Exceptionnellement, cet article-ci est le plus dense de tous. Le plus
long aussi. En l'examinant attentivement, les lecteurs comprendront pourquoi. Le cœur
du sujet, la méditation, est aussi immense que l’univers. Le déclic est un tsuki reçu en plein cœur, le départ d’un
ami. Moins que la tête, c’est le cœur qui parle.
Shin
den shin, chers lecteurs. Cœur à cœur, si vous voulez bien,
en dix étapes : Salut, Claude – Méditation et méditation – Dangereuse, la
méditation ? – Méditation bouddhiste – Zen – Zazen – Chakra – Sept chakra –
Le septième chakra – Conclusion.
« Ny
aina tsy mifametra ». Autrement dit au sens large,
personne ne sait de quoi demain sera fait. Contrat grassouillet ou avis de
décès ? Tant d’amis commencent à s’en aller. Mes respects, Monsieur Claude
Rabenoro. Rendez-vous dans un monde meilleur. A presque 56 ans, je songe à
mettre de côté. Dans mon langage, cela signifie partager ce que j’ai. Oh !
Pas grand-chose. Les miens ont déjà compris que de ma part il n’y a rien à
hériter comme biens. A peine un état d’esprit. Et encore ! Juste quelques
vagues connaissances de ceci de cela collectées par-ci par-là. Tant que le
manuel de philosophie ne sera écrit, rien de sérieusement établi. D’autant que
Claude n’est plus là pour l’éditer.
J’ai sérieusement songé à une époque de faire une
série TV à ce sujet mais aucun annonceur n’avait suivi. Un tel a réussi ceci et
tel autre, cela. D’accord, mais par quoi est-il passé ? Comment a-t-il
fait ? Voilà, le mot est lâché. C’est le comment qui est important pour
que d’autres puissent faire mieux. Sinon les îliens que nous sommes, se
prendront à chaque génération pour le nombril de la planète quand ils n’appellent de leurs vœux un « Printemps malagasy » qui manque
ironiquement de candidats au martyr. Et quand un cœur de lion relève le défi,
même en solitaire, les couards bavards se drapent dans la toge du mépris. Je l’ai
fait donc je sais. Un martyr méritant est un martyr qui en meurt. Si jamais, il
survit envers et malgré tout, qu’il se prépare à se faire stigmatiser.
Illuminé, immature, cabotin, … Tout y passe. Mamon-drongony,
ivre de chanvre, en tout et pour tout : fou !
Délaissons le bâton pour éviter que les compatriotes
ne nous le taillent en boomerang. Choisissons la carotte. Proposons une méthode
doucereuse, à la fois douce et heureuse. Allons-y mollo-mollo, mollement mais
surement. Je me souviens ici du drôle de sourire de ce cher Claude quand on en
avait parlé. C’était un gentilhomme dont la notion sacrée d’engagement la
disputait à l’humilité et la discrétion. Un pur produit de « La méditation ».
Normal pour un féru d’aïkido, ce grand art.
A la suite de mon billet
« S’IL VOUS PLAÎT ! », des lecteurs se sont récriés. Irréaliste
car trop intellectuel encore et toujours. Incorrigible utopiste, séduisant mais
peu… (auto-censuré !) Bon, par
correction, disons peu puissant. Aïe ! Ca fait mal pour quelqu’un qui
s’est toujours désolidarisé des Don Juan. Et comme ça ne fait mal que quand
c’est vrai… D’accord, faisons plus manuel dans ce cas, je veux dire plus
pratique. Mon secret de toujours, vous savez, est très banal. La méditation
quotidienne, on en parle ?
Belle expression du visage d'un méditant en plein travail intérieur. Source: internet. |
Grosso modo, il y a 3 sortes de méditation. Primo,
action de penser profondément à un sujet donné. Secundo, oraison mentale sur un
sujet religieux. Tertio, attitude qui consiste à s’absorber dans un silence
intérieur. C’est la troisième qui nous intéresse ici.
Se mettre en état de vacance pour devenir réceptacle
et diffuseur d’énergie vitale. Echanger
consciemment de l’énergie avec ses semblables, la nature environnante et le
cosmos dans son entièreté. Que nous en prenions conscience ou non, l’énergie
circule quand même sinon la vie se suspend. Autant donc apprendre à la faire
circuler, la contrôler et la maîtriser pour l’utiliser à bon escient.
Mille et une méthodes existent à cet effet. Les
connaissances s’interpénètrent pour s’enrichir les unes des autres puisque la méditation est plus une expérience
qu’un savoir. Oui, une expérience à la fois unique et indéfiniment perfectible.
Partageons nos expériences, il y a tant de détails à affiner. Et tant de
richesses intérieures à découvrir.
Notre récompense ? Le monde sera plus beau
autour de nous. Pourquoi ? Parce que nous le trouverons beau. (sourire)
La valeur intrinsèque du témoignage personnel, dans
ce domaine-ci en particulier, coule de source. La méditation, en tant que
concept, est riche de conceptions parallèles, de techniques diverses,
d’objectifs différents, voire de finalités divergentes. A savoir,
philosophique, spirituelle et même politique. Ce site peut éventuellement vous
renseigner, même partiellement, à ce sujet : "Shakti, revue encyclopédique de
spiritualité", http://pagesperso-orange.fr/revue.shakti/
Je n’aborderai donc que la méditation bouddhiste et la méditation zen. Seule valeur ajoutée, ma timide avancée dans mon dialogue avec mes chakra principaux. Cela s’explique par le fait que bien-être et progrès en arts martiaux balisent ma quête. Cela me suffit amplement pour le moment. Je ne cours ni après l’éveil, la divination, le voyage astral, ni la lévitation. Cela arrive quand ça arrive et s’en va quand ça veut. Mon unique motivation : être bien avec moi-même pour densifier mon karaté.
Kamiza. Espace strictement personnel dédié à la méditation. Crédit photo: Vahömbey. |
« Ma » méditation à moi ne m’a jamais mis en danger. Au contraire ! Grâce, peut-être, aux précautions que je m’impose. Ne jamais pratiquer en état de fatigue physique avancé. Surtout pas après avoir apprécié du bon alcool, même rien qu’un tout petit ballon de rouge tout mignon. Et bien sûr, ma prescription absolue, jamais de drogue aussi douce soit-elle. A mon avis, honnêtement validé par l’expérimentation, les stupéfiants et la méditation ne seront jamais bons colocataires.
La méditation correctement mise en branle, quant à elle, raffermissent les attaches entre le corps astral et le corps physique. Bien concentré, le pratiquant décide à volonté de leur dissociation comme de leur arrimage. Toute la différence est là. Celui qui médite régulièrement fait de son corps astral son fidèle compagnon tandis que celui qui s’adonne aux stupéfiants fragilise à chaque excès ce précieux lien.
Très vite, le choix s’impose de lui-même. Méditation ou stupéfiants. Ceci n’est en rien un jugement, un déni, un désaveu, ou une condamnation. A chacun, son style de vie. Ma liberté de dire s’arrête là où commence celle d’autrui. C’est juste le testament d’un repenti qui, à une certaine époque de sa vie, a décidé de son option. Bien lui en a pris. Adieu jolis paradis artificiels. Bonjour, madame la méditation.
Méditer les yeux mi-clos. Très belle image extraite d'un blog de pratiquant bouddhiste. Source: internet |
Début de citation.
Vous trouverez
ci-dessous quelques avantages qui peuvent être immédiatement réalisés suite à
la pratique de la méditation.
1. La méditation
augmente la sensibilisation des potentialités intérieures et nous aide à être
plus positifs dans la vie.
2. La méditation aide à
fortifier la volonté et à accroître la confiance en soi.
3. La méditation
mentale offre le calme et la tranquillité, et libère l'esprit de l'agitation,
la peur, et l'inquiétude.
4. Vu que la méditation
favorise la santé mentale, elle peut de ce fait exercer une influence positive
sur la santé physique. Les gens qui sont exempts de soucis et de troubles
mentaux, et qui ont l'esprit calme et serein, bénéficient en général d’une
santé relativement bonne.
5. En aidant l'esprit à
se concentrer et devenir mieux organisé, la méditation peut aider à accroître
l'efficacité au travail de tous les jours pour accomplir les fonctions et les
responsabilités de la meilleure façon.
6. La méditation
favorise des qualités vertueuses comme la compassion, la bonne volonté, la
confiance (saddha), la sagesse, la persévérance, la détermination,
etc.
7. La méditation aide à
purifier l'esprit de défilement (kilesa), tels que la cupidité,
l'égoïsme, la haine et la jalousie. Elle libère des préjugés et des idées
délirantes qui empêchent les idées réelles de se former. Un méditant est donc
capable de voir les choses comme elles sont vraiment.
Il n'y a pas de limites
aux avantages qui peuvent être tirés de la pratique de la méditation. Toutefois,
il convient d'ajouter ici que l'avantage découlant de la méditation et la
mesure du succès dans la pratique peuvent être liés à la bonne compréhension du
sujet, à la cohérence dans la pratique, la confiance en soi, et le degré de persévérance.
Un professeur expérimenté peut être très utile, en particulier dans les
premières étapes de la formation à la méditation bouddhiste.
Fin
de citation.
En
matière de méditation bouddhiste, je me suis toujours personnellement suffi d’auto-formation.
Aucun professeur ni guide particulier. Seule balise : la pratique du
karaté-do en dojo. Les échanges d’expérience
avec les sempaï – aînés - et l’observation
continuelle des senseï – instructeurs
– m’ont graduellement enrichi les connaissances. En particulier, les entretiens
privés avec notre instructeur en chef, le fondateur du Renshinkan, Shihan Solofo
Andrianavomanana, membre influent du comité technique mondial du karaté depuis
bientôt deux décennies.
Procédons
comme auparavant, citons des extraits. Ce sera plus instructif. De toutes les
formes de méditation bouddhiste, celle qui m’est la plus familière est la méditation
zen. Chance inouïe pour l’éternel apprenti que je suis, ma proximité de cœur avec
le vénérable Senseï Charles
Rambeloson de l’aïki-budo-zen depuis
des décennies. Plus que mon maître, il est mon mentor. C’est tout dire.
Début
de citation.
Le zen est une philosophie, une psychologie et une pratique de
méditation.
Il est issu d'une école bouddhiste chan qui s'est développée en Chine. Il provient d'une fusion de la forme mahayana du bouddhisme née en Inde et du taoïsme chinois.
Zen (japonais) et Chan (chinois) correspondent au sanskrit dhyana (méditation, contemplation dans le sens général, et dans le cas du bouddhisme état de conscience d'un bouddha).
Comme toutes les écoles bouddhistes, il soutient que la réalité est le monde juste comme il est en dehors de toutes les pensées spécifiques qui s'y rapportent.
Il est issu d'une école bouddhiste chan qui s'est développée en Chine. Il provient d'une fusion de la forme mahayana du bouddhisme née en Inde et du taoïsme chinois.
Zen (japonais) et Chan (chinois) correspondent au sanskrit dhyana (méditation, contemplation dans le sens général, et dans le cas du bouddhisme état de conscience d'un bouddha).
Comme toutes les écoles bouddhistes, il soutient que la réalité est le monde juste comme il est en dehors de toutes les pensées spécifiques qui s'y rapportent.
Selon la tradition, le chan a été introduit en Chine en 520 par le moine
bouddhiste indien Bodhidharma.
Le rinzai zen, a été amené au Japon en 1191 par le moine bouddhiste Eisai et le soto zen en 1227 par le moine bouddhiste Dogen, après étude en Chine.
L'intérêt occidental (Etats Unis, Europe) pour le zen a commencé avec la publication du traité "Essais sur le bouddhisme zen" du japonais D. Suzuki et s'est amplifié lors de l'occupation du Japon pendant la Seconde Guerre mondiale, en particulier parmi les artistes, les philosophes (Heidegger) et les psychologues.
Le rinzai zen, a été amené au Japon en 1191 par le moine bouddhiste Eisai et le soto zen en 1227 par le moine bouddhiste Dogen, après étude en Chine.
L'intérêt occidental (Etats Unis, Europe) pour le zen a commencé avec la publication du traité "Essais sur le bouddhisme zen" du japonais D. Suzuki et s'est amplifié lors de l'occupation du Japon pendant la Seconde Guerre mondiale, en particulier parmi les artistes, les philosophes (Heidegger) et les psychologues.
Dans les monastères zen, la pratique associe méditation, arts et
artisanat, en particulier la peinture, la calligraphie, le jardinage,
l'architecture, les arts martiaux et la cérémonie du thé ; sous l'influence
zen, l'art de la dégustation du thé a atteint un degré élevé de raffinement au
Japon. La peinture religieuse zen consiste en des formes naturelles telles que les
oiseaux, l'herbe, les pierres et les montagnes.
Qu'est-ce que la Voie du
zen?
"Un nuage dans le ciel et de l'eau dans la cruche" selon le
maître zen Yao-Shan.
Selon le zen, toutes les théories de la nature et de la réalité interfèrent
avec cette vision directe. (…)
Il y a deux principales branches zen :
- le rinzai
zen, qui emploie les méthodes de méditation fondées sur des dialogues
et des questions irrationnelles appelées koans,
- le soto
zen, qui insiste sur la discipline du zazen, méditation assise
avec observation de ce qui arrive, sans commentaire intérieur.
Zazen
La méditation Zen ou zazen
L'énergie provient de l'âme du méditant.
Cette méditation est seulement une concentration sur la posture, la
respiration et l'attitude de l'esprit.
Pour mémoire, le zazen se pratique au monastère pour ceux qui ont décidé
de renoncer à la vie en société. Mais ce qui suit concerne les laïcs, qui
pratiquent au dojo. Le dojo est un local dédié à la méditation, choisi
pour son calme, mais émanant une certaine énergie, ouvert en dehors des
périodes de travail, le soir en particulier. C'est un lieu de rencontres avec
un "maître" ou assistant et d'autres pratiquants.
Dans un dojo, une certaine organisation existe, depuis la façon de
s'habiller (en noir généralement) en passant par la façon d'entrer et de
s'asseoir dans l'espace de méditation, jusqu'à la manière de corriger sa
position.
Une attention particulière est accordée à la respiration (comme dans tout
yoga) et à la précision de la posture de méditation. Une personne particulière
est chargée de la vérifier, et si nécessaire, elle prévient et donne un petit
coup de jikido ou "épée de la sagesse" sur l'épaule droite. Il existe de nombreuses variantes dans la manière de pratiquer ; (…). Taisen
DESHIMARU a donné (…) une description (…) détaillée:
« Assis au centre du zafu (coussin rond), on croise les jambes en
lotus ou en demi-lotus. Si l'on rencontre une impossibilité, et qu'on croise
simplement les jambes sans mettre un pied sur la cuisse, il convient néanmoins
d'appuyer fortement sur le sol avec les genoux. Dans la position du lotus, les
pieds pressent sur chaque cuisse des zones comprenant des points d'acupuncture
importants correspondant aux méridiens du foie, de la vésicule et du rein...
Le bassin basculé en avant au niveau de la cinquième lombaire, la colonne
vertébrale bien cambrée, le dos droit, on pousse la terre avec les genoux et le
ciel avec la tête. Menton rentré, et par là même nuque redressée, ventre
détendu, nez à la verticale du nombril, on est comme un arc tendu dont la
flèche serait l'esprit.
Une fois en position, on met les poings fermés (en serrant le pouce) sur
les cuisses près des genoux, et l'on balance le dos bien droit, à gauche et à
droite, sept ou huit fois en réduisant peu à peu le mouvement jusqu'à trouver
la verticale d'équilibre. Alors on salue (gassho), c'est-à-dire que l'on joint
les mains devant soi, paume contre paume, à hauteur d'épaule les bras pliés
restant bien horizontaux.
Il ne reste plus qu'à poser la main gauche dans la
main droite, paumes vers le ciel, contre l'abdomen; les pouces en contact par
leur extrémité, maintenus horizontaux par une légère tension, ne dessinent ni
montagne ni vallée. Les épaules tombent naturellement, comme effacées et
rejetées en arrière. La pointe de la langue touche le palais. Le regard se pose
de lui-même à environ un mètre de distance. Il est en fait porté vers
l'intérieur. Les yeux, mi-clos, ne regardent rien même si, intuitivement, on
voit tout !
...L'air est rejeté lentement et silencieusement, tandis que la poussée
due à l'expiration descend puissamment dans le ventre. On "pousse sur les
intestins", provoquant ainsi un salutaire massage des organes internes...
Assis en zazen, on laisse les images, les pensées,
les formations mentales, surgissant de l'inconscient, passer comme des nuages
dans le ciel sans s'y opposer, sans s'y accrocher. »
Fin de citation.
A force de pratiquer, ma quête
d’authenticité en matière de méditation s’est naturellement orientée vers l’univers
fascinant du Chakra. Et depuis ce jour, je perçois ce qu’est l’énergie vitale.
Mieux encore, j’ai enfin saisi pourquoi on dit que la méditation ne se fait pas
exclusivement en position immobile. Que le kata, par exemple, est de la
méditation en mouvement. Et depuis, l’exécution du kata en karaté-do ou en
Iaï-do m’est devenue un délice. Un vrai délice.
Merci de noter qu’à partir d’ici, pour la clarté de
la synthèse, des notes sélectionnées sur Google se marient avec mes propres déductions
obtenues de manière empirique. vérification par expérimentation, seul et unique
moyen de valider des résultats foncièrement subjectifs.
Chakra est un mot sanskrit qui signifie roue. Nous en
disposons des pieds à la tête. Ils nous permettent autant de faire circuler
l’énergie en nous que d’en échanger avec sa totalité qui nous entoure. Les
chakra les plus connus sont au nombre de sept. Ils s’échelonnent de la zone
pelvienne au sommet de la tête. Leur rôle est d’établir le lien entre notre
conscience, notre corps physique et notre système d’énergie. Représentés sous
forme de lotus, ils agissent comme des valves qui s’ouvrent et se ferment selon
la sollicitation dont ils font l’objet en fonction de nos pensées et de nos
émotions.
Ils ne sont pas à proprement parler physiques,
c’est-à-dire aussi palpables et observables que les organes du corps physique.
Ce qui explique la difficulté de l’outillage médical habituel à les détecter ou
les localiser. Néanmoins, ils sont plus denses que les aura dont les mouvements
vibratoires extériorisent notre champ de fréquences personnelles perceptibles
par les humains, les animaux et les végétaux qui sont près de nous.
Juste à titre d’illustration à propos de l’aura, si
nous croisons un chien et que nous émettions de la crainte ou de l’hostilité à
son endroit, l’animal le percevra et réagira au point de nous menacer. Les
horticulteurs connus pour leur « main verte » sont amis avec les
fleurs réputées capricieuses, difficiles à faire pousser. Cela, grâce aux
fréquences émises par l’intermédiaire de leur aura.
Revenons à nos chakra. Ceux-ci interagissent avec le
corps physique à l’aide du système endocrinien et du système nerveux. Aux sept
chakra principaux correspondent sept glandes endocrines et des groupes de nerfs
réunis par des plexus. Voilà pourquoi savoir agir sur les chakras permet
d’atteindre certaines parties du corps et les fonctions liées à ces dernières.
Mieux encore, certaines zones de conscience par le biais de nos perceptions qui
influent sur elles. On parlera ici d’état de conscience.
Quand nous voulons gérer notre stress, nous le pouvons
en localisant les chakra concernés pour intervenir auprès d’eux. Nous pouvons
aussi identifier de la même manière les causes des symptômes d’un mal-être
passager, provisoire ou latent. Aussi pourra-t-on avancer que nous avons la
latitude d’agir même au niveau de notre psyché - Ensemble des
composants relationnels et affectifs du moi - dans la mesure où nous nous familiarisons avec le réseau des chakra. En
tout cas, les gens d’expérience affirment que comprendre les chakra équivaut à
saisir la relation entre la conscience et le corps.
Les sept chakra
principaux sont des centres d’énergie situés le long de la colonne vertébrale
et rattachés à l’aura appelée aussi corps éthérique. Ces fleurs de lotus
s’ouvrent à l’inspir et se ferment à l’expir. Aussi peut-on les activer
consciemment par le biais de la respiration.
Ils réagissent aussi,
du premier chakra au septième, aux notes musicales de l’octave. Le
premier : Do. Le second : Ré. Le troisième : Mi. Le
quatrième : Fa. Le cinquième : Sol. Le sixième : La. Et le
septième : Si.
Comme ils épousent les
couleurs de l’arc-en-ciel, ils sont donc accessibles grâce à leurs couleurs. Le
premier : rouge. Le second : orange. Le troisième : jaune. Le
quatrième : vert ou rose. Le cinquième : bleu. Le sixième :
indigo. Le septième : violet.
Voilà les trois
manières les plus courantes de faire évoluer le dynamisme et la vitalité des
chakra. Elles peuvent se faire en alternance comme en simultané selon la
préférence de chacun. De l’ouverture des chakra dépend la fluidité de la
circulation d’énergie. Plus les exercices gagnent en qualité et en régularité,
plus la conscience s’élargit. D’où la place prépondérante de ce qu’on appelle
méditation, selon l’acception orientale du terme, pour les individus qui
souhaitent progresser vers la richesse intérieure au fil du temps. Précisons
que méditer ici renvoie à aligner et à harmoniser les chakra.
Détails de l'emplacement des chakra. Source: internet |
Le premier est le
chakra de la base. Là est la demeure du kundalini.
Repérons-le grâce au plexus pelvien, entre l’anus et les parties génitales.
Délimitons-le au niveau des trois dernières vertèbres et du pubis. Quand
l’énergie y circule librement, les six autres ont leur assise bien implantée.
C’est la base. D'elle
dépendent la naissance, la fécondité, la procréation et la manifestation de la
conscience. Les qualités correspondantes sont la volonté de vivre, l’instinct
de survie, et de fil en aiguille le rapport à l’argent et à la sexualité...
D’où son lien privilégié avec la Terre Mère. Il renvoie aux glandes surrénales,
à la vessie, aux organes sexuels, au rachis et à la circulation dans les
membres inférieurs.
Le troisième est le
chakra du plexus solaire. Situons-le au creux de l’estomac. C’est ce feu du
corps qui est le siège de toutes nos émotions : peur, colère, haine,
agressivité... C’est le nœud le
plus important qui puisse réguler notre quotidien. Il représente le goulot
d’étranglement, la soupape vers un style de vie épanoui et paisible. Savoir
intervenir à ce niveau nous débarrasse de tout ce qui est négatif et nuisible.
Et bien sûr, il renvoie aux organes les plus sujets aux maladies courantes dues
à un mode de vie trop stressant: l’estomac, le foie, la vésicule biliaire
et le pancréas.
Le quatrième est le
chakra du cœur. C’est le siège des émotions nobles, des meilleurs sentiments,
de l’empathie et de l’exaltation de l’amour. Travailler sur son épanouissement
améliore les pensées envers les humains et tous les êtres vivants. S’y
cultivent aussi la confiance et l’élévation spirituelle. Pour les hindous, c’est
la demeure de Shiva et Shakti. L’organe correspondant est évidemment le coeur
physique.
Le cinquième est le
chakra de la gorge. S’y acquiert et s’y entretient le développement des
sens : l’ouïe, la vue, l’odorat, le goût et le toucher. Notons que l’ouïe est
le sens prédominant. Comme disent les initiés, pour la personne qui se
préoccupe des qualités de ce chakra, l’émotion s’exprime à partir du coeur et
sa voix peut toucher le coeur de celui qui écoute. D’où le pouvoir du Verbe, la
sincérité d’expression dans la parole, l’écriture, et les arts. Les organes
correspondants sont la glande thyroïde, la gorge, les poumons et les bras.
Le sixième est le
chakra du troisième œil. Il siège entre les deux sourcils. Aux dires des
connaisseurs, il est le symbole de l’âme éveillée. Travailler là-dessus
améliore la clairvoyance astrale au point de faciliter l’étude de ce plan.
Médiumnité, sagesse et grande perception sont autant d’avantages à obtenir. Méditer
sur le troisième oeil débarrasse des karma des vies passées et aide à franchir
le seuil de la septième porte. La divinité de l’humain qui sait s’ouvrir le
troisième œil s’accroît. De cet humain émane de la lumière au point de diffuser
le calme autour de lui et pour tous ceux qui entrent en contact avec lui. Il
est relié à la glande hypophyse, à la zone cérébrale inférieure, aux yeux, au
nez et aux oreilles.
Le septième est le
chakra du sommet appelé aussi chakra coronal. Il se localise au sommet du crâne.
• Couleurs dominantes : violet, blanc, or
• Sens de rotation:
Homme : sens des aiguilles d’une montre
Femme : sens contraire.
• Couleurs dominantes : violet, blanc, or
• Sens de rotation:
Homme : sens des aiguilles d’une montre
Femme : sens contraire.
Ce chakra est si particulier que je préfère emprunter les dires d’un
auteur que je suis incapable de vous situer. Mea Culpa ! Toutes ces notes que je reproduis ici sont si
vieilles dans mes souvenirs. Pour les retrouver, il m’a fallu racler dans mes
archives. Désolé de faire offense à l’auteur si jamais c’est le cas mais c’est
pour la bonne cause. Sincèrement désolé. Je cite.
« Le chakra du
sommet réunit toutes les énergies des autres chakras. Il est le point de
rencontre et de fusion des forces cosmiques, de l’esprit divin avec nos propres
énergies pour l’accomplissement suprême de soi. Il est le centre de nos
origines, de notre mort, de notre présent et de notre renaissance perpétuelle.
En tant
que point de fusion, le chakra du sommet permet d’atteindre la synthèse ultime
: chaque partie de notre corps et de notre esprit est un tout qui se fond dans
l’ensemble social qui lui même fait partie d’un tout, sur terre et dans le
ciel, au milieu des forces cosmiques et universelles. Il est l’unité absolue.
Il est le siège de la connaissance intuitive parfaite et totale car il nous
élève au Cœur de l’esprit divin, siège de toutes choses.
L’ouverture du chakra
du sommet débloque totalement les autres chakra. Il rayonne tant que tout votre
entourage en est favorablement influencé. En vous, se trouve la conscience de
l’unité de tout, dans l’accomplissement des desseins divins au travers de vos
actes. Votre perception des choses devient si parfaite et si lumineuse que vous
avez l’impression de sortir d’un long voyage dans un brouillard déformant. Ce
long voyage, c’était votre vie passée. Vous avez désormais atteint la lumière.
Nous n’émettrons qu’une seule réserve : l’ouverture du chakra du sommet n’est
possible qu’après un long travail sur tous les autres chakra.
( …) Le chakra du sommet
agit exclusivement sur le cerveau qu’il éclaire et purifie.
(…)
Il n’est pas possible de traiter de la détection d’un surdimensionnement du chakra du sommet car il ne peut pas y avoir de surdimensionnement : le chakra du sommet est soit ouvert, soit fermé… ou presque fermé car, dans tout individu, il y a une parcelle d’interrogation sur les mystères divins, ne serait-ce que sur la vie, la mort, l’avant-vie, l’après-mort…
Il n’est pas possible de traiter de la détection d’un surdimensionnement du chakra du sommet car il ne peut pas y avoir de surdimensionnement : le chakra du sommet est soit ouvert, soit fermé… ou presque fermé car, dans tout individu, il y a une parcelle d’interrogation sur les mystères divins, ne serait-ce que sur la vie, la mort, l’avant-vie, l’après-mort…
Prendre conscience que
notre enveloppe physique est appelée à disparaitre, que les particules qui le
composent vont à nouveau se mêler au grand manège cosmique en créant de
nouveaux mélanges, de nouveaux équilibres, est un pas important pour l’accès à
la sagesse et à la spiritualité. Le comprendre, l’intégrer, l’accepter, c’est
déjà favoriser l’ouverture de son chakra du sommet.
Le chakra du sommet est
rarement ouvert naturellement. Aussi, partez du principe qu’en vous, il est
fermé et qu’il n’y a pas lieu de détecter les signes de sa fermeture mais
plutôt les signes avant-coureurs de son ouverture. Pour ce faire, vous devrez
transcender votre peur de l’inconnu, rompre le confort de votre ignorance,
ouvrir votre esprit à quelque chose qui vous dépasse tant il est difficile de
se l’imaginer. »
Vous comprenez
certainement mieux désormais ce que Maître Jésus entendait par s’isoler « au
sommet de la montagne » chaque fois qu’il allait à la rencontre du Père et
des Êtres Magnifiques dans d’autres
dimensions d’existence. Il parlait de son chakra coronal, du septième chakra.
Rien à intellectualiser.
Tout à expérimenter. Celui qui n’expérimente pas n’en saura jamais rien. Du moins, je le crains.
Conclusion
Si la plupart de ces informations s’obtiennent facilement par Google, souvenons-nous qu’elles ne servent qu’à affiner l’expérience
personnelle concrète. Encore et toujours.
Pour terminer cet article, clin d’œil vers la réflexothérapie:
Très intéressant, n'est-ce pas ? Source: internet |
Si j’ai aujourd’hui décidé d’ouvrir un pan du voile
qui recouvre mon jardin secret, c’est pour rendre hommage au regretté Claude
Rabenoro, un « initié » qui mérite le plus grand respect.
Interpellé par sa disparition, je me suis questionné
devant l’abîme.
A quoi sert-il de détenir un coffret de trésors
intimes ?
Certainement pour partir serein quand l’heure
survient.
Mais que laisser à ceux et celles qu’on abandonne ?
Rien ?
Non. Une part de notre vérité qui les aidera, elles et
eux aussi, à cheminer en paix.
Tant il est vrai qu’ici, sur terre, nous ne faisons
tous que passer.
Le meilleur reste à venir, voilà pourquoi il faut
savoir partir.
Claude RABENORO, Sempaï. Arigato gozaï mashita.
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