lundi 17 février 2014

Culture: état des lieux et postulant

Ci-après, un bref état des lieux ou disons un passage en revue de la perception par différents acteurs et intervenants sur la situation actuelle de la Culture à Madagasikara. Plume de Maminirina Rado dans L’Express de Madagascar, parution du samedi 15 février 2014. Comme ce pertinent aperçu offre à votre serviteur l’occasion de se positionner en tant que postulant, une brève présentation de son profil sera proposée à la fin de cet article-ci.

 Début de citation.

Quid du ou de la future ministre de la Culture.

Depuis quelques semaines, les passions se déchaînent dans le milieu culturel de la capitale. Des noms de ceux qui briguent la fonction de ministre de la Culture circulent.

Les lobbies se font. Ça chuchote dans le milieu culturel. La moutarde monte au nez des acteurs culturels de la capitale vis-à-vis de cette première présidence de la quatrième République. La grande question qui circule depuis quelques semaines, concerne le nom du ou de la future ministre de la Culture.

« Lors de ses allocutions, le nouveau Président de la République n’a jamais mentionné le domaine culturel. Nous sommes des artistes, et ça nous fait mal », a lancé Rajery, valihiste et lanceur du festival de musique vivante Angaredona, lors d’une réunion, à l’Office malgache des droits d’auteur (OMDA), qui s’est déroulée la semaine passée.
En mal de reconnaissance, les artistes et les créatifs nationaux espèrent alors voir un ministre de la Culture qui puisse affronter les enjeux de ce secteur où le travail ne manquera sûrement pas. Lutte anti-piratage, loi sur le mécénat, statut des artistes, droits d’auteur, … autant de chantiers qui lui seront réservés durant au maximum cinq années de fonction au sein du ministère.

Vision élargie
Dans le milieu intellectuel, il est sans doute temps d’aplanir les acceptions.
« Le ou la ministre de la Culture doit être un manager culturel, avoir une vision très large du développement. Pas forcément un artiste ou un organisateur d’événements. La culture, c’est l’ensemble des moteurs du développement. La vision de certains artistes est trop centrée sur l’art, parce que la culture n’est pas seulement l’art. C’est aussi la science, la religion, le dévelopement durable, entre autres », avance Serge Henri Rodin, membre de l’Académie malgache et directeur de la filière Médiation culturelle à l’Université d’Antananarivo.
Les avis semblent se rejoindre dans le microcosme universitaire.
« Il y a ce qu’on appelle les facteurs culturels qui font marcher l’économie. Par exemple, un dirigeant doit avoir une attitude qui puisse correspondre à son engagement pour la faire avancer. La culture est vaste, englobant l’histoire, la philosophie, les traditions et bien d’autres », émet Hery Ramiarison, maître de conférences, professeur d’économie à l’Université d’Antananarivo.

Enfant pauvre
Depuis trop longtemps, les gouvernements qui se sont succédés, ont mis la culture dans une trame limitatrice. Elle a été, le plus souvent, calquée sur les spectacles, la danse et la musique. Malgré cette perspective presque en totalité alimentaire, peu d’artistes ont profité de leurs carrières. Beaucoup, et il y en eu des très talentueux, ont fini dans la déchéance totale. Pauvres dans la vie mais riches en notoriété. Comme le regrette souvent Hemerson Andrianetrazafy, artiste plasticien. « Il n’y a jamais eu de place pour les créatifs dans toutes les politiques de l’État », révèle-t-il amèrement.
Depuis trop longtemps, le ministère de la Culture a toujours été l’enfant pauvre du gouvernement, avec le plus petit budget, et une espèce de fou du roi utilisé juste pour épater ou amuser la galerie. Prendre en compte des concepts comme l’identité et la langue n’a jamais été l’apanage de plusieurs ministres qui se sont succédés au département de la Culture. Quelques-uns se sont démarqués, mais en fin de compte, tout est un éternel recommencement. Ce temps-là semble révolu, au vu du bouillonnement qu’on constate, actuellement, dans le milieu culturel antananarivien.

Profil général
Juliette Ratsimandrava, responsable de l’Office national des langues à l’Académie malgache, propose son profil.
« Qui que ce soit qui dirige un ministère doit avoir une connaissance poussée de l’administration. Il en est de même avec celui de la Culture. Savoir gérer plusieurs aspects techniques de sa fonction. Il ou elle devra avoir une vision sur l’étendue culturelle malgache, baignée dans sa diversité. Il faut qu’il comprenne l’évolution de la vision des gens, du peuple, parce que la culture n’est pas statique, elle évolue de jour en jour».

Que ce soient les artistes, les universitaires, ou les autres acteurs culturels, le ou la future ministre de la Culture doit avoir une vision assez large, plus profonde que le simple spectacle de foire ou les bals pour midinettes. Beaucoup de nom circulent en ce moment, plusieurs artistes se trouvent dans le lot. Beaucoup de travail de lobbying se font à travers les galeries d’art et dans les réseaux sociaux. Mais quel que soit le profil, les résultats seront les fruits du jugement par le milieu artistique et les spécialistes malgaches de la culture.

Fin de citation. Ci-après, le lien pour accéder à la version originale de l’article en question :

http://www.lexpressmada.com/blog/magazine/quid-du-ou-de-la-future-ministre-de-la-culture-4784

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Profil du postulant VahÖmbey :

RABEARISON Roland Dieu Donné VahÖmbey, 55 ans.
- Senior consultant en Ingénierie Culturelle.
- Enseignant-chercheur, conférencier sur le thème du « Mahaolona Malagasy ».
- Artiste poète-musicien-écrivain-réalisateur-producteur.

Recherches & Publications:
- "Conscience d'identité culturelle antandroy", 220 pages, CUR Toliara, 1988. TER philosophie-anthropologie-ethnomusicologie.
- "Sahalanitra. L'horizon est la lisière de mes rizières", 224 pages, 2012. Essai littéraire à caractère philosophique autobiographique.
- "Ny mahaolona malagasy, l'humanité malagasy. Réalités & prospectives. » Thèse académique en cours d'élaboration. 

Références politiques: 
- Fondateur du parti politique FAnambinana MAdagasikara - FAMà, 2012
- Candidat aux présidentielles 2013

Autre : 
- Instructeur de karaté-do, 5ème dan fédéral.

vendredi 14 février 2014

Ny fampivelarana ara-kolontsaina no miantoka fampandrosoana.


Azafady, zahao ito ambany ito. Dika mitovy amin’ny lahatsoratra nosoratan’i Manitra A. Gazety Takoritsika, zoma 14 febroary 2014, laharana faha-168, pejy faha-5. Natao anterivava : VahÖmbey. Lohateny : «Ny fampivelarana ara-kolontsaina no miantoka fampandrosoana. »

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Mpanakanto, mpandalina mozika sy kolontsaina, olon’ny serasera ary mpikaroka momba ny fivoaran’ny mahaolona « philosophe-anthropologue » i Rabearison Roland Dieu Donné, fantatry ny maro amin’ny hoe : VahÖmbey.

Nilaza voalohany ny hofidiana ho filoham-pirenena ary nirotsaka tamin’ny loko FAnambinana MAdagasikara – FAMà saingy tsy lany. Tsy mitsahatra hatreo anefa ny tolony ho an’ny fanandratana an’i Madagasikara sy ny kolontsainy. Resadresaka :

Gazety Takoritsika (*) : Taorian’ny fifidianana filoham-pirenena, aiza ho aiza ianao izao ?

VahÖmbey (-) : Manohana ny filoha Hery Rajaonarimampianina aho izao satria hitako fa olon’ny fisokafana izy sady olon’ny Fihavanana izay tena sarobidy loatra ho antsika Malagasy. Hitantsika fa betsaka koa no nanaradia ny tenanay ka nanohana azy avy eo. Heverina fa ity filoha ity no ahatanteraka ny vinam-piaraha-monina efa novolavolaina hatry ny ela dia fanasongadinana ny « Kolontsaina » eo amin’ny sehatra rehetra ka mifanohana izahay.

(*) : Lasa tena mpanao politika koa ve izany i VahÖmbey ?

(-) : Mpikaroka momba ny fahendrena sy ny mahaolona aho ary izay rehetra ataoko dia mifototra amin’ny resaka kolontsaina avokoa. Izaho irery hatramin’zao no manao ny antsoina hoe : « communication et ingénierie culturelle ». Betsaka no miantso ahy mahakasika ireo sehatra ireo, hatramin’ny sekoly ambony fampianarana politika aza, noho izaho « senior consultant » momba ireo lafiny ireo.

Hainareo tsara aho ! (nitsiky) Manavia ahy ary tsy tiako andramana akory ny viravira pôlitika. Ny hany paikadiko eto am-pikatsahana toeram-panapahana ara-panjakana dia miorina amin’ny « Fitiavana » izay lolohaviko an-tampon’ny loha.

(*) : Raha ho tendrena ho ministra tokoa ianao dia ahoana ?

(-) : Mifototra amin-javatra efatra lehibe ny tanjona raha mahazo io toeram-panapahana eto amin’ny firenena io ny tenako. Ny voalohany amin’izany dia ny filaminan’ny tsirairay, tsy mifanelingelina mba hahafahana manorin-javatra « Paix sociale ». Ny faharoa dia ny fandrindrana sy fameloma-maso ny fifandraisana eo amin’ny olona samy olona, ny olona sy ny natiora, ny olona sy ny zava-boary « concorde nationale ». Ny fahatelo dia ny fametrahana ny Kolontsaina marolafy amin’ny toerana ambony sy mivelatra kokoa, « marketing culturel ». Ny fahaefatra dia ny famadihana ny Kolontsaina miainga any amin’ny mpamorona hatrany amin’ny làlam-barotra mba hiteraka voka-tsoa ara-toekarena ka miara-mihary, miara-mivelona, miara-tafita sy miara-mandroso ny Malagasy rehetra, « dimension économique de la culture Malagasy » no hiantsoako izany.

(*) : Azo tanterahana ve izany ?

(-) : Ny resa-bola sy ny fifanarahana amin’ny mpamatsy vola iraisam-pirenena dia hain’ny filoham-pirenena vaovao saingy ny mpanalàlana ny vahoaka eny ifotony amin’ny aty ambony aty no maha-VahÖmbey ny VahÖmbey ka azo atao tsara ireo !

(*) : Ny hafatra avy amin’i VahÖmbey ?

(-) : Nisahiranako nandritra ny androatokom-piainako ny fanabeazam-boa ny « Mahaolona Malagasy ». Ilàko iraka mazava ara-panjakana izany ankehitriny. Te-ahita ny tanin-taranaka Malagasy velombolo aho mialohan’ny hikipian’ny masoko indray andro any. Ataontsika mamiratra manerana izao tontolo izao ny maha-malagasy antsika. Ny fampivelarana ara-kolontsaina anie no miantoka ny fampandrosoana amin’ny ankapobeny ê !


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Ito ambany ito, rohy ahazoantsika mihaino ny fandaharana tao amin’ny Radio Antsiva izay notontosaina ny alakamisy 13 Febroary 2014 tamin’ny 1 sy sasany antoandro hatramin’ny 2 ora.

http://www.youtube.com/watch?v=MNlRmNZuTEM&feature=youtu.be




lundi 3 février 2014

Le Ministère de la Culture, département-pilote du Développement.

Ministre de la Culture, mes actions s’inscriront dans quatre directions :
La paix sociale,
- La concorde nationale,
- Le marketing culturel et
-  La dimension économique de la culture malagasy.

A ce sujet, voir ci-après deux sources d’information. La première : article écrit par Fanjanarivo paru dans La Gazette du samedi 01er février dernier. Lien :

 http://www.lagazette-dgi.com/index.php?option=com_content&view=article&id=37356:ministere-de-la-culture--en-faire-un-departement-pilote-du-developpement-&catid=64:newsflash&Itemid=67


Ministère de la Culture : En faire un département-pilote du développement !

Samedi, 01 Février 2014 06:15

C’est ce que propose VahÖmbey. philosophe-anthropologue et senior consultant en coaching, communication et ingénierie culturelle. Et lui de rappeler la déclaration de Mexico sur les politiques culturelles en 1982 sous l’égide de l’UNESCO :

« La culture peut aujourd'hui être considérée comme l'ensemble des traits distinctifs, spirituels et matériels, intellectuels et affectifs, qui caractérisent une société ou un groupe social. Elle englobe, outre les arts et les lettres, les modes de vie, les droits fondamentaux de l'être humain, les systèmes de valeurs, les traditions et les croyances, (…) ».

Cet artiste philosophe et anthropologue insère cette définition universelle dans le contexte actuel de Madagascar et estime que deux axes stratégiques fondamentaux sont à privilégier. Le premier concerne l’amélioration du cadre identitaire national. Il explique :

« Nous savons tous que la paix et la concorde sont précieuses. Elles sont nécessaires pour asseoir le développement sur des bases saines. Faisons donc naître et grandir chaque jour l’archétype du Malagasy résolument pacifique et constructif ».

Le second axe consiste à exploiter judicieusement le potentiel créatif des Malagasy pour les outiller en matière de marketing culturel à destination de l’international.

Bref, VahÖmbey se propose d’offrir au culturel sa véritable dimension économique. Il précise que grâce à l’ingénierie, la culture peut aisément servir à générer du profit :

« Bâtissons résolument une image séduisante, conquérante et surtout rentable de Madagasikara qui puisse rendre fier d’être Malagasy contemporain. Sachons que le développement culturel est le soubassement du développement en général. Si cette idée-force est enfin appliquée à Madagasikara, le sourire fleurira sur les lèvres de tous nos compatriotes parce que le monde entier se mettra à envier notre culture de la prospérité.

Voilà pourquoi j’estime que le ministère de la Culture peut avoir vocation de département-pilote pour la 4ème République. D’autant que notre nouveau président, fin connaisseur en matière de finance et d’économie, a révélé lors de son discours d’investiture sa haute capacité d’ouverture de cœur et d’esprit ».

Recueillis par Fanjanarivo

La seconde source d’information : émission « Maso Roa » par Joe Miandrisoa – RNM du 30 janvier 2014. Lien :



 Tahiany aho voatendry ho  ministry ny Kolontsaina dia ho asandratro avo ny « Mahaolona malagasy ». Isahiranako manokana ny fameloman’aina ny tohivakana ara-tolotànana sy tàn-tsoroka amintsika samy teraka Malagasy.
Ary ataontsika mamiratra eran’izao tontolo izao ny maha-malagasy antsika. Ny fampivelarana ara-kolontsaina anie no miantoka ny fampandrosoana amin’ny ankapobeny ê.

Nisahiranako nandritra ny androatokom-piainako ny fanabeazam-boa ny « Mahaolona malagasy ».  Ilàko iraka mazava ara-panjakana izany ankehitriny. Te-ahita ny tanin-taranaka malagasy velombolo aho mialoha ny hipian’ny masoko indray andro any.

Samia tahian’Andriamanitra isika mianakavy.

Antsirabe, 03 febroary 2014.

VahÖmbey.