lundi 11 décembre 2017

SE COACHER SOI-MÊME (Première partie)

Série d’articles, pourquoi ?
Par altruisme, d’abord. Partager ce qu’on a. Si on est ce qu’on est, c’est parce que, d’abord, on a beaucoup reçu d’autrui. Simple principe de réciprocité.

Et puis, question de conviction ! On ne peut nonchalamment traverser cette vie-ci puis passer à trépas le jour J, comme si de rien n’était. Sans rien laisser de bien derrière soi. Sinon on ne mériterait jamais le statut de « RAZANA » - Ancêtre qui avait convenablement vécu son existence ici-bas en faisant du bien autour de lui et dont les siens gardent le souvenir d’un bon modèle à imiter, à surpasser.
Enfin, pour contribuer à la révolution des mentalités. Madagasikara a besoin d’élite pour élargir le sillage du progrès au profit des générations futures.
Elite ne signifie point ici être super-diplômé ou d’autres absurdités du même genre.
Elite, dans ce contexte-ci, veut dire quelqu’un de sensé, de stable et d’équilibré. Quelqu’un de bien avec lui-même, donc capable de rayonner. Quelqu’un qu’on a envie d’imiter.
Aussi, la série d’articles « Se coacher soi-même » a-t-elle également vocation d’éducation politique au sens le plus noble du terme. D’abord, évoluer soi-même. Avant d’espérer voir évoluer les gens et les choses autour de soi. Pour qu’on se comprenne bien à ce propos, voyons le contenu de ce lien-ci.

Mise au point :
L’auteur de ces lignes est coach en développement personnel depuis des dizaines d’années. S’il avait voulu devenir gourou à la tête d’une secte pour singer les milliardaires amasseurs de dîmes, ça aurait déjà été fait. Autant lever toute forme de doute et autre velléité de méfiance à ce sujet !
Son but est clair. Aider celui qui le souhaite à se sentir de plus en plus libre vis-à-vis de lui-même et d’autrui. Donc, totalement autonome. Nulle question de provoquer, ni d’entretenir une quelconque dépendance vis-à-vis du coach ! C’est tout le contraire des visées et des agissements d’un gourou de secte. Sans inutile commentaire !
D’ailleurs, le coach auteur de ces lignes se déclare lui-même « Rônin », samuraï sans terre ni maître. Pourquoi aurait-il à formater une armée de robots dont il n’avait jamais eu nul besoin ? Solitaire de nature, il est bien avec lui-même. Cela lui suffit amplement.
Donc, avec lui, hors de question de s’embarrasser des différences d’opinion, de religion ou de tout ce qui relève des croyances personnelles. Chacun est libre de vouloir être ce qu’il est. Et c’est tout à fait bien ainsi.
L’auteur de ces lignes est coach professionnel. Pour rien au monde, il ne sera jamais gourou manipulateur à deux sous. Ou quelque chose qui y ressemble. Cela ne l’intéresse pas du tout. Mais alors, pas du tout !

Professionnel.
Ses séances de formation interpersonnelles sont payantes. Tarifées comme toute consultation ordinaire chez les thérapeutes de différents ordres dignes de ce nom.
Ce qu’il a à partager est le fruit de plusieurs dizaines d’années de recherches théoriques et de pratiques expérimentales. Cela a son coût.
L’apprenant qui vient le voir peut s’assurer d’être aiguillé avec et vers les meilleurs raccourcis pour se coacher lui-même afin que son existence et sa vie soient en harmonie. Cela coûte son prix.
Par ailleurs, sa déontologie personnelle lui impose une confidentialité des plus strictes. Le fichier client est top secret. Personne d’autre que lui n’y a accès. Jamais de toute sa carrière, il n’a failli sur ce point.
Raison pour laquelle toute consultation est individuelle. Sans témoin aucun. 

Nota bene :
Si jamais vous vous intéressez à cette série d’articles « Se coacher soi-même », prenez la peine de la lire avec attention. S’il vous plaît. A commencer par le numéro # 01. Et ainsi de suite.
Puis, pratiquez par vous-mêmes. Mettez à l’épreuve ce qui y est écrit. Savoir est une chose. Avoir compris par soi-même en est une autre. Sinon vous n’en tirerez point les bénéfices qui vous y sont promis.
Voulez-vous approfondir un peu plus ? Un entretien personnalisé en face-à-face vous permettra de mieux décider. Cette prise de contact est gracieusement offerte, non-payante.
Pour ce faire, il suffit d’écrire à l’adresse vahömbey@gmail.com ou de prendre rendez-vous au 034 08 720 04.

Illustration musicale :



Eros & Thanatos.
L’amour est plus fort que la mort. De toutes façons et de différentes manières, assénerait-on bien volontiers. Quoique dans cet article-ci, abordons cette assertion sous un angle inhabituel. Uniquement pour public averti. Merci.
Ah ! Ce dualisme pulsionnel qui nous fait balloter d’un extrême à l’autre tout au long de notre existence. Quelle belle compréhension de la vie pourtant si nous les cernions mieux afin de trouver une zone d’équilibre entre les deux ! Même provisoirement. De temps en temps.
Sigmund Freud parlerait de pulsions (*) antagonistes : pulsions de vie et pulsions de mort. Eros et thanatos. Avant de présenter les articles qui serviront à apprivoiser Thanatos, abordons d’emblée Eros. Cette si belle pulsion de vie. Celle apparentée à la sexualité.
Quel sujet réputé tabou que celui-là ! Surtout auprès de certain(e)s concitoyen(ne)s si prudes, tellement prompt(e)s à s’outrager. Pourtant, dans notre quotidien, presque tout nous ramène à la sexualité quand tout ne part de là.
Dès qu’on parle d’amour, identifié délibérément ici à Eros, il est de meilleur ton de n’aborder en cercle élargi que son aspect poétique. Trop souvent, pseudo-poétique. Et pour faire chic, avec un zeste romantique. Tout en brassant autour de l’onirique. Pour finalement se réfugier dans le platonique. Bravo ! Bonne éducation. « Normal » à souhait. Bonnes mœurs et pudeur sauvegardées. Demeurer ainsi et être bienheureux, rien à dire sauf sincères félicitations.
Quoique ce serait injuste de faire semblant d’ignorer ceux et celles qui souffrent discrètement de frustrations profondes en matière de sexualité au point de gaspiller leur énergie créatrice en refoulement maintes fois répété.
Ceux et celles qui masquent le désordre de leurs réalités « intimes » par une sublimation parfois déraisonnable : course effrénée vers la réussite sociale, boulimie de l’avoir et du pouvoir, … En somme, du paraître à l’excès pour (se) faire illusion d’exister.
Dans ce cas de figure, serait-ce pécher de faire pragmatique ? Crevons l’abcès.
Ceux et celles qui sont en parfait accord avec leur sexualité réussissent ce qu’ils/elles entreprennent avec mesure, assurance et perspicacité. Leur secret ? La confiance en soi.
Devenir sexuellement épanoui(e) procure une force vitale nullement comparable à aucune autre.
A ce sujet, ici se circonscrit ma latitude de suggestion. Pour dissiper toute méprise et autre malentendu indésirable, faisons appel à un spécialiste de la question. Ce french lover saura nettement mieux que l’auteur de ces lignes vous dévoiler les dessous de certaines ardentes passions.

(*) Pour la psychanalyse, la pulsion équivaut à une force à la limite du psychique et de l'organique, qui pousse le sujet à accomplir une action visant à réduire une tension.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Pulsions_(psychanalyse)

Illustration musicale :


Distanciation.
Après mûre réflexion, ma décision fut prise de publier une série d’articles sur Facebook pour encourager mes contemporains, et surtout mes concitoyens, à s’exercer chaque jour pour mieux s’estimer soi-même.
Estime croissante de soi quoiqu’on puisse paraître aux yeux d’autrui. Où qu’on se trouve et en toutes circonstances. Bien sûr, on n’y parvient jamais tout le temps à 100 %. N’empêche !

Le but est simple. S’exercer à raccourcir la période nécessaire de recul avant de se reprendre sainement en mains. Prendre de l’élan afin de rebondir !
Notons que cette distanciation, prise de distance vis-à-vis du vécu et du ressenti, est tout ce qu’il y a d’utile pour cultiver l’optimisme.
A retenir absolument : cette distanciation est nécessaire quoiqu’on ait vécu.
Souffrance ? Souffrons à fond, laissons couler les larmes à flots.
Joie ? Rions aux éclats « à se tailler les entrailles » , tapa-tsinay.
Puis redémarrons la décision vers d’autres situations à vivre qui ne seront jamais totalement connues d’avance. Heureusement ! Sinon, autrement, la vie vaut-elle la peine d’être vécue ? Son sel, c’est l’inconnu.
Attention ! Le principe est mécanique. Je m’explique.        
Il s’agit de mettre volontairement en place un nouveau mécanisme d’habitude.
D’une part, nous avons tendance à rallonger autant que possible nos sentiments et nos sensations quand nous sommes en joie. Certes, autant en tirer pleine satisfaction. Mais gare au piège ! Trop souvent, prolongeons-nous artificiellement nos plaisantes impressions même quand ne subsistent plus de la belle fête que les débris… Et que tout le monde soit parti.
D’autre part, nous nous désolons de déprimer à l’excès quand nous sombrons dans la peine. Le ciel nous semble tomber sur la tête. Nous nous enfonçons sous terre. Nous nous noyons. Pire ! De cette noyade suicidaire, nous refusons de nous extraire. Le comble est qu’il nous arrive d’en tirer plaisir.
Stop ! Dans pareil cas, commencer par se laver les dents. Prendre une douche. S’habiller. Se coiffer. Se rendre présentable à ses propres yeux devant le miroir. Puis se sourire à soi-même. Sincèrement. Du fond du cœur. Ce beau sourire-là, il faut oser se l’arracher.
Conclusion:
Voulons-nous voir se raccourcir la période de déprime après un coup dur ?
Evitons de rallonger à l'excès la joie après l'avoir pleinement vécue !
Ces deux extrêmes-là obéissent à un seul et même fonctionnement mécanique.
A nous de modeler ce mécanisme à force de volonté.
Là est la clé.
Pour faire pragmatique, à coup de dispositions pratiques, réécoutons « SI », le fameux poème de Rudyard Kipling.

Illustration poétique :


Mission.
« Bonté divine ! De tout ce que je fais, rien ne va !! Mais qu’est-ce que je fous là ?!? Ici et maintenant. Avant-hier, hier encore, ça semblait aller. Mais à présent, … Pppffff !!! »
Trop souvent, nous arrive-t-il de douter de tout dès que nous doutons de nous-mêmes. Le doute, quoique désagréable, a son utilité. Il oblige à se remettre en question, quitte à faire tabula rasa, table rase de tout.
Sitôt la bonne distanciation effectuée, nous reprenons goût à tout. Nous nous rendons mieux compte combien nous sommes riches de ce dont nous disposons déjà. Et nous découvrons ce qui nous manque pour vivre mieux. Savoir ce dont nous ne voulons pas nous aide à cerner ce que nous voulons.
Qu’est-ce que nous voulons ? Là est la question.
Pour y répondre, dans sa globalité, l’une des meilleures alternatives sera de revenir à la source. Tel est l’objet de cet article.
Déjà faut-il savoir que nous sommes tous, sans exception, venus sur terre pour accomplir une mission. Pire purgatoire, j’espère, n’existe nulle part ailleurs qu’ici. Sur terre. Nous sommes ici pour nous parfaire. Autrement dit, apprendre à devenir parfait. Tout au moins, apprendre les rudiments de la perfection.
Comme le rapporte Platon dans le Mythe d’Er le Pamphylien (*), nous avons choisi nous-mêmes nos missions respectives. Ainsi que la période durant laquelle chacun a à accomplir la sienne. Le lieu, en l’occurrence le pays, où la réaliser. Voire, les géniteurs, la parenté et l’entourage élargi. Tout, pratiquement tout, découlerait des options que nous avions nous-mêmes sélectionnées quand nous avions à venir ici sur terre.
Nous sommes là, ici et maintenant, car nous l’avions voulu. Nés pauvres, riches, vigoureux, handicapés, etc. Nos données à la naissance proviennent de nos propres décisions en venant sur terre. En fonction de la mission à remplir. A souligner, à ce propos, le fait d’avoir choisi nous-mêmes nos propres missions.
Comment découvrir cette mission ?
Plusieurs démarches aident à y parvenir. D’origine orientale, pour la plupart. Mais pour aujourd’hui, nous nous contenterons d’une version occidentale accessible en totale autonomie. Celle des pythagoriciens, disciples de Pythagore (**).
Avant de s’endormir pour la nuit, passer en revue et se rappeler jusque dans ses moindres détails tout ce qui a été vécu dans la journée.
Avant de se réveiller le matin, se remémorer autant que possible tout ce qui a été vécu durant le sommeil.
Cet exercice est à faire progressivement. Et surtout régulièrement.
Entre autres avantages pratiques, fort bénéfiques au quotidien, ce simple exercice aide à découvrir « la mission ». Pour commencer à trouver réponses aux questions existentielles : « Pourquoi suis-je sur terre ? Qu’est ce que j’ai à faire ? Quand et comment dois-je le faire ? ».
Dès lors, on s’accommode mieux de tout ce qui ne dépend nullement de soi.
Pour s’occuper exclusivement de ce qui dépend de soi.
A commencer par soi-même.



Heureux.
Ma mission sur terre : être heureux pour aider les autres à être heureux aussi.
Très récemment, je l’ai brutalement compris. Pour la première fois de ma vie, j’ai osé montrer à mon épouse un lieu que j’ai toujours fui. L’endroit, dans le tunnel d’Ambanidia, où j’étais assis avec un misérable petit chapeau par terre. Je mendiais dans la rue. J’avais 11 ans.
Dieu merci ! Enfin, à 58 ans passés, je me suis reconnu dans cet enfant-là. Je suis cet enfant qui, depuis, est devenu ce que je suis. Quelqu’un de libre dans sa tête, quelqu’un qui réussit. Quelqu’un qui sait que sa vie ne fait que commencer. Comme un sincère apprenti. Que de belles choses en perspective ! Merci, la vie !!
Si nous nous fendons de cet article-ci, c’est pour faire part d’une philosophie toute simple. Mais ô combien, importante.
Chaque moment, tant que nous soyons en vie, sert à grandir toujours un tout petit peu.
Comme une graine dans un jardin. Résister à l’insolation comme à la pluie diluvienne. A la sécheresse comme à l’inondation. Mais jouir aussi du doux soleil du matin. Se nourrir du petit crachin. Ainsi va la vie.
La grosse différence entre cette graine et nous, c’est que nous réfléchissons trop. Réfléchir pour réfléchir, autant le faire sur tout ce qui nous aura meurtris. Que nos souffrances enfouies nous servent d’engrais ! Tirons-en parti !! Pardonnons-leur, pardonnons-nous !!!
Pardonner est un acte de volonté. Pour ce faire, il faut être volontaire. Décider de pardonner.
Quant à l’oubli, il vaut mieux laisser le temps et la durée s’en occuper. Laissons les jours succéder aux nuits. Viendra toujours le temps où nous en rirons.
Pour faire de la place à l’oubli, commençons à pardonner.



Volonté.

Nous nous serons aperçus que dans les articles précédents, il aura toujours été question de volonté. Autant dire tout de suite que la volonté s’aiguise. A tout instant. Au fil des jours. A longueur d’année. La volonté se dompte.
Quelqu’un qui se familiarise avec la maîtrise de la volonté sait avancer quand il faut avancer. Et s’arrêter quand il le faut. Patienter si besoin est. Et foncer dès que la situation s'y prête.
Nous disposons tous d’un corps, d’un cerveau, d’un cœur et d’une âme. La création divine nous aura offert un très beau cadeau. Nous pouvons disposer de notre corps pratiquement comme nous le voulons. Le corps est à la fois palpable et malléable. Et merveille des merveilles ! En travaillant sur le corps, nous avons accès au cerveau. Et au cœur. Ainsi qu’à l’âme.
Aussi, l’astuce consiste-t-elle à faire du corps le terrain d’exercice quotidien de la volonté !
L’homme, au sens générique du terme, est une extraordinaire mécanique dont le corps est le coffret. Il faut lui renforcer l’ossature. Lui assouplir les articulations. Lui améliorer les tendons. Lui tonifier les muscles. Lui étirer la peau. Lui fluidifier les vaisseaux sanguins. Lui galvaniser les nerfs. Lui vivifier les cellules.
C’est à ce propos que doit s’exercer la volonté.
Cette si belle mécanique se nourrit d’aliments. Mais nous ne mangeons pas toujours comme nous le souhaitons, pour diverses raisons, n’est-ce pas ? Plutôt difficile de trop compter là-dessus.
Quoique faire l’effort de manger sainement exerce aussi la volonté.
Notre corps, dit-on, se constitue d’à peu près 80 % d’eau. L’idéal est de renouveler, tous les jours, cet immense réservoir avec au moins deux litres d’eau tiède.
Nos gentils caprices font qu’à la longue, cela devienne fade. Donc, un petit coca par-ci, une bonne bière par-là, quelques lampées de rhum ou plusieurs gorgées de vin. Pourquoi se priver des bons plaisirs du palais ? Cela rend de bonne humeur et fouette l’envie de croquer la vie. Inutile de jouer les ascètes non plus !
Et puis, ces délicieuses boissons sont quand même à base d’eau. Mais sans les pures vertus de l’eau. Ce sera judicieux après quelques écarts d’en revenir à la cure d’eau tiède. Deux litres !
Se lâcher un peu pour mieux se reprendre en main. Question de volonté !
Si l’aliment s’achète et que l’eau ait son coût, seul l’air est gratuit. Encore faut-il savoir en soutirer le maximum d’avantages ! Si respirer est naturel, bien respirer est culturel. Cela s’apprend et se cultive. Et là, plus que jamais, on a besoin de volonté.
Les traditions orientales offrent un registre quasi-inépuisable en matière de procédés et de techniques respiratoires. Du yoga au taï-chi. Du viet-vo-dao au karaté-do. Le karaté d’Okinawa impose des kata dits respiratoires - sanchin / tensho - à chaque séance d'entraînement. Là-bas, les senseï – instructeurs - forcent l’admiration et le respect pour leur vigueur et leur longévité. Principal secret : la discipline respiratoire.
A retenir :
Caler la volonté sur chaque mouvement respiratoire améliore sensiblement la volition, cet acte par lequel la volonté se détermine à quelque chose.
Nous en reparlerons.



« Manàna hazon-damosina ! »
Qui n’a pas entendu, au moins une fois dans sa vie, ce rappel à l’ordre sous forme d’invective ? C’était pour nous faire comprendre que notre fierté nous aura fait défaut à un moment ou un autre…
Que nous avons trop facilement abdiqué face à une injustice flagrante qui méritait une plus saine réaction de notre part ; que nous nous sommes pliés devant quelqu’un qui tenait à nous manipuler. En clair, que nous nous sommes laissés faire alors que nous ne le devions pas. Même en toute connaissance de cause, nous n’avions pas osé dire « Non ».
La volonté nous aura manqué pour oser.
Personnellement, de la part des aînés et des anciens, je l’ai maintes fois subi ce « Manàna hazon-damosina ! ». Tellement assommant que j’ai fini par m’interroger sur sa signification et son sens, au propre comme au figuré. Il fallait faire fi d’orgueil. Si l’avoir reçu en pleine figure m’avait autant choqué, voire blessé, c’est que quelque part cela devait être vrai.

C’est quoi ce fameux « hazon-damosina » ?
La colonne vertébrale qui permet à la charpente humaine de se tenir debout et droit. Ah !? Ce doit être ça, le message. La métaphore doit venir de là. Faire face. Ne pas plier malgré l’adversité. Et en cas de chute, se relever. Vite fait. Oui, mais comment en faire une règle de vie ? Comment en faire une habitude, mieux encore, un réflexe ?
Une astuce comme une autre : s’occuper véritablement de la santé de la colonne vertébrale proprement dite.
Presque tous les organes vitaux se concentrent autour d’elle. Elle relie le bas du corps avec le haut, soutient le tronc auquel se rattachent les membres et la tête. Elle abrite la moelle épinière. Et plein d’autres choses encore. Ce qui veut dire que tout ça dépend d’elle. Et de sa santé.
Connaissances des plus basiques, serait-on tenté de rétorquer, qui n’apprennent rien. Justement ! Souvent, c’est notre fausse désinvolture face aux détails des évidences qui nous perd. L’inévidence de l’évidence, diront les philosophes.
Nous disions dernièrement que la discipline respiratoire fait le secret de la vigueur et de la longévité.
Et si aujourd’hui, nous disons que la colonne vertébrale fait partie intégrante du système respiratoire humain, qu’en penserez-vous ?
Autrement dit, on respire avec les poumons. C’est naturel.
Mais on respire mieux avec la colonne vertébrale aussi. C’est culturel.



Savoir respirer.
La respiration, inspirer et expirer, est absolument nécessaire. La maîtriser, du moins en faire l’effort, est fondamental. Qu’il s’agisse de vigueur physiologique, de clarté mentale, de tonicité cardiaque ou de vivacité spirituelle.
Exercer un contrôle sur les mouvements respiratoires permet de s’assurer l’équilibre, notamment entre gauche et droite. De même la stabilité, de bas en haut. S’en occuper physiquement aide beaucoup à devenir psychologiquement à la fois stable et équilibré.
A partir de cet article qui clôt la première partie de « Se coacher soi-même », nous allons voir ensemble même de manière sommaire comment faire. Evidemment, rien n'est plus malaisé que de s’expliquer à ce sujet par écrit. Rien ne vaut un tête-à-tête en matière de coaching.
Seuls ceux qui s’inscrivent pour participer à nos séances privées payantes bénéficieront d’un guidage sur mesure. En effet, il est nettement plus instructif et, de surcroît, avantageux d’observer de ses propres yeux ce qui est à faire. Et surtout comment faire.
Tout individu véhicule un historique de ressenti, de vécu, d’habitude et d’expérience. Aussi, rien ne vaut le contact direct pour ajuster un transfert de savoir et de connaissance sur le canevas des besoins et des aspirations d’un apprenant.
Toutefois, nous allons détailler ici certaines bases théoriques. Autant que faire se peut. Faisons comme si nous ne savons rien du tout. Et progressons étape par étape.
Inspirer uniquement par les narines.
Expirer exclusivement par la bouche légèrement entrouverte.
Mine de rien, c’est important. Nous découvrirons pourquoi et de mieux en mieux au fil de la série d’articles. Pour le moment, faisons-en l’expérience. Où que nous soyons. Cette simple prise en main peut se faire discrètement. Elle décongestionne le diaphragme. C’est ce qui se constate en surface.
En profondeur, elle assouplit le chakra jaune tout en dilatant le chakra vert. Nous y reviendrons. Pour le moment, disons simplement que cette manière de respirer évacue les résidus d’émotions négatives pour faire affluer les ondes d’émotions positives.
Un petit bonus, pour terminer ?
Tout en appliquant ce procédé, pointons le bout de la langue vers le palais. Sans s’efforcer plus qu’il ne faudrait. Il suffit juste de mettre en contact permanent le bout de la langue et la partie supérieure de la cavité du palais.
Faisons-le en douceur autant de fois que nous le voulons.
Focalisons notre attention sur ce que nous ressentons.
Cela améliore la sensation d’équilibre.
Et à la longue, la clairvoyance aussi.
Mine de rien, le chakra indigo se stimule ainsi.




Voulez-vous approfondir un peu plus ? 
Un entretien personnalisé en face-à-face vous permettra de mieux décider. 
Cette prise de contact est gracieusement offerte, non-payante.

Ecrire à l’adresse vahömbey@gmail.com
Prendre rendez-vous au 034 08 720 04.


A SUIVRE.

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