vendredi 20 février 2015

Mon secret rarement révélé ? La méditation. Hommage à Claude Rabenoro.

Exceptionnellement, cet article-ci est le plus dense de tous. Le plus long aussi. En l'examinant attentivement, les lecteurs comprendront pourquoi. Le cœur du sujet, la méditation, est aussi immense que l’univers. Le déclic est un tsuki reçu en plein cœur, le départ d’un ami. Moins que la tête, c’est le cœur qui parle.

Shin den shin, chers lecteurs. Cœur à cœur, si vous voulez bien, en dix étapes : Salut, Claude – Méditation et méditation – Dangereuse, la méditation ? – Méditation bouddhiste – Zen – Zazen – Chakra – Sept chakra – Le septième chakra – Conclusion.

Feu Claude Rabenoro, photo extraite du faire-part.

Salut, Claude !

« Ny aina tsy mifametra ». Autrement dit au sens large, personne ne sait de quoi demain sera fait. Contrat grassouillet ou avis de décès ? Tant d’amis commencent à s’en aller. Mes respects, Monsieur Claude Rabenoro. Rendez-vous dans un monde meilleur. A presque 56 ans, je songe à mettre de côté. Dans mon langage, cela signifie partager ce que j’ai. Oh ! Pas grand-chose. Les miens ont déjà compris que de ma part il n’y a rien à hériter comme biens. A peine un état d’esprit. Et encore ! Juste quelques vagues connaissances de ceci de cela collectées par-ci par-là. Tant que le manuel de philosophie ne sera écrit, rien de sérieusement établi. D’autant que Claude n’est plus là pour l’éditer.

 Par contre, une fougue de lion plus une opiniâtreté de sanglier. Et la vigilance incessante du hitsikitsika, cet oiseau totem de certains vazimba. Portrait chinois bien arrangeant pour sublimer la galère de l’ex-gamin des rues. Mais sincèrement, pas vraiment de quoi étoffer une success-story digne de ce nom ! Story, peut-être bien. Mais success, rien n’est moins certain.

J’ai sérieusement songé à une époque de faire une série TV à ce sujet mais aucun annonceur n’avait suivi. Un tel a réussi ceci et tel autre, cela. D’accord, mais par quoi est-il passé ? Comment a-t-il fait ? Voilà, le mot est lâché. C’est le comment qui est important pour que d’autres puissent faire mieux. Sinon les îliens que nous sommes, se prendront à chaque génération pour le nombril de la planète quand ils n’appellent de leurs vœux un « Printemps malagasy » qui manque ironiquement de candidats au martyr. Et quand un cœur de lion relève le défi, même en solitaire, les couards bavards se drapent dans la toge du mépris. Je l’ai fait donc je sais. Un martyr méritant est un martyr qui en meurt. Si jamais, il survit envers et malgré tout, qu’il se prépare à se faire stigmatiser. Illuminé, immature, cabotin, … Tout y passe. Mamon-drongony, ivre de chanvre, en tout et pour tout : fou !

Délaissons le bâton pour éviter que les compatriotes ne nous le taillent en boomerang. Choisissons la carotte. Proposons une méthode doucereuse, à la fois douce et heureuse. Allons-y mollo-mollo, mollement mais surement. Je me souviens ici du drôle de sourire de ce cher Claude quand on en avait parlé. C’était un gentilhomme dont la notion sacrée d’engagement la disputait à l’humilité et la discrétion. Un pur produit de « La méditation ». Normal pour un féru d’aïkido, ce grand art.

A la suite de mon billet « S’IL VOUS PLAÎT ! », des lecteurs se sont récriés. Irréaliste car trop intellectuel encore et toujours. Incorrigible utopiste, séduisant mais peu… (auto-censuré !) Bon, par correction, disons peu puissant. Aïe ! Ca fait mal pour quelqu’un qui s’est toujours désolidarisé des Don Juan. Et comme ça ne fait mal que quand c’est vrai… D’accord, faisons plus manuel dans ce cas, je veux dire plus pratique. Mon secret de toujours, vous savez, est très banal. La méditation quotidienne, on en parle ?

Belle expression du visage d'un méditant en plein travail intérieur.

Source: internet.
Méditation et méditation

Grosso modo, il y a 3 sortes de méditation. Primo, action de penser profondément à un sujet donné. Secundo, oraison mentale sur un sujet religieux. Tertio, attitude qui consiste à s’absorber dans un silence intérieur. C’est la troisième qui nous intéresse ici.

Se mettre en état de vacance pour devenir réceptacle et diffuseur d’énergie vitale.  Echanger consciemment de l’énergie avec ses semblables, la nature environnante et le cosmos dans son entièreté. Que nous en prenions conscience ou non, l’énergie circule quand même sinon la vie se suspend. Autant donc apprendre à la faire circuler, la contrôler et la maîtriser pour l’utiliser à bon escient.

Mille et une méthodes existent à cet effet. Les connaissances s’interpénètrent pour s’enrichir les unes des autres  puisque la méditation est plus une expérience qu’un savoir. Oui, une expérience à la fois unique et indéfiniment perfectible. Partageons nos expériences, il y a tant de détails à affiner. Et tant de richesses intérieures à découvrir.

Notre récompense ? Le monde sera plus beau autour de nous. Pourquoi ? Parce que nous le trouverons beau. (sourire)

La valeur intrinsèque du témoignage personnel, dans ce domaine-ci en particulier, coule de source. La méditation, en tant que concept, est riche de conceptions parallèles, de techniques diverses, d’objectifs différents, voire de finalités divergentes. A savoir, philosophique, spirituelle et même politique. Ce site peut éventuellement vous renseigner, même partiellement, à ce sujet : "Shakti, revue encyclopédique de spiritualité", http://pagesperso-orange.fr/revue.shakti/

Par honnêteté, je me contenterai de vous inviter uniquement sur mes terrains les plus familiers. Ce n’est pas du savoir, c’est de l’expérience. Il ne suffit pas du tout, mais alors pas du tout, d’avoir lu ceci ou cela par-ci et par-là. Il faut avoir expérimenté dans sa chair même pour pouvoir se prononcer. Ce qui demande du temps, beaucoup de temps étalé sur la durée, du moins en ce qui me concerne. Je ne me prononcerai donc à ce sujet qu’à partir de mon propre vécu. Exclusivement.

La méditation ne sera jamais un sujet de conversation de salon où ergotera le plus pédant. Si échange de vues il y a, ce sera uniquement entre pratiquants. Sérieux et assidus. Ces derniers se reconnaissent d’ailleurs au premier regard. Ils ont tous le sentiment d’être éternellement débutants. Même, et peut-être surtout, au bout de plusieurs décennies d’apprentissage. Seul le rayonnement discret mais palpable de leur aura témoignera de la qualité de leur pratique. Un rien délié dans l’expression gestuelle, une intensité du regard par moment, la bienveillance du sourire, la franchise du rire, …

Je n’aborderai donc que la méditation bouddhiste et la méditation zen. Seule valeur ajoutée, ma timide avancée dans mon dialogue avec mes chakra principaux. Cela s’explique par le fait que bien-être et progrès en arts martiaux balisent ma quête. Cela me suffit amplement pour le moment. Je ne cours ni après l’éveil, la divination, le voyage astral, ni la lévitation. Cela arrive quand ça arrive et s’en va quand ça veut. Mon unique motivation : être bien avec moi-même pour densifier mon karaté. 


Kamiza. Espace strictement personnel dédié à la méditation.

Crédit photo: Vahömbey.
Dangereuse, la méditation ?


« Ma » méditation à moi ne m’a jamais mis en danger. Au contraire ! Grâce, peut-être, aux précautions que je m’impose. Ne jamais pratiquer en état de fatigue physique avancé. Surtout pas après avoir apprécié du bon alcool, même rien qu’un tout petit ballon de rouge tout mignon. Et bien sûr, ma prescription absolue, jamais de drogue aussi douce soit-elle. A mon avis, honnêtement validé par l’expérimentation, les stupéfiants et la méditation ne seront jamais bons colocataires.

 La méditation, au fil de la pratique, apprend à se familiariser avec le kundalini. Or les stupéfiants affolent celui-ci. Situation bien connue de ceux qui se sentent en apesanteur dans l’âcre fumée du cannabis après la grosse bouffée de trop. Leurs corps astraux désertent leurs corps physiques au moment où ils s’y attendent le moins. Distendus entre deux mondes, noyés dans des sensations contradictoires qui les tiraillent de partout, ils peuvent provisoirement égarer la raison.

La méditation correctement mise en branle, quant à elle, raffermissent les attaches entre le corps astral et le corps physique. Bien concentré, le pratiquant décide à volonté de leur dissociation comme de leur arrimage. Toute la différence est là. Celui qui médite régulièrement fait de son corps astral son fidèle compagnon tandis que celui qui s’adonne aux stupéfiants fragilise à chaque excès ce précieux lien.

Très vite, le choix s’impose de lui-même. Méditation ou stupéfiants. Ceci n’est en rien un jugement, un déni, un désaveu, ou une condamnation. A chacun, son style de vie. Ma liberté de dire s’arrête là où commence celle d’autrui. C’est juste le testament d’un repenti qui, à une certaine époque de sa vie, a décidé de son option. Bien lui en a pris. Adieu jolis paradis artificiels. Bonjour, madame la méditation.

Méditer les yeux mi-clos. Très belle image extraite d'un blog de pratiquant bouddhiste.

Source: internet
Méditation bouddhiste

Par respect pour les lecteurs, je m’efface pour laisser parler les expérimentés et citer des extraits. Toutefois, je tiens à préciser que ce que je vais copier-coller, je l’ai personnellement expérimenté. Je me porte garant de leur part de vérité. Source : http://comprendrebouddhisme.com/pratique-bouddhisme/la-meditation-bouddhique.html

Début de citation.

Vous trouverez ci-dessous quelques avantages qui peuvent être immédiatement réalisés suite à la pratique de la méditation.

1. La méditation augmente la sensibilisation des potentialités intérieures et nous aide à être plus positifs dans la vie.
2. La méditation aide à fortifier la volonté et à accroître la confiance en soi.
3. La méditation mentale offre le calme et la tranquillité, et libère l'esprit de l'agitation, la peur, et l'inquiétude.

4. Vu que la méditation favorise la santé mentale, elle peut de ce fait exercer une influence positive sur la santé physique. Les gens qui sont exempts de soucis et de troubles mentaux, et qui ont l'esprit calme et serein, bénéficient en général d’une santé relativement bonne.
5. En aidant l'esprit à se concentrer et devenir mieux organisé, la méditation peut aider à accroître l'efficacité au travail de tous les jours pour accomplir les fonctions et les responsabilités de la meilleure façon.
6. La méditation favorise des qualités vertueuses comme la compassion, la bonne volonté, la confiance (saddha), la sagesse, la  persévérance, la détermination, etc.
7. La méditation aide à purifier l'esprit de défilement (kilesa), tels que la cupidité, l'égoïsme, la haine et la jalousie. Elle  libère des préjugés et des idées délirantes qui empêchent les idées réelles de se former. Un méditant est donc capable de voir les choses comme elles sont vraiment.

Il n'y a pas de limites aux avantages qui peuvent être tirés de la pratique de la méditation. Toutefois, il convient d'ajouter ici que l'avantage découlant de la méditation et la mesure du succès dans la pratique peuvent être liés à la bonne compréhension du sujet, à la cohérence dans la pratique, la confiance en soi, et le degré de persévérance. Un professeur expérimenté peut être très utile, en particulier dans les premières étapes de la formation à la méditation bouddhiste.

Fin de citation.

En matière de méditation bouddhiste, je me suis toujours personnellement suffi d’auto-formation. Aucun professeur ni guide particulier. Seule balise : la pratique du karaté-do en dojo. Les échanges d’expérience avec les sempaï – aînés - et l’observation continuelle des senseï – instructeurs – m’ont graduellement enrichi les connaissances. En particulier, les entretiens privés avec notre instructeur en chef, le fondateur du Renshinkan, Shihan Solofo Andrianavomanana, membre influent du comité technique mondial du karaté depuis bientôt deux décennies.

ZEN

Source: internet

Zen

Procédons comme auparavant, citons des extraits. Ce sera plus instructif. De toutes les formes de méditation bouddhiste, celle qui m’est la plus familière est la méditation zen. Chance inouïe pour l’éternel apprenti que je suis, ma proximité de cœur avec le vénérable Senseï Charles Rambeloson de l’aïki-budo-zen depuis des décennies. Plus que mon maître, il est mon mentor. C’est tout dire.

La parole aux experts ! Source : "Shakti, revue encyclopédique de spiritualité", http://pagesperso-orange.fr/revue.shakti/.


Début de citation.

Le zen est une philosophie, une psychologie et une pratique de méditation.
Il est issu d'une école bouddhiste chan qui s'est développée en Chine. Il provient d'une fusion de la forme mahayana du bouddhisme née en Inde et du taoïsme chinois.
Zen (japonais) et Chan (chinois) correspondent au sanskrit dhyana (méditation, contemplation dans le sens général, et dans le cas du bouddhisme état de conscience d'un bouddha).
Comme toutes les écoles bouddhistes, il soutient que la réalité est le monde juste comme il est en dehors de toutes les pensées spécifiques qui s'y rapportent.

Selon la tradition, le chan a été introduit en Chine en 520 par le moine bouddhiste indien Bodhidharma.
Le rinzai zen, a été amené au Japon en 1191 par le moine bouddhiste Eisai et le soto zen en 1227 par le moine bouddhiste Dogen, après étude en Chine.
L'intérêt occidental (Etats Unis, Europe) pour le zen a commencé avec la publication du traité "Essais sur le bouddhisme zen" du japonais D. Suzuki et s'est amplifié lors de l'occupation du Japon pendant la Seconde Guerre mondiale, en particulier parmi les artistes, les philosophes (Heidegger) et les psychologues.

Dans les monastères zen, la pratique associe méditation, arts et artisanat, en particulier la peinture, la calligraphie, le jardinage, l'architecture, les arts martiaux et la cérémonie du thé ; sous l'influence zen, l'art de la dégustation du thé a atteint un degré élevé de raffinement au Japon. La peinture religieuse zen consiste en des formes naturelles telles que les oiseaux, l'herbe, les pierres et les montagnes.

Qu'est-ce que la Voie du zen?
"Un nuage dans le ciel et de l'eau dans la cruche" selon le maître zen Yao-Shan.

 Le zen se propose de voir le monde tel qu'il est, avec un esprit exempt de toute pensée ou de tout sentiment. Cette attitude est appelée non-esprit, un état de conscience dans lequel les pensées se déplacent sans laisser de traces ; l'esprit sert de vitre plutôt que de miroir, c'est-à-dire qu'il doit donner une vision immédiate plutôt qu'une interprétation du monde. Le zen n'utilise pas la théorie et les systèmes d'exercices spirituels, mais communique sa vision de la vérité par une méthode appelée pointage direct.

Selon le zen, toutes les théories de la nature et de la réalité interfèrent avec cette vision directe. (…)
Il y a deux principales branches zen :
  • le rinzai zen, qui emploie les méthodes de méditation fondées sur des dialogues et des questions irrationnelles appelées koans,
  • le soto zen, qui insiste sur la discipline du zazen, méditation assise avec observation de ce qui arrive, sans commentaire intérieur. 
ZAZEN

Source: internet
Zazen

La méditation Zen ou zazen

L'énergie provient de l'âme du méditant.

Cette méditation est seulement une concentration sur la posture, la respiration et l'attitude de l'esprit.

Pour mémoire, le zazen se pratique au monastère pour ceux qui ont décidé de renoncer à la vie en société. Mais ce qui suit concerne les laïcs, qui pratiquent au dojo. Le dojo est un local dédié à la méditation, choisi pour son calme, mais émanant une certaine énergie, ouvert en dehors des périodes de travail, le soir en particulier. C'est un lieu de rencontres avec un "maître" ou assistant et d'autres pratiquants.

Dans un dojo, une certaine organisation existe, depuis la façon de s'habiller (en noir généralement) en passant par la façon d'entrer et de s'asseoir dans l'espace de méditation, jusqu'à la manière de corriger sa position.

Une attention particulière est accordée à la respiration (comme dans tout yoga) et à la précision de la posture de méditation. Une personne particulière est chargée de la vérifier, et si nécessaire, elle prévient et donne un petit coup de jikido ou "épée de la sagesse" sur l'épaule droite. Il existe de nombreuses variantes dans la manière de pratiquer ; (…). Taisen DESHIMARU a donné (…) une description (…) détaillée: 

« Assis au centre du zafu (coussin rond), on croise les jambes en lotus ou en demi-lotus. Si l'on rencontre une impossibilité, et qu'on croise simplement les jambes sans mettre un pied sur la cuisse, il convient néanmoins d'appuyer fortement sur le sol avec les genoux. Dans la position du lotus, les pieds pressent sur chaque cuisse des zones comprenant des points d'acupuncture importants correspondant aux méridiens du foie, de la vésicule et du rein...

Le bassin basculé en avant au niveau de la cinquième lombaire, la colonne vertébrale bien cambrée, le dos droit, on pousse la terre avec les genoux et le ciel avec la tête. Menton rentré, et par là même nuque redressée, ventre détendu, nez à la verticale du nombril, on est comme un arc tendu dont la flèche serait l'esprit.

Une fois en position, on met les poings fermés (en serrant le pouce) sur les cuisses près des genoux, et l'on balance le dos bien droit, à gauche et à droite, sept ou huit fois en réduisant peu à peu le mouvement jusqu'à trouver la verticale d'équilibre. Alors on salue (gassho), c'est-à-dire que l'on joint les mains devant soi, paume contre paume, à hauteur d'épaule les bras pliés restant bien horizontaux. 

Il ne reste plus qu'à poser la main gauche dans la main droite, paumes vers le ciel, contre l'abdomen; les pouces en contact par leur extrémité, maintenus horizontaux par une légère tension, ne dessinent ni montagne ni vallée. Les épaules tombent naturellement, comme effacées et rejetées en arrière. La pointe de la langue touche le palais. Le regard se pose de lui-même à environ un mètre de distance. Il est en fait porté vers l'intérieur. Les yeux, mi-clos, ne regardent rien même si, intuitivement, on voit tout !

...L'air est rejeté lentement et silencieusement, tandis que la poussée due à l'expiration descend puissamment dans le ventre. On "pousse sur les intestins", provoquant ainsi un salutaire massage des organes internes...

Assis en zazen, on laisse les images, les pensées, les formations mentales, surgissant de l'inconscient, passer comme des nuages dans le ciel sans s'y opposer, sans s'y accrocher. »

Fin de citation.


Système énergétique et subtil du corps.

Source: internet

 Chakra

A force de pratiquer, ma quête d’authenticité en matière de méditation s’est naturellement orientée vers l’univers fascinant du Chakra. Et depuis ce jour, je perçois ce qu’est l’énergie vitale. Mieux encore, j’ai enfin saisi pourquoi on dit que la méditation ne se fait pas exclusivement en position immobile. Que le kata, par exemple, est de la méditation en mouvement. Et depuis, l’exécution du kata en karaté-do ou en Iaï-do m’est devenue un délice. Un vrai délice.

Merci de noter qu’à partir d’ici, pour la clarté de la synthèse, des notes sélectionnées sur Google se marient avec mes propres déductions obtenues de manière empirique. vérification par expérimentation, seul et unique moyen de valider des résultats foncièrement subjectifs.

Chakra est un mot sanskrit qui signifie roue. Nous en disposons des pieds à la tête. Ils nous permettent autant de faire circuler l’énergie en nous que d’en échanger avec sa totalité qui nous entoure. Les chakra les plus connus sont au nombre de sept. Ils s’échelonnent de la zone pelvienne au sommet de la tête. Leur rôle est d’établir le lien entre notre conscience, notre corps physique et notre système d’énergie. Représentés sous forme de lotus, ils agissent comme des valves qui s’ouvrent et se ferment selon la sollicitation dont ils font l’objet en fonction de nos pensées et de nos émotions.

Ils ne sont pas à proprement parler physiques, c’est-à-dire aussi palpables et observables que les organes du corps physique. Ce qui explique la difficulté de l’outillage médical habituel à les détecter ou les localiser. Néanmoins, ils sont plus denses que les aura dont les mouvements vibratoires extériorisent notre champ de fréquences personnelles perceptibles par les humains, les animaux et les végétaux qui sont près de nous.

Juste à titre d’illustration à propos de l’aura, si nous croisons un chien et que nous émettions de la crainte ou de l’hostilité à son endroit, l’animal le percevra et réagira au point de nous menacer. Les horticulteurs connus pour leur « main verte » sont amis avec les fleurs réputées capricieuses, difficiles à faire pousser. Cela, grâce aux fréquences émises par l’intermédiaire de leur aura.

Revenons à nos chakra. Ceux-ci interagissent avec le corps physique à l’aide du système endocrinien et du système nerveux. Aux sept chakra principaux correspondent sept glandes endocrines et des groupes de nerfs réunis par des plexus. Voilà pourquoi savoir agir sur les chakras permet d’atteindre certaines parties du corps et les fonctions liées à ces dernières. Mieux encore, certaines zones de conscience par le biais de nos perceptions qui influent sur elles. On parlera ici d’état de conscience.

Quand nous voulons gérer notre stress, nous le pouvons en localisant les chakra concernés pour intervenir auprès d’eux. Nous pouvons aussi identifier de la même manière les causes des symptômes d’un mal-être passager, provisoire ou latent. Aussi pourra-t-on avancer que nous avons la latitude d’agir même au niveau de notre psyché - Ensemble des composants relationnels et affectifs du moi - dans la mesure où nous nous familiarisons avec le réseau des chakra. En tout cas, les gens d’expérience affirment que comprendre les chakra équivaut à saisir la relation entre la conscience et le corps.

Les 7 chakra

Source: internet
Sept chakra

Les sept chakra principaux sont des centres d’énergie situés le long de la colonne vertébrale et rattachés à l’aura appelée aussi corps éthérique. Ces fleurs de lotus s’ouvrent à l’inspir et se ferment à l’expir. Aussi peut-on les activer consciemment par le biais de la respiration.

Ils réagissent aussi, du premier chakra au septième, aux notes musicales de l’octave. Le premier : Do. Le second : Ré. Le troisième : Mi. Le quatrième : Fa. Le cinquième : Sol. Le sixième : La. Et le septième : Si.

Comme ils épousent les couleurs de l’arc-en-ciel, ils sont donc accessibles grâce à leurs couleurs. Le premier : rouge. Le second : orange. Le troisième : jaune. Le quatrième : vert ou rose. Le cinquième : bleu. Le sixième : indigo. Le septième : violet.

Voilà les trois manières les plus courantes de faire évoluer le dynamisme et la vitalité des chakra. Elles peuvent se faire en alternance comme en simultané selon la préférence de chacun. De l’ouverture des chakra dépend la fluidité de la circulation d’énergie. Plus les exercices gagnent en qualité et en régularité, plus la conscience s’élargit. D’où la place prépondérante de ce qu’on appelle méditation, selon l’acception orientale du terme, pour les individus qui souhaitent progresser vers la richesse intérieure au fil du temps. Précisons que méditer ici renvoie à aligner et à harmoniser les chakra.

Détails de l'emplacement des chakra.

Source: internet
Apprenons à mieux situer les sept chakra principaux.

Le premier est le chakra de la base. Là est la demeure du kundalini. Repérons-le grâce au plexus pelvien, entre l’anus et les parties génitales. Délimitons-le au niveau des trois dernières vertèbres et du pubis. Quand l’énergie y circule librement, les six autres ont leur assise bien implantée.

C’est la base. D'elle dépendent la naissance, la fécondité, la procréation et la manifestation de la conscience. Les qualités correspondantes sont la volonté de vivre, l’instinct de survie, et de fil en aiguille le rapport à l’argent et à la sexualité... D’où son lien privilégié avec la Terre Mère. Il renvoie aux glandes surrénales, à la vessie, aux organes sexuels, au rachis et à la circulation dans les membres inférieurs.

 Le second est le chakra du sacré, celui du hara en japonais. Situons-le à 3 cm sous le nombril au niveau de la dernière lombaire et de la première vertèbre  sacrée. Il relie au passé, à la famille, au clan et aux ancêtres ainsi qu’au futur avec ce que celui-ci suppose de reproduction. Travailler sur ce chakra remplit d’enthousiasme, de force vitale et de sexualité généreuse. Les impuretés rejetées par le corps s’éliminent à son niveau. Il renvoie aux organes reproducteurs, aux gonades, à l’appareil urogénital et aux reins.

Le troisième est le chakra du plexus solaire. Situons-le au creux de l’estomac. C’est ce feu du corps qui est le siège de toutes nos émotions : peur, colère, haine, agressivité...   C’est le nœud le plus important qui puisse réguler notre quotidien. Il représente le goulot d’étranglement, la soupape vers un style de vie épanoui et paisible. Savoir intervenir à ce niveau nous débarrasse de tout ce qui est négatif et nuisible. Et bien sûr, il renvoie aux organes les plus sujets aux maladies courantes dues à un mode de vie trop stressant: l’estomac, le foie, la vésicule biliaire et le pancréas.

Le quatrième est le chakra du cœur. C’est le siège des émotions nobles, des meilleurs sentiments, de l’empathie et de l’exaltation de l’amour. Travailler sur son épanouissement améliore les pensées envers les humains et tous les êtres vivants. S’y cultivent aussi la confiance et l’élévation spirituelle. Pour les hindous, c’est la demeure de Shiva et Shakti. L’organe correspondant est évidemment le coeur physique.

Le cinquième est le chakra de la gorge. S’y acquiert et s’y entretient le développement des sens : l’ouïe, la vue, l’odorat, le goût et le toucher. Notons que l’ouïe est le sens prédominant. Comme disent les initiés, pour la personne qui se préoccupe des qualités de ce chakra, l’émotion s’exprime à partir du coeur et sa voix peut toucher le coeur de celui qui écoute. D’où le pouvoir du Verbe, la sincérité d’expression dans la parole, l’écriture, et les arts. Les organes correspondants sont la glande thyroïde, la gorge, les poumons et les bras.

Le sixième est le chakra du troisième œil. Il siège entre les deux sourcils. Aux dires des connaisseurs, il est le symbole de l’âme éveillée. Travailler là-dessus améliore la clairvoyance astrale au point de faciliter l’étude de ce plan. Médiumnité, sagesse et grande perception sont autant d’avantages à obtenir. Méditer sur le troisième oeil débarrasse des karma des vies passées et aide à franchir le seuil de la septième porte. La divinité de l’humain qui sait s’ouvrir le troisième œil s’accroît. De cet humain émane de la lumière au point de diffuser le calme autour de lui et pour tous ceux qui entrent en contact avec lui. Il est relié à la glande hypophyse, à la zone cérébrale inférieure, aux yeux, au nez et aux oreilles.

Le septième est le chakra du sommet appelé aussi chakra coronal. Il se localise au sommet du crâne.
• Couleurs dominantes : violet, blanc, or
• Sens de rotation:
Homme : sens des aiguilles d’une montre
Femme : sens contraire.



Chakra coronal.

Source: internet
Le septième chakra

Ce chakra est si particulier que je préfère emprunter les dires d’un auteur que je suis incapable de vous situer. Mea Culpa ! Toutes ces notes que je reproduis ici sont si vieilles dans mes souvenirs. Pour les retrouver, il m’a fallu racler dans mes archives. Désolé de faire offense à l’auteur si jamais c’est le cas mais c’est pour la bonne cause. Sincèrement désolé. Je cite.

« Le chakra du sommet réunit toutes les énergies des autres chakras. Il est le point de rencontre et de fusion des forces cosmiques, de l’esprit divin avec nos propres énergies pour l’accomplissement suprême de soi. Il est le centre de nos origines, de notre mort, de notre présent et de notre renaissance perpétuelle.

En tant que point de fusion, le chakra du sommet permet d’atteindre la synthèse ultime : chaque partie de notre corps et de notre esprit est un tout qui se fond dans l’ensemble social qui lui même fait partie d’un tout, sur terre et dans le ciel, au milieu des forces cosmiques et universelles. Il est l’unité absolue. Il est le siège de la connaissance intuitive parfaite et totale car il nous élève au Cœur de l’esprit divin, siège de toutes choses.

L’ouverture du chakra du sommet débloque totalement les autres chakra. Il rayonne tant que tout votre entourage en est favorablement influencé. En vous, se trouve la conscience de l’unité de tout, dans l’accomplissement des desseins divins au travers de vos actes. Votre perception des choses devient si parfaite et si lumineuse que vous avez l’impression de sortir d’un long voyage dans un brouillard déformant. Ce long voyage, c’était votre vie passée. Vous avez désormais atteint la lumière. Nous n’émettrons qu’une seule réserve : l’ouverture du chakra du sommet n’est possible qu’après un long travail sur tous les autres chakra.

( …) Le chakra du sommet agit exclusivement sur le cerveau qu’il éclaire et purifie.

(…)
Il n’est pas possible de traiter de la détection d’un surdimensionnement du chakra du sommet car il ne peut pas y avoir de surdimensionnement : le chakra du sommet est soit ouvert, soit fermé… ou presque fermé car, dans tout individu, il y a une parcelle d’interrogation sur les mystères divins, ne serait-ce que sur la vie, la mort, l’avant-vie, l’après-mort…

Prendre conscience que notre enveloppe physique est appelée à disparaitre, que les particules qui le composent vont à nouveau se mêler au grand manège cosmique en créant de nouveaux mélanges, de nouveaux équilibres, est un pas important pour l’accès à la sagesse et à la spiritualité. Le comprendre, l’intégrer, l’accepter, c’est déjà favoriser l’ouverture de son chakra du sommet.

Le chakra du sommet est rarement ouvert naturellement. Aussi, partez du principe qu’en vous, il est fermé et qu’il n’y a pas lieu de détecter les signes de sa fermeture mais plutôt les signes avant-coureurs de son ouverture. Pour ce faire, vous devrez transcender votre peur de l’inconnu, rompre le confort de votre ignorance, ouvrir votre esprit à quelque chose qui vous dépasse tant il est difficile de se l’imaginer. »

Vous comprenez certainement mieux désormais ce que Maître Jésus entendait par s’isoler « au sommet de la montagne » chaque fois qu’il allait à la rencontre du Père et des Êtres Magnifiques dans d’autres dimensions d’existence. Il parlait de son chakra coronal, du septième chakra.

Rien à intellectualiser. Tout à expérimenter. Celui qui n’expérimente pas n’en saura jamais rien. Du moins, je le crains.

Aperçu sur la dynamique énergétique subtile humaine.

Pour l'homme, le chakra de base tourne à droite dans le sens de l'aiguille d'une montre, le chakra orange dans le sens inverse. Le jaune à droite. Le vert à gauche. Le bleu, à droite. L'indigo, à gauche. Jusqu'au 7ème chakra qui tourne aussi dans le sens de l'aiguille d'une montre. 
Le kundalini, pour se mouvoir, traverse ces couples de mouvement hélicoïdal dans l'axe de la colonne vertébrale. Rouge-orange, Orange-jaune, Jaune-vert, Vert-bleu, Bleu-indigo, Indigo/violet.
Pour la femme, c'est le contraire. Le chakra de base tourne à gauche, contrairement au sens de l'aiguille d'une montre. Et ainsi de suite jusqu'au coronal qui se met en rotation  dans le même sens que le chakra de base.


Plus vous effectuez vos propres recherches, théoriques et pratiques, mieux vous saurez ce que vous voulez. Et mieux encore, ce dont vous ne voulez pas. 

Ce que je vous révèle ici n'en est que le balbutiement. Courage ! Des merveilles vous attendent. A vous de les cueillir vous-mêmes.

Source: internet
Conclusion

Si la plupart de ces informations s’obtiennent facilement par Google, souvenons-nous qu’elles ne servent qu’à affiner l’expérience personnelle concrète. Encore et toujours. 

Pour terminer cet article, clin d’œil vers la réflexothérapie:


Très intéressant, n'est-ce pas ?

Source: internet

Si j’ai aujourd’hui décidé d’ouvrir un pan du voile qui recouvre mon jardin secret, c’est pour rendre hommage au regretté Claude Rabenoro, un « initié » qui mérite le plus grand respect. 

Interpellé par sa disparition, je me suis questionné devant l’abîme.
A quoi sert-il de détenir un coffret de trésors intimes ?
Certainement pour partir serein quand l’heure survient.
Mais que laisser à ceux et celles qu’on abandonne ? Rien ?
Non. Une part de notre vérité qui les aidera, elles et eux aussi, à cheminer en paix.
Tant il est vrai qu’ici, sur terre, nous ne faisons tous que passer.
Le meilleur reste à venir, voilà pourquoi il faut savoir partir.


Claude RABENORO, Sempaï. Arigato gozaï mashita.

OSU.



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