs aux droits humains dont
la jouissance laisse encore à désirer.
Quelles attributions allez-vous donner
au Ministère chargé des droits humains ?
Les droits humains font partie des fondamentaux de notre
propre vision humaniste de gauche. Mais est-ce au point de leur consacrer tout
un département ministériel durant notre unique mandat prévu se distinguer par
l’austérité et la sobriété ? Sauf éventuellement, si les défenseurs de l’idée
décident de fournir un argumentaire fortement convaincant.
19.
La constitution de 2010 prévoit l’institution de structures
et/ou de mécanismes, tels que le Conseil Economique, Social et Culturel,
un système de décentralisation incluant les provinces, un choix de société
basée sur le Fokonolona.
Comment allez-vous mettre en œuvre ce
qui précède et quel est votre calendrier ?
Une nouvelle
Constitution élaborée, cette fois-ci, dans les règles de l’art doit être
établie avant la fin de notre unique mandat présidentiel. Condition sine qua
non de la stabilité durable de notre vie nationale, elle se conformera aux
exigences de la décentralisation la plus authentique qui puisse être. Des
consultations élargies au maximum permettront de répondre convenablement à vos
questions.
S’il ne
s’agissait que de volonté personnelle, nous opterions pour le système qui
accordera une autonomie optimale assortie d’un vrai pouvoir décisionnel à la
cellule d’organisation la plus basique de notre société. Mais comme il est
aussi question de cohérence structurelle, et donc d’articulation de toutes les
composantes et instances, une étude approfondie doit précéder toute décision en
vue de la nouvelle Constitution.
20.
En 2008, plus de 40% de la production en électricité
proviennent encore des centrales thermiques malgré notre potentialité en
hydroélectricité (7800 MW). Plus de 80% des ménages utilisent le charbon de
bois. Le coût de l’énergie augmente ainsi au gré du prix du pétrole sur le
marché international. Le pays est menacé par la disparition de ses forêts et
par une pénurie du bois d’énergie. Il n’est cependant pas préparé à se tourner
vers d’autres alternatifs, certes coûteux mais durables.
Comment allez- vous garantir
l’indépendance et la durabilité énergétique de Madagascar ?
La réussite de notre processus de développement repose sur notre
capacité en matière d’exploitation de ressources énergétiques. Nous projeter
dans le futur signifie, quels que soient les aléas, nous investir de plus en
plus dans les énergies renouvelables. L’option de l’hydroélectricité est à
mener de front avec cette alternative. Nous avons besoin de nous affranchir dès
que possible de l’utilisation excessive des centrales thermiques. Leur
exploitation s’avère trop ruineuse.
Bien sûr, adopter un tel point de vue s’assortit de risques
tangentiels. D’ordre, notamment, politico-économique. Autant localement
qu’internationalement. Autre raison encore pour laquelle nous avons
délibérément choisi l’autofinancement total pour notre candidature. Défendre
cette question d’autonomie énergétique, et donc d’indépendance économique,
provoque des dissensions dans le milieu politique au sujet de nos réserves
extractibles. Qu’il s’agisse de pétrole ou d’uranium. Bien sûr, entre autres
richesses nationales déjà pré-soldées en coulisses par bon nombre de
candidat(e)s.
Antsirabe, 13 octobre 2013 (*)
RABEARISON Roland Dieu Donné
Vahömbey
(*) Quoique les termes de
référence du courrier spécifient un retour des réponses pour le 09 octobre
2013, nous n’avons malencontreusement été avisés par téléphone de l’existence
du questionnaire par le régisseur de l’opération que l’après-midi du 10
octobre. Faisant contre mauvaise fortune bon cœur, nous nous y sommes attelés
avec diligence puisque de telles initiatives de la société civile méritent
attention et soutien. Particulièrement de la part des candidats ayant
prétention de représenter la population.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire