Avertissement: article rédigé en malagasy et en français.
Mpitoriteny 12.14: « Fa ny atao rehetra dia ho entin’Andriamanitra ho amin’ny fitsarana ny zava-miafina rehetra, na soa na ratsy. »
Tafahoa-pefy ankehitriny ny siasia ataon’ny mpambotry ny firenentsika sy ny likiliky ataon’ny mpamiravira ny olony. Hany ka zary mananontanona isan-tokonana ny Fitsarana mahafaobe. Kaofirâoka tsy roa aman-tany io miha-misoritra io. Efa manao izay afany avokoa ny mpanazary analefahana izany. Koa omeo tànana izy ireo.
Idiviro ny mpanao ratsy. Ialao ny mpandoza !
Olo-marina isika. Ndeha asongadina izany.
Atsangano ny SAINA FOTSY. Manaova fehisandry fotsy. Miavaha amin’ny fisalorana marika fotsy eny am-batana isan’andro, na aiza, na aiza aleha.
Aleo raisin’ny Raiamandreny sy ny Zokiolona ny Fitondram-panjakana. Izy ireo no handray an-tànana ny fifidianana madio sy mangarahara, isandratan'izay tena mendrika ho Filohampirenena. Raharaha faran'izay saropady io.
Io no irika afahantsika miàzo ny mazava !
Ecclésiaste 12.14: « Car Dieu fera passer toute œuvre en jugement, au sujet de tout ce qui est caché, soit bien, soit mal. »
Contexte
Madagasikara, terre sacrée, a plus que jamais besoin de sérénité. Ses habitants ont soif de paix et de tranquillité pour enfin prospérer à leur gré. Les tergiversations des camps en présence, HAT d’un côté et opposition formée par les autres mouvances de l’autre, ont assez duré. A ce train, une nouvelle série de catastrophes nous guette tous sans exception.
Tous les signaux virent au rouge. Le Jugement sera-t-il pour demain, après-demain ? Ou disposons-nous encore de quelques semaines ? Quelques mois ? Citoyens, il est encore temps de trancher. Sinon la grande faucheuse n’épargnera personne. En nous taisant indéfiniment et en laissant faire sans manifester notre désapprobation, nous devenons tous complices.
Inutile désormais d’épiloguer sur le jeu malsain favori de nos politico-politiciens : « je te tiens par la barbichette et dès que tu bouges, je t’écrase ». Leur terrain de jeu est truffé de mines : Feuille de route et amendements soumis à l’arbitraire capricieux des ténors vociférateurs de chaque camp.
Aussi, au bout de deux années de licence accordées aux profiteurs du coup d’Etat – tenants du pouvoir comme opposants opportunistes -, l’issue est-elle toute indiquée. Que chacun d’eux redevienne désormais simple citoyen.
La majorité dite silencieuse qu'ils n’auront jamais pu noyer dans leur déconfiture, s’est assez tue. Ce message est donc un appel pressant au bon sens. Accordons-nous la chance d’épargner au moins les innocents.
Bannière blanche
Nous voulons voir cesser cette grotesque comédie politico-politicienne. Nous voulons la paix. Montrons clairement notre reddition. Oui, l’égoïsme démesuré des gros bras et des super-intelligents nous aura dépossédés du peu que nous avions.
Déposer les armes ne déshonore point. Depuis plus de deux ans, nous, simples citoyens, avons déjà presque tout perdu. Tout ce qui nous reste aujourd’hui, c’est l’unique privilège d’être encore en vie. Mais jusqu’à quand ?
Désolidarisons-nous de tous ces politico-politiciens qui nous asservissent. Tranchons le lien. Que chacun ne récolte que ce qu’il aura semé. Sinon, le jour de la grande déferlante du Jugement, il y aura très peu d’exception. Montrons qu’eux, c’est eux. Et nous, c’est nous. Du courage, citoyens !
Exprimons-nous en permanence dans la non-violence. Levons tout haut la bannière blanche. Drapeau blanc à nos fenêtres, fanion blanc dans les véhicules, brassard blanc dans la rue… Tout accessoire blanc porté en évidence sur nous comme signe distinctif sera le symbole de notre refus de cette gabegie.
Revendiquons notre innocence dans cette spirale infernale où les politico-politiciens, soutenus dans les coulisses par des faux prophètes hypocrites, veulent nous entraîner et nous noyer.
Dieu reconnaîtra les siens. Du courage, citoyens !
En avant, la bannière blanche !!
Solution
Quelle meilleure option encore que la prise de responsabilité de nos Anciens et de nos Aînés pour amener les intérêts politiques divergents à cohabiter sans trop se déchirer à notre détriment ?
Que les Anciens siègent donc en parlementaires éclairés et que les Aînés endossent les fonctions de l’Exécutif. Qu’à chaque domaine concerné se place le plus ancien dans le plus haut grade. Parmi ceux qui sont encore en activité, qu’on choisisse le doyen. Et particulièrement, pour les domaines hautement spécialisés, le plus qualifié au niveau du cursus – diplôme académique et expérience professionnelle probante. En cas d’ex aequo, priorité à l’Aîné(e). A charge pour ces Anciens et ces Aînés de nommer leur chef de file pour nous gouverner.
Que la sagesse prenne désormais le pas sur toute autre considération. Là est l’unique issue.
La transition vers les élections tant attendues, à commencer par les présidentielles où pourra se présenter tout citoyen, même à titre individuel, se fera avec cette configuration.
Réalisons le Grand Pardon ! Puis remettons le compteur à zéro.
Chacun pourra se présenter candidat quels que soient les griefs qu’on peut lui prêter. Les tenants du pouvoir actuel, soumis à une démission collective de leurs fonctions usurpées, comme tous ceux de retour d’exil, tenus à un code de bonne conduite sous peine de vindicte extraordinaire. Aplanissons les différends et que chaque citoyen se porte en avant !
Ainsi, la communauté internationale pourra mieux nous prêter sa contribution, dégel des appuis requis et des aides nécessaires ainsi que suivi méticuleux des réalités sur terrain. Un observatoire constitué d’experts, de simples citoyens volontaires et autres composantes des forces vives se constitue en balise pour anticiper sur les dérives.
Vivement des élections moins contestables, sinon plus propres. Du courage, citoyens ! Soyons dignes de l’aube qui vient.
ANJOMARA FANAIRANA, tompokolahy sy tompokovavy !
"Aza avela", texte & musique de RADO. Interprétation personnelle:
Annonce:
Prochainement, la publication d’un article en malagasy du prince Jobily Rakotoson sur le thème du ZIVA, la parenté à plaisanterie. Ce document nous permettra de mieux saisir le soubassement de notre unité dans la diversité, le FIHAVANANA.
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