samedi 7 avril 2012

JOYEUSES PÂQUES 2012.

TANIN-TARANAKA. L'horizon est la lisière de mes rizières.


Début des extraits.

« Plus jamais ça ! », s’insurgent les citoyens éclairés devant les crises à répétition – 1972, 1991, 2002, 2009 – qui bouleversent cycliquement le quotidien de la population malagasy. Pourquoi ? Comment ? Les analyses fusent de partout, toutes aussi pertinentes les unes que les autres. L’axiome, adopté généralement, est presque toujours le même. La crise est un effet dont on recherche obstinément la cause. Dessein très louable: éviter qu’elle ne se reproduise encore dans le futur.

Mais… Sera-t-il indécent de remonter la question ? Et si la crise, au lieu d’être assimilable seulement à un effet, figure elle-même une cause ?... Oui, une cause inscrite dans un Supra-Planning dont la fonction est d’accélérer graduellement une dynamique de réveil pour l’Eveil des Malagasy. Oui, pour les préparer à l’avènement d’un monde nouveau dont ils seront les artisans-précurseurs. En cheville avec d’autres nations pressenties elles aussi, précisons-le clairement.

Avant de rire grassement devant une telle perspective porteuse d’espoir, les Malagasy feront mieux d’y réfléchir au moins deux fois. Ce n’est certainement pas les partisans d’une oligarchie apatride et financière qui les encourageront à s’interroger dans ce sens. Ceux-là se féliciteront plutôt que les intellocrates malagasy s’assoupissent dans une soporifique expectative. Demeurer amorphe, c’est se croiser les bras devant les avancées anthropophagiques de l’esclavagisme d’une surconsommation-dilapidation. Ruines et désolation, point final pour la civilisation.

Que faire avant de relever les manches ? Raffermir la base. « Connais-toi, toi-même », professait Socrate. « Coache-toi, toi-même », renchérissons-nous. Avant de prétendre coacher les autres, le bon sens enseigne de se coacher soi-même. Le coaching, avant d’être une approche, une démarche et une méthode à copier-coller sur les réussites glanées ailleurs, se doit d’être éminemment culturel. A chaque culture, son style de coaching. Le nôtre est du « fanabeazam-boa ny Maha-Olona ». Aucun besoin de traduire, toutes les lignes précédentes n’ont fait que s’en occuper. « Mpanazàry » est le mot-clé.

Fin des extraits.

Le travail d'écriture de l'essai intitulé "SAHA-LANITRA. L'horizon est la lisière de mes rizières." touche à sa fin en cette veille de Pâques. Une version électronique de l'ouvrage sera bientôt disponible en attendant son impression sur papier.

Quelques 220 pages, en times new roman 14 sur A4 lors de la rédaction.

JOYEUSES PÂQUES !

Antsirabe, 07 Avril 2012.

RABEARISON Roland Dieu Donné Vahömbey.





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