mercredi 29 juin 2011

Citoyens, demain a déjà commencé ce matin.



MADAGASIKARA : 51 ans d’Indépendance. Bel âge pour mieux avancer vers la maturité. Beaucoup d’acquis, et plein de joies vécues depuis. Mais que d’erreurs aussi, que de bêtises peut-être, avant d’y arriver. 

Il n’y a pas, à vrai dire, à trop s’en étonner. On apprend mieux et plus rapidement de ses errements et égarements, dit-on, que de ses réussites et succès. Surtout quand on demeure encore en vie. Il suffit de vouloir toujours construire, et reconstruire si besoin est.

Notre pays bien-aimé serait en crise, paraît-il, aujourd’hui. Posons-nous sincèrement la question suivante. Sur quoi se fonde ce vocable « crise » dont les médias en mal d’audimat, relayés malencontreusement par notre entourage, nous assomment à longueur d’édition ?

Nous savons tous qu’il s’agit en fait d’un simple conflit d’intérêts particuliers divergents dont le but inavoué est de nous noyer dans une chape hypnotique d’intenable précarité. Les parties en présence accroissent leurs marges de manœuvre, pour contrer leur vis-à-vis, en réduisant sans cesse celle du public bon enfant, c-à-d la nôtre.

Rendons-nous compte une bonne fois pour toutes. Ces prédateurs-manipulateurs, prestidigitateurs mal intentionnés s’amusent à nos dépens quand ils jouent aussi les marionnettistes. 

Nous devenons, malgré nous, leurs marionnettes chaque fois que nous nous épuisons à nous énerver contre eux. Ou pire encore, quand nous culpabilisons à leur place dans le genre "peuple qui a les dirigeants qu'il mérite", tout en nous flagellant nous-mêmes comme des masochistes neurasthéniques.

Leurs pantins, nous devenons quand nous perdons du temps et égarons de l’énergie à nous déchirer, à cause d'eux, à tort ou à raison entre nous.

Un tout petit peu de calme s’impose. Le temps de s’oxygéner pour s’alléger les artères, évacuer la menace de céphalée et observer autrement ce que nous croyons subir.

Débarrassons-nous donc de leur envahissant virus, programmons-nous une mise à jour appropriée et actionnons notre redémarrage.

Prenons du recul. Voyons les choses en face. Au risque de choquer, nous dirons simplement :

« Merci aux inventeurs de la crise. C’est génial de leur part. Tant pis pour notre confort si douillet parti en fumée. Tant pis pour la marmite béante et vide pour la majorité. Maintenant, nous savons ce qu’à nos yeux, nous valons. En nous acculant de la sorte, ils nous débouchent la perspective sur notre unique option à traduire en initiative et à mettre en action : nous transformer en nous-mêmes. »

Croyons en l’alchimie dont nous sommes tous capables au fin fond de notre être. Nous le verrons de nos propres yeux… Plus nous sommes nombreux à le faire, plus les choses s’arrangeront d’elles-mêmes à notre avantage cette fois-ci. Bientôt, nous rirons ensemble du piège factice dans lequel nous aurons failli nous laisser emmurer.

Commençons par être des humains à temps plein. Apprenons à nous libérer de nos propres entraves, des plus intimes aux plus enfouies. Méritons ainsi notre statut d’honnêtes gens, nous qui aspirons à devenir des authentiques fils et filles de la Nation, des citoyens dignes de ce nom.

Là est la solution que MADAGASIKARA, pays merveilleusement béni, attend patiemment de chacun de ses citoyens. C’est la manière la plus efficace d’accompagner sa mue actuelle. Aussi, faisons-en une véritable mutation. 

Le bénéfice peut être tout à fait immédiat dans notre propre intérêt, et suffisamment pérenne pour que nos enfants et nos petits enfants puissent en hériter. Montrons à ces derniers comment faire pour qu’à leur tour, ils offrent aussi le legs à leurs descendants.

Les propos tenus ci-dessus sont validés par du vécu, donc éprouvés expérimentalement. Pour vous faciliter une démarche à votre mesure, nous vous invitons à lire dans ce blog, entre autres références dont historiques, ces textes intégraux :

-      Comment devenir positif et se sentir plus fort *
-      « La vie irrésistible » par Bernard Raquin **
-      « Le pouvoir de l’attraction » par David Komsi ***

Des concitoyens non-avertis nous reprocheront peut-être de nous situer à côté des problèmes politico-politiciens du moment qu’ils s’efforcent de résoudre, à leur niveau, à force d’insomnies et de réflexions vitaminées. 

Nous précisons clairement : nous prendre la tête pour ce qui ne dépend nullement de nous, suscite à peine notre intérêt. A chacun, son point de vue. A chacun, sa part de tâche.

Aussi, leur sommes-nous sincèrement reconnaissants de bien vouloir arbitrer ce face-à-face discourtois où s’entremêlent vicieusement le burlesque et l’absurde. Leur patriotisme fait honneur à la société civile malagasy d’où ils sont, presque tous, issus. 

Ils finiront, c’est sûr, par trouver le bon fil rouge pour amener les plus belliqueux à s’organiser autour de la meilleure issue pour la démocratie, à savoir les élections législatives et les élections présidentielles.

Quant à nous, le service auquel nous nous attelons depuis toujours, c’est encourager nos semblables à élaguer leur quotidien afin de renforcer le tissu social, de la famille à la Nation, et de la Nation à l’Humanité. Notre approche est simple : ériger l’humain pour revigorer le citoyen.

Quelques mots, pour conclure, à l’endroit de nos sympathisants. Au moment opportun, nous saurons nous expliquer sur les sujets habituellement majeurs avec ses multiples corollaires pour éclairer nos concitoyens sur la vision politique à réaliser lors de notre mandat présidentiel.

Pour l’instant, bâtissons-nous, encore et toujours, en nous et pour nous.

Citoyens, demain a déjà commencé ce matin.



(*) Article rédigé par nos soins





1 commentaire:

VahÖmbey a dit…

"Que faire pour être positif et se sentir plus fort ?"

Prière, voir nos archives MAI 2011.