Grande île située dans l’Océan Indien,
Madagasikara abrite environ 22 millions d’habitants. Réputée pour sa faune et
sa flore exceptionnelles avec un fort taux d’endémicité, elle demeure jusqu’à
présent tributaire des aides internationales même pour son propre budget de
fonctionnement.
Dotée d’un potentiel en ressources naturelles d’une diversité encore
méconnue, son rang dans les classements conventionnels par les institutions
spécialisées fait la honte de ses ressortissants.
Les problèmes de mauvaise gouvernance
sont récurrents. D’ordre politique, selon les observateurs avertis. Que dire
quand au sortir de la colonisation française en 1959 pour une indépendance
tronquée en 1960, les régimes politiques auront successivement enseveli le pays
dans les abysses d’une misère de plus en plus crasseuse ?
Crises cycliques à répétition. Puis
retour case départ accompagné de régression. A se demander si aujourd’hui
existe-t-il ailleurs société plus pyramidale que la sienne.
La braderie des biens patrimoniaux
nationaux s’alourdit de l’hémorragie incessante de ses compétences de « high
personal value ». Trop ingrat d’y demeurer pour les élites soucieuses d’éthique
en général et de déontologie en particulier.
Trop de gabegie, d’indiscipline et
d’impunité. Les signaux témoins de qualité de vie virent presque tous au rouge
vif. Les indices d’insécurité sont implacables. No comment !
Seule lueur, l’accès de ses musiques à
l’international. TSILIVA avec son kilalaka mâtiné d’afro-funk à l’échelle
africaine et le rock garage de THE DIZZY BRAINS en Europe.
Comme dans tout pays livré à lui-même,
la créativité artistique propre aux individus immunisés par la galère, selon le
jargon du milieu, se trouve exacerbée. A l’absence d’industrie culturelle se
substitue la forte volonté des artistes survoltés et des mécènes aux
convictions insubmersibles.
Quand rien ne va, seule la culture
perdure.
A cette ère-ci de la mondialisation, la
majorité des acteurs culturels non-formels fait preuve d’ingéniosité et de
témérité.
Les ésotéristes se révèlent dans les réseaux sociaux pour partager leur héritage ancestral de mieux en mieux informatisé. Donc, de plus en plus accessible au grand nombre. En tout cas, pour celui qui s'enorgueillit peu de qu'il est ou de ce qu'il a pour ne jamais cesser de s'améliorer et de continuer à se parfaire.
Les ésotéristes se révèlent dans les réseaux sociaux pour partager leur héritage ancestral de mieux en mieux informatisé. Donc, de plus en plus accessible au grand nombre. En tout cas, pour celui qui s'enorgueillit peu de qu'il est ou de ce qu'il a pour ne jamais cesser de s'améliorer et de continuer à se parfaire.
Parallèlement, les leaders d’opinion
culturels s’affranchissent du joug conventionnel et du politiquement correct.
Surtout vis-à-vis de l’histoire officielle imposée par les détenteurs du
sceptre politique en fonction des périodes de domination. Leur libre expression
élargit enfin tribune grâce à internet.
Bien sûr, inutile de pavoiser. Ce bel
optimisme est aussi minuscule qu'une graine de... Sénevé.
Acculés dans leurs pires retranchements,
les lendemains de La Grande Île verront-ils l’aurore du progrès grâce à
la revigoration culturelle ?
Pour ainsi dire, à l'aide d’une délicate
dialectique associant renaissance ontologique et réappropriation identitaire ?
Inch Allah !
Alléluia !!
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