samedi 21 mars 2015

Révolution Vazimba (suite)

Afin de partager plus rapidement ses réflexions puisque nécessité supérieure fait loi à ses yeux, l’auteur décide de s’exprimer de manière hybride, quand nécessaire. Alternativement en malagasy et en français. Désolé de heurter l’académisme et la bienséance professorale mais les délais s’amenuisent. 

L’apparition de certains indices révélateurs dans les actualités nationales et internationales lui impose d’être fermement proactif. Décision inéluctable pour offrir aux plus séduisantes alternatives la possibilité de se réaliser effectivement.


La perspective est tellement alléchante pour le devenir de notre nation et l’avenir de l’humanité qu’une posture prospectiviste doit immédiatement s’adopter pour lui créer les meilleures chances de réussite. Nous pressentons tous que si le peuple malagasy endure autant d’épreuves depuis des décennies, ce doit être à cause d’une raison supérieure qui échappe à son entendement. 

Hélas ! L’auteur craint que non. C’est depuis des siècles et non seulement des décennies que ce vaillant peuple glisse vers les abysses. Par contre, bonne nouvelle ! Des opportunités de remonter enfin cet angoissant handicap sont en train de s’installer à sa portée. Mais à lui, donc à chacun de nous, de les concrétiser en avantages réjouissants.

Les dires de l’auteur n’ont aucun trait à la prophétie. Ils ne sont que les résultats d’une intuition aguerrie par une observation méticuleuse associée à la déduction logique. Malgré l’aspect prometteur de la configuration globale, astrométrique – astrologique et tournure des événements au niveau du quotidien culturel-social-économique-politique, il n’y a non plus aucun avènement miraculeux à cueillir tout mûr.

 La recommandation de l’auteur consiste à encourager les lecteurs à faire preuve de Zanshin – vigilance aiguë favorisée par une décontraction quasi-totale - devant les signes quotidiens les plus minimes, même les plus abstraits, et à agir en conséquence. S’efforcer de détecter tout frémissement positif et s’en réjouir. Considérer chaque contrariété comme une contradiction féconde de solutions multiples. Et se conformer au conseil du penseur Deepak Chopra : « Tout problème est une opportunité déguisée. » Aussi sensé qu’astucieux, n’est-ce pas ?

Peinture sur mur et crédit photo: Vahömbey.
Dieu et nous

Pour mieux faire comprendre combien cette posture est stratégique pour notre progrès personnel et celui de notre pays, parlons aussi comme les croyants. Depuis le temps que nous implorons Dieu d’agir particulièrement pour nous, Il est en train de le faire. Soutenu par les anges et relayé par nos ancêtres, Il nous fournit actuellement des cartes maîtresses. A nous d’en faire bon usage et de bâtir notre propre jeu. 

Son rôle divin se limite à installer les conjonctures idéales et les conditions parfaites dans notre environnement global dont la galaxie et l’univers. A nous d’accomplir les 50% restants. C’est-à-dire d’amplifier l’action divine à notre niveau individuel et à l’échelle de notre entourage immédiat. En somme, agir comme Dieu.

Sans nous contenter du tout de nous y résoudre comme enfant de Dieu. Un enfant peut être raisonnable ou capricieux selon ses humeurs du moment. Mais agir comme Dieu tel un adulte consciencieux. Représenter Dieu. Voir tout et autrui comme la représentation de Dieu. Les sages accomplis du Vedanta appellent cela « Etre Dieu ». 

Hériter de ses attributs et prérogatives comme de ses obligations et responsabilités. Exprimer l’idéal absolu de Dieu à travers nos sentiments, nos pensées, nos paroles et nos actes. Ainsi se décrivent clairement les 50% du travail qui nous revient. L’intelligente association, humaine d’une part et divine de l’autre, transcende l’ordinaire et concrétise l’extraordinaire, immanence disent les philosophes.

Cette jonction de la transcendance avec l’immanence sert de fondement logique au miracle si cher aux yeux des croyants.

Vu les oeuvres actuelles de Dieu au sein de l’univers, assimilables par l’astrologie basée sur l’astrométrie, l’immanence se déverse sur nous de plus en plus. Des réalisations miraculeuses, hors de portée de l’entendement des incrédules et des sceptiques, sont désormais en attente de matérialisation. Leur effectivité ne tient qu’à notre degré de conviction et d’engagement. En un mot, la foi. Celle du croyant libre de tout sectarisme. Et la logique. Celle du philosophe amoureux de la sagesse.

Peinture sur mur et crédit photo: Vahömbey.

Récapitulation

Ces soubassements et motivations mis en évidence, l’auteur tient à rappeller l’extrême importance de l’un des concepts-clés de ses travaux de réflexion. Mpanazary est celui qui réalise la jonction de la transcendance avec l’immanence. Ainsi armé, il peut s’occuper d’harmoniser pour l’humanité, à commencer par sa propre communauté, le processus permanent de création divine.

Cette redéfinition établie, l’auteur avance désormais son postulat majeur. Au Vazimba, concept générique de l’identité originelle malagasy, est attribué d’office cet état d’esprit mpanazary.

Rescapés des cataclysmes évoqués dans tous les récits mythologiques et confirmés par les observations géologiques, les Vazimba auraient appartenu aux générations appelées à repeupler la terre. Logiquement, leurs conditions de survie et de reproduction ne pouvaient que reposer sur la qualité de leurs relations symbiotiques avec leurs environnements naturel et surnaturel.

Dans le cas de Madagasikara, simultanément avec l’apparition des Tsingy de Bemaraha selon les traditions orales Vazimba Bahosy. Peuplade affectée à la renaissance de l’espèce humaine, ils devaient nécessairement être mpanazary comme toute autre population nouvellement issue de la matrice, la Terre-Mère. En Egypte comme à Gobi ou ailleurs.

Que les successives vagues de migration vers Madagasikara aient fait régresser cet état d’esprit, à force de syncrétisme, ne nuisent en rien la clarté de l’évidence suivante. Les Vazimba, autochtones et maîtres de la terre, avaient nécessairement à contracter des alliances de parenté avec tous les nouveaux arrivants. Déduction : tout Malagasy, qu’il en soit fier ou en ait honte, a forcément un ancêtre vazimba. Logique ! D’où notre assertion de Génome Vazimba.

Génétiquement, les Malagasy sont des descendants de Vazimba. Hypothèse que l’histoire a du mal à accréditer. Quand elle ne s’y refuse carrément ! Or, les données astrométriques viennent de sonner le glas d’une renaissance après un retour à l’origine, il y a à peine un mois. « Retour vers le futur », diraient les fins d’esprit. C’est le moment ou jamais de rebondir à partir de notre potentiel vazimba.

C’est l’immanence elle-même qui vient à la rencontre de notre volonté de transcendance pour faciliter la Révolution Vazimba.

Peinture sur mur et crédit photo: Vahömbey.

Révolution

Pour dissiper tout malentendu, qu’entendons-nous par révolution ? Empruntons les définitions fournies par Larousse.

En astronomie, révolution renvoie au mouvement orbital périodique d'un corps céleste, notamment d'une planète ou d'un satellite, autour d'un autre de masse supérieure. Rappelons-nous de la date du 19 février dernier rapportée dans les articles précédents. La copulation rarissime des luminaires, le soleil et la lune, au 0° des poissons. Début de la « Reprogrammation galactique », avons-nous avancé. Décisif ! Crucial !!

Autrement, révolution signifie aussi changement brusque d'ordre économique, moral et culturel qui se produit dans une société. On parle de révolution culturelle quand se produit un bouleversement profond des valeurs fondamentales d'une société. C’est ce qui est en train de prendre corps.

Voyons combien la célébration en grande pompe du « Taombaovao malagasy » s’adopte de plus en plus par une frange grandissante des leaders d’opinion. Alahamady selon le comput antemoro mais Alakaosy pour son équivalent dit Ntaolo. Nous y reviendrons.

Auparavant,  inventorions succinctement nos connaissances actuelles du Vazimba. Quelles en sont les limites et les possibilités ?

Peinture sur mur et crédit photo: Vahömbey.

Du côté de l’histoire

La vaillance du concept Vazimba dans la mémoire populaire, qu’il est d’ailleurs possible de renforcer par des procédés mnémotechniques, tient tête aux tribulations de l’histoire officielle de notre pays. Entendons par histoire officielle, les faits et les événements consignés par écrit qui se transmettent formellement de génération en génération. Le fait d’avoir été écrit leur confère une certaine légitimité assimilable à la véracité.

L’histoire officielle se distingue aussi par le fait d’être grand public, pour ainsi dire réduite à son expression la plus synthétique dans sa remontée du temps. Les secrets de ses coulisses sont, quant à eux, archivés précieusement par les chercheurs chevronnés, académiques ou non-formels. Dissimulés, pour une raison ou une autre. Et dans un autre registre, parlons à peine des versions officielles travesties pour des raisons personnelles, familiales ou claniques. Pour ainsi dire, politiques.

Sachons une chose. Les unités culturelles dominantes savent toujours décrire les réalités de leur temps à leur propre avantage. Il y va de leur assise politique pour structurer et pérenniser leur pouvoir de domination sur les agrégats dominés. Des probables mystifications sont donc toujours à débusquer dans les écrits hérités.

Peinture sur mur et crédit photo: Vahömbey
Prédominance de l’écrit

Vigilance ! Qu’il s’agisse de documents en caractère latin, ou arabe auquel s’apparente le sorabe. Quant au sanskrit, personne ne peut véritablement témoigner de la portée de son influence dans notre histoire officielle jusqu’à présent. Et ce, malgré les remarquables travaux de Dama-Ntsoa dans ce domaine. Ainsi de même, pour l’hébreu quoique l’existence de vagues de migration juive puisse s’attester à Madagasikara. Quoique perceptibles, les indices à leur sujet semblent trop épars pour composer un ensemble systémique.

Les autres apports, particulièrement austronésien et africain, se seront fait assimiler dans un processus syncrétique provoqué par les multiples transferts entre les strates anciennes de population. Sans pour autant s’être inscrits de manière déterminante dans le patrimoine de l’écrit, même pour le swahili. L’indo-pakistanais, clos dans l’endogamie, et le chinois plutôt prompt à l’intégration sont trop récents pour s’inclure dans les tranches d’histoire qui nous intéressent.

Les seules données historiques jugées consistantes sont donc les plus résurgentes. Dans l’ordre chronologique, celles fournies par le sorabe et autre(s) équivalent(s), probablement dès le 14ème siècle. Elles se réfèrent aux principales dynasties monarchiques issues de sources communes. Voir à ce propos le texte « Taombaovao malagasy ».

Hégémonie consolidée par les exceptionnelles connaissances d’un groupe fermé dont au sommet de la généalogie se trouve l’éminent Ralitavaratra. La réplique de ce schéma demeure vivace jusqu’à nos jours. Non plus dans le contexte de la royauté mais de celui de la république.

Les autres données, nettement plus récentes, sont en caractère latin à commencer du 17ème siècle. Ici, nous retrouvons le plus familier de nos quiproquos historiques qui vont jusqu’à défrayer la chronique à différentes époques. Lassant va-et-vient entre souveraineté nationale et besoin de financement, acculturation et déculturation, dignité et humiliation. Inutile de revenir sur ce qui a déjà été traité dans le précédent article.

Peinture sur mur et crédit photo: Vahömbey.
Rapport de forces

Relégués par l’histoire officielle au rang de primitifs frustes, les Vazimba ne disposent pas de legs écrits suffisamment conséquents  pour se rebeller contre le déclassement, voire le rejet, dont ils font l’objet. Du moins, jusqu’à preuve de contraire. Magnanimes, reconnaissons que c’est dans l’ordre habituel des choses.

Toute communauté plus simpliste dans sa vision du monde, plus frugale dans son style de vie et trop élémentaire dans son mode de production peine à garder sa capacité de reproduction. Au-delà d’un seuil de résistance favorisé par l’isolement, les autochtones cèdent souvent devant une certaine idée de la modernité. D’autant plus si les nouveaux migrants savent s'armer d’arguments convaincants doublés d’un esprit conquérant.

Or disposer de l’écrit suppose une prééminence intellectuelle mieux systématisée, une répartition des connaissances nettement compartimentée, un accès aux types de savoir habilement hiérarchisé, et une organisation sociale plus structurée.

Ainsi, nulle raison de s’étonner si les Vazimba se seront fait absorber au fil du temps. Au point d’exister difficilement à travers l’histoire officielle. Et encore, le plus souvent de manière imprécise, à peine anecdotique. Dès lors, que reste-t-il au grand public sinon verser dans leur mystification ? En attendant mieux.

Peinture sur mur et crédit photo: Vahömbey.
A-côtés de l’histoire

Dans notre cadre de référence, les éclaircissements apportés par l’archéologie ne sont pas à minimiser. Prometteurs, ils sont encore insuffisamment révélateurs pour se hisser au rang d’évidence. Même si les découvertes récentes effectuées dans l’Ouest de Madagasikara tendent à renforcer les opinions fondées sur l’intuition des chercheurs, elles peinent à décrypter l’historique de nos ancêtres Vazimba établis du côté des Tsingy de Bemaraha. 

D’ailleurs, des phénomènes bizarres, inexplicables pour la rationalité scientifique, ne manquent de paver le déroulement des recherches. Manifestation du sacré, oscillant entre tabous et interdits, pour les autochtones, ils sont péjorativement catégorisés mystiques par la compréhension occidentale. Résultat : relégués au rang d’anecdotes, leur mention croupit dans les cahiers de bord des chercheurs patentés, en attente de validation tangible ultérieure.

Peinture sur mur et crédit photo: Vahömbey.
Mythe fondateur

Pour surmonter les écueils de perplexité si courants dans le milieu de la recherche conventionnelle, il convient de multiplier les types d’investigation. Surtout sur un sujet aussi fluide que celui du Vazimba. Comme l’histoire, malgré le renfort notable de l’archéologie, bute au-delà des périodes consignées par écrit, il faut remonter à ses confins. Pour ainsi dire, se tourner vers la mythologie. Plus précisément, les mythes fondateurs.

Entre autres ouvrages de référence, nous avons à disposition l’  « Anganon’ny Ntaolo », L. Dahle et J. Sims. Que d’indications, dès Iboniamasiboniamanoro ! Aussi précieuses les unes que les autres. Sans forcément verser dans des travaux d’exégèse, une lecture minutieuse peut nous renseigner sur une foule de détails à lier les uns aux autres. Il ne faut pas non plus hésiter à déstructurer la narration initiale, comme lire à l’envers par exemple, afin de découvrir des indices masqués.

Dans la plupart des cas, les mythes sont polysémiques et peuvent s’interpréter à des degrés différents de compréhension. Et petite astuce, ô combien payante pour tout chercheur bien vigilant, lire non seulement avec les yeux mais en prononçant distinctement. C’est extrêmement révélateur.

Peinture sur mur et crédit photo: Vahömbey.
Traditions orales

Le recueil direct des traditions orales constitue aussi une alternative payante. Dommage que les services nationaux d’antan aient été supprimés. Ils contraignaient à aller dans des contrées inscrites en tout petit caractère sur les cartes, à découvrir des terreaux culturels aux richesses inimaginables tout en vivant le quotidien des gens du crû.

Racontars, contes, légendes, ou mythes. Avec le temps et la maturité aidant, tout intéressé finira par discerner l’essentiel. Entre us et coutumes, mœurs et traditions, la place du Vazimba dans l’environnement réel, ou dans l’imaginaire collectif rural, se fera sentir pour se traduire quelques fois en dires explicitement formulés ou non. Puis, au détour d’une banale conversation avec un compagnon local, surgit une information de première main.

« Passons plutôt par-ici que par là. Pourquoi ? Parce qu’il y a un tombeau de descendants directs de Vazimba par-là. Où ? Là. Mais c’est un tombeau moderne. Bien sûr, leurs ancêtres pour mourir disparaissaient sans se faire enterrer. Mais comme les descendants n’en ont pas su garder la dignité, ils meurent comme tout le monde. Et alors ? Mais ne voyez-vous pas ? La porte de pierre de leur tombeau est dirigée vers le sud et non vers l’ouest comme pour tout le monde. » Donnée ethnographique capitale !

Peinture sur mur et crédit photo: Vahömbey.
Autres pistes

Interrogeons-nous aussi sur les fady tels les interdits concernant certains animaux. En particulier, le crocodile. Et sur un autre plan, les idiomes dont ceux caractéristiques du parler antandroy des contrées isolées du Karimbola et du Mahandrovato, juste à titre d’indication. Les linguistes y trouveront certainement matière à réflexion.

Indication importante, se souvenir que les Tandroy comptent parmi les rares groupes identitaires malagasy à ne s’être jamais organisés en dynastie monarchique tout en occupant un vaste territoire. Sans mésestimer non plus l’originalité de leur table de valeurs, la rigueur de leur système normatif, la vigueur du lien établi entre l’économique, l’éthique, l’esthétique et la mystique. En fait, leur cosmogonie tout autant que leur vision du monde. S’y intéresser aidera à esquisser le profil du Malagasy archaïque, ce superbe méconnu paradoxalement ignoré par l'histoire. Et par extrapolation, pourquoi pas celui du Vazimba 

Peinture sur mur et crédit photo: Vahömbey.
Conclusion

Les recherches conventionnelles aboutiront un jour ou l’autre à un accord scientifiquement justifiable sur l’existence véridique des Vazimba historiques. Les grandes avancées de la génétique finiront aussi par mettre à jour la preuve de la présence somatique de notre présupposé Génome Vazimba chez tout Malagasy.

Tout comme le sikidy et le fanandroana qui s’informatisent volontiers, le rohotanim-bazimba aussi disposera de ses logiciels de programmation et d’application. Ainsi, la géomatique se trouvera amplement servie pour aider notre pays à se moderniser au-delà de toute prévision.

Le jour où ces déterminants culturels patrimoniaux, encore confinés dans notre psyché jusqu’à ce jour, seront technologiquement aussi accessibles que n’importe quel outil de travail, … Madagasikara connaîtra un progrès sans précédent.


Dans le prochain article, nous attirerons l’attention sur l’importance cruciale de deux intervalles temporels bien déterminés dont l’un est aujourd’hui au cœur des actualités sous la dénomination de « Taombaovao malagasy ». Et peut-être, pourrons-nous enfin conclure par une réflexion sur le fondement épistémologique de notre égarement historique dont la Révolution Vazimba constitue l’une des meilleures panacées ? « Katran’aoly », dit-on en Androy.

Peinture sur mur et crédit photo: Vahömbey.












2 commentaires:

Silas a dit…

"Et se conformer au conseil du penseur Deepak Chokra "

hum, évoquez-vous Deepak Chopra ?

Bien à vous !

VahÖmbey a dit…

En effet. Vraiment merci de votre attention. Je viens de rectifier.